Le mieux c’est de combiner l’alimentation sèche et l’alimentation humide et d’adapter l’alimentation à la santé de son animal.

 Les rayons de nourriture pour animaux regorgent de solutions alimentaires : croquettes, gelées, pâtées, snacks… 

Difficile de faire un choix sans se laisser influencer par la foule de promesses avancées par les différentes marques. 

Alors comment nourrir son chien ou son chat de manière saine, sans se ruiner ?

Pâtées, croquettes ou petits plats maison ?

Chaque solution a ses avantages et ses inconvénients, mais quelle que soit l’option envisagée, c’est toujours la qualité du produit qui doit primer : les produits bas de gamme majoritairement composés de céréales sont à éviter.

La composition est indiquée sur chaque paquet et il est important de vérifier que la viande ou le poisson apparaissent en premier.

Les aliments pauvres en protéines, deux fois moins chers que les autres, mériteraient d’être servis en double quantité pour apporter tous les nutriments nécessaires à l’animal… vous l’aurez compris : aucun avantage financier en vue !

Quant aux snacks et friandises, ils doivent rester exceptionnels et ne doivent pas constituer plus de 10% du régime alimentaire de l’animal. 

Et pourtant les industriels savent y faire : odeur alléchante, goût irrésistible et parfois même substances addictives les rendent incontournables.

Mais alors : croquettes ou pâtées ? 

La nourriture humide (pâtée, gelée…) a l’avantage d’être plus riche en protéines et en eau, ce qui est particulièrement bon pour le chat, très petit buveur par rapport au chien. 

Moins amidonnées que les croquettes, les pâtées sont également plus digestes.

Néanmoins, le prix de la nourriture sèche est imbattable. 

De plus, les croquettes offrent plus d’autonomie aux animaux, car elles peuvent rester dans la gamelle plus longtemps.

Enfin, les animaux uniquement nourris avec des aliments mous forment plus de tartre et développent souvent des problèmes bucco-dentaires : les croquettes ont cet effet « brosse-à-dent » qui les protègent mieux. 

L’idéal étant au final de combiner aliments humides et aliments secs.

Autre alternative : l’alimentation « maison ».

 Si l’idée de cuisiner pour son chien ou son chat peut intéresser certains maîtres particulièrement bienveillants (et disponibles), nul ne peut se lancer à l’improviste.

Il est primordial de consulter au préalable un vétérinaire qui déterminera des rations et vous conseillera sur la composition des repas.

Une chose est sûre : nourrir son chien ou son chat de restes de repas est à bannir absolument, sous peine de graves carences alimentaires !

Quelques bonnes pratiques à adopter

De la régularité.

Les chiens et tout particulièrement les chats n’aiment pas beaucoup les surprises en ce qui concerne leur alimentation. 

Les repas doivent donc être donnés quotidiennement, à heures fixes dans la mesure du possible. 

Un repas par jour suffit pour le chien adulte, sans pathologie particulière. 

Le chat, quand à lui, mange plusieurs fois par jour, l’idéal étant de lui fournir de petites doses à différents moments (d’où l’aspect pratique des croquettes). 

On évite aussi les changements brutaux de régime alimentaire : en cas de nécessité, le changement doit se faire progressivement.

De l’eau à volonté. 

Même pour le chat, qui en consomme peu. 

Inutile de se ruiner en eau minérale, l’eau courante est tout à fait adaptée, il faut penser néanmoins à la renouveler chaque jour.

Hygiène et respect. 

Les restes d’aliments humides ne se conservent pas et doivent être jetés après chaque repas. 

De plus, chaque animal doit posséder sa propre gamelle, car chez les chiens et les chats, on ne partage pas. 

Enfin, on évite de conserver les aliments au réfrigérateur, ou bien on les sort en avance pour qu’ils soient à température ambiante, ce qui permet une plus grande stimulation de l’odorat, primordial pour éveiller l’appétit de nos compagnons à quatre pattes.

Des rations adaptées. 

Les doses varient d’un animal à l’autre, selon l’espèce, l’âge, le poids et l’état de santé. 

Les emballages d’aliments industriels donnent généralement les indications nécessaires et, en cas de doute, n’hésitez pas à demander conseil à votre vétérinaire.

 

 

 

 

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