Des propositions pour rendre meilleur le monde d’après .

UNE TRIBUNE A ETE CREEE A CET EFFET

« Nous demandons que le plan de relance économique intègre pleinement la demande sociétale en faveur d’une plus grande prise en compte des animaux et de l’environnement », explique la tribune

Plus d’un millier d’organisations de protection animale, ainsi que de nombreuses personnalités et parlementaires de tous bords, ont réclamé ce dimanche « une relance économique intégrant la protection des animaux et de l’environnement  après la crise sanitaire liée au coronavirus.

Cette tribune, écrite par Convergence Animaux Politique (CAP), a été publiée dans le Journal du dimanche

« Nous demandons que le plan de relance économique qui sera bientôt élaboré intègre pleinement la demande sociétale en faveur d’une plus grande prise en compte des animaux et de l’environnement », déclare-t-elle.

Le texte est cosigné par plusieurs parlementaires comme les députés Aurore Bergé et Cédric Villani (LREM), Mathieu Orphelin (ex-LREM), Pierre-Yves Bournazel (Modem), Jean-Luc Mélenchon et Eric Coquerel (LFI), ainsi que par des personnalités dont la comédienne Hélène de Fougerolles, l’avocat Arno Klarsfeld, le journaliste Hugo Clément, l’ancien patron de Renault Louis Schweitzer, actuel président de la fondation Droit animal, éthique et sciences, ainsi que le président de la Ligue pour la protection des oiseaux (LPO), Allain Bougrain-Dubourg.

Interdire les cages et les mutilations.
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Afin que le « monde d’après » soit meilleur que le « monde d’avant », ils appellent la France à « défendre une réforme de la politique agricole commune », notamment « en conditionnant les aides au respect du bien-être des animaux, à la préservation de la biodiversité et à la limitation des effets négatifs sur l’environnement ».

Il faut à leurs yeux favoriser « les produits européens et a fortiori français, notamment via la restauration publique et la mise en place d’une taxe sur les produits non européens moins vertueux, en échange d’un rehaussement significatif des normes d’élevage  qui passe concrètement par l’interdiction des cages et des mutilations et d’un plan visant, à terme, la fin de tout élevage sans accès à l’extérieur

Les signataires prônent en outre un « rapprochement géographique des producteurs et des consommateurs » qui passerait notamment par  la fin de ces transports en dehors des frontières de l’Union, souvent vers des pays qui ne respectent pas les normes d’abattage européen .

Ils demandent enfin que la recherche nationale soit  expressément fléchée pour la recherche et le développement de méthodes substitutives à l’expérimentation animale .

la fin de la captivité des animaux sauvages dans les cirques

un soutien financier pour les refuges dans le cadre du plan de relance ainsi que la mise en place d’un « certain nombre de mesures, peu coûteuses et ayant déjà fait leurs preuves chez nos voisins européens : mise en place d’un permis de détention, stérilisation obligatoire des chats des particuliers, etc.

 Ces quelques exemples n’ont pas vocation à être exhaustifs et nous nous tenons prêts à faire des propositions, dans un esprit de construction et de relance de l’économie, afin que le « monde d’après » soit meilleur que le « monde d’avant », tant pour les citoyens que pour les animaux », conclut la tribune.

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