Toutes les études le prouvent .

Non !

« Les animaux domestiques et sauvages ne jouent pas, à ce jour, un rôle épidémiologique dans le maintien et la propagation du SARS-CoV-2 au niveau national, voire mondial », rassure l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses), dans un avis publié le 19 novembre 2020.

Pour parvenir à ce résultat, l’Anses a analysé plusieurs données et études scientifiques disponibles à travers le monde, sur différentes espèces d’animaux de compagnie.

Des rumeurs aux conséquences catastrophiques pour les animaux

« A l’heure actuelle, aucune étude sérieuse n’a mis en évidence une quelconque contamination de l’Homme par un animal de compagnie, confirme le Docteur vétérinaire Brigitte Leblanc, contactée par 30millionsdamis.fr.

Lorsque ce dernier est positif, c’est qu’il a été en contact rapproché et prolongé avec un humain positif et quand bien même, alors, il ne retransmet pas le virus.

Seul le vison a cette triste particularité, et il le paie au prix fort .

Les annonces alarmistes reprises par certains médias sont donc erronées.

Mais pire, elles pourraient entraîner des conséquences dramatiques pour les animaux :

« De fausses rumeurs ou des informations incomplètes pourraient provoquer l’abandon et, à terme, l’euthanasie de nombreux animaux de compagnie », déplore la Présidente de la Fondation 30 Millions d’Amis, Reha Hutin.

Au printemps 2020, la communauté scientifique alertait déjà contre ces fausses rumeurs.

« Il n’existe aucune preuve que les animaux de compagnie ou d’élevage puissent être un vecteur du Sars-CoV2 et contaminer l’Homme, prévenait alors le journaliste scientifique Florian Gouthière dans Libération (06/04/2020).

L’organisation mondiale de la santé animale souligne en particulier qu’il n’est pas justifié de prendre des mesures à l’encontre des animaux de compagnie qui pourraient compromettre leur bien-être ».

Mesures d’hygiène élémentaires et gestes barrière

En revanche, comme l’observe l’Anses, les animaux de compagnie peuvent être contaminés.

Respecter les précautions élémentaires et appliquer les gestes barrières s’avère, à cet égard, indispensable… pour les protéger !

Dans le cas particulier des animaux dont le maître serait positif à la Covid-19, pour éviter tout risque infime soit-il de contamination, le malade doit éviter les contacts avec son animal, porter un masque en sa présence et se laver les mains plus fréquemment.

En cas d’hospitalisation du maître, les pet-sitters devront laver l’animal dès le début de la garde.

En somme, « Avec la pandémie de Covid-19, on redécouvre des règles d’hygiène… de base ! », conclut le Dr Laetitia Barlerin, vétérinaire, jointe par 30millionsdamis.fr.

Et si, bien que minime, le risque de transmission par l’intermédiaire du pelage ne peut être négligé, « lorsque l’animal sort, il peut récupérer sur son pelage un certain nombre de germes, ce qui est déjà vrai en temps normal, explique le Dr Bruno Pelletier, vétérinaire référent au refuge 30 Millions d’Amis de la Tuilerie (77).

Pour qu’il y ait une contamination par le coronavirus de cette manière, il faudrait que l’animal reçoive des gouttelettes [de salive ou nasale, NDLR] d’une personne infectée sur son pelage, puis que son maître le caresse à cet endroit précis avant de se toucher lui-même le visage ».

Si une telle hypothèse est peu probable, il importe, pour annihiler tout risque d’infection, de se laver régulièrement les mains, notamment après un câlin ou une balade avec son animal.

Et pour plus de sureté, en promenade, mieux vaut empêcher quiconque de toucher son chien.

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