Le président élu marque une rupture avec son prédécesseur sur de nombreux points, même là où on ne l’attend pas.
Joe Biden le clame haut et fort : sa présidence sera bien différente par rapport à celle de Donald Trump. Climat, santé, fiscalité… tout y passe.
Mais son arrivée au sommet du pouvoir sera aussi synonyme de rétablissement d’une tradition complètement abandonnée par le président sortant : l’hébergement d’animaux de compagnie à la Maison-Blanche.
Le retour des chiens, avec une nouveauté
Ces quatre dernières années, aucun miaulement ni aboiement n’a résonné entre les murs de la plus prestigieuse demeure de Washington D.C.
Donald Trump n’a eu aucun animal de compagnie, même si les journalistes blaguaient sur les « ratons laveurs de Trump » qui les embêtaient près de la Maison-Blanche.
Le président sortant a ainsi rompu avec une pratique qui se faisait depuis 1850, voire depuis George Washington (premier président des Etats-Unis) si on accepte une exception (James K. Polk).
Maintenant que Joe Biden est élu, deux animaux vont arriver au cœur de Washington : Champ et Major, deux bergers allemands.
Champ a été adopté en Pennsylvanie pour célébrer l’accession de Barack Obama à la présidence, en 2008, alors que Major était un chien de sauvetage avant d’être accueilli chez les Biden en 2018.
Il sera d’ailleurs le tout premier chien formé au sauvetage de la Maison Blanche.
« Je suis peut-être un peu partial mais je pense que Champ et Major feraient de super Premiers Chiens », avait d’ailleurs écrit le démocrate sur les réseaux sociaux.
Joe Biden va donc pouvoir reprendre la tradition laissée tombée par Trump, ce qui avait été peu apprécié par certains opposants de ce dernier.
« Il n’a même pas de chien », pouvait-on parfois lire sur des t-shirts pendant la campagne électorale, ce qui serait la preuve du manque d’empathie du candidat républicain.
Avant lui, Barack Obama avait deux chiens d’eau portugais et George W. Bush avait quatre animaux de compagnies : un Springer anglais, deux Scottishs terriers et un chat noir, sans compter une vache Texas Longhorn restée dans le ranch des Bush.
John F. Kennedy avait quant à lui une véritable armée à sa disposition avec 22 animaux : dix chiens, un chat, un canari, deux perruches, trois poneys, deux hamsters, un lapin et un cheval (sans compter plusieurs canards).