Les chances de succès d’une thérapie comportementale dépendraient, en grande partie, de la personnalité du propriétaire du chien.
C’est ce que démontre une étude réalisée par des chercheurs américains et récemment publiée.
Quand un chien présente des problèmes comportementaux, tels que l’agressivité ou l’anxiété de séparation, il peut bénéficier d’une thérapie comportementale permettant de les corriger.
Les chances de réussite de ce traitement dépendent d’une variété de facteurs. La personnalité du maître en ferait partie, d’après une nouvelle étude.
Elle avait été menée par une équipe de chercheurs à l’école de Médecine vétérinaire de l’Université de Pennsylvanie (PennVet), rapporte NBC News.
Ses conclusions ont été publiées le 22 janvier dernier dans la revue Frontiers in Veterinary Science.
Dans le cadre de cette étude, 131 chiens et leurs propriétaires étaient suivis pendant qu’ils prenaient part à un programme comportemental s’étendant sur 6 mois.
Les maîtres ont commencé par remplir un questionnaire sur leur propre personnalité (introversion et extraversion, amabilité, névrosisme, ouverture à de nouvelles expériences…), puis sur le comportement de leurs chiens.
Il leur a ensuite été demandé de répondre à nouveau aux mêmes questions au bout de 3 mois de thérapie, puis à l’issue des 6 mois.
Le questionnaire axé sur le comportement canin comprenait l’évaluation de l’agressivité du chien à l’égard des étrangers, de ses congénères et de son maître.
Il incluait également des notes à donner concernant la peur, l’anxiété de séparation, la capacité d’apprentissage, l’excitabilité ou encore le niveau d’énergie de l’animal.
Un chien craintif ou anxieux aurait plus de chances de s’améliorer si son maître est extraverti
Les auteurs ont ainsi découvert que les chiens de grande taille qui étaient agressifs, réalisaient davantage de progrès sur ce plan que les petits chiens.
Pour Lauren Powell, qui dirigeait l’équipe de chercheurs, la plus grande implication affichée par les propriétaires de gros chiens pourrait s’expliquer par le fait que ceux-ci « présentent plus de risques pour la sécurité ».
Surtout, les chercheurs ont constaté que les propriétaires extravertis étaient davantage susceptibles de voir leurs chiens craintifs s’améliorer que les maîtres introvertis.
D’après Lauren Powell, l’introversion du propriétaire peut faire qu’il ait « plus de mal à laisser son chien seul ou à lui accorder de l’espace si cela est nécessaire dans le cadre de sa thérapie [comportementale] ».
Source : Woopets