Une belle diversité malgré le désert même si des espèces ont hélas disparues.

LA FLORE

La flore marocaine compte plus de 4 000 espèces résistantes à des conditions climatiques extrêmes.

On distingue le plus souvent les forêts et steppes d’altitudes bénéficiant de précipitations suffisantes (Rif, Moyen et Haut Atlas).

Cèdre de l’Atlas, sapin du Maroc, chênes verts y sont très présents ainsi que les végétations basses d’épineux (acacias).

Au nord du massif de l’Atlas, en moyenne altitude, les forêts de chêne vert et liège, l’olivier, le thuya, les pins dominent.

Les essences importées se sont parfaitement acclimatées : forêts d’eucalyptus le long du littoral, palmiers, figuiers de Barbarie.

LA FAUNE

Le lion de l’Atlas et les éléphants ont, aujourd’hui, disparu.

Quelques singes magots, chacals et lynx hantent encore certaines régions montagneuses.

En bordure du désert, les outardes, les gazelles et les fennecs se font rares.

L’avifaune marocaine est extrêmement variée.

On y dénombre plus de 300 espèces d’oiseaux.

Le Maroc abrite de nombreuses espèces de canards, plusieurs espèces d’hirondelles et de martinets, et les cigognes font partie du paysage.

Parmi les espèces sédentaires, citons la perdrix, de nombreuses variétés de fauvettes, le ganga, le faisan, la caille…

Les amateurs de rapaces observeront le percnoptère, le vautour fauve, les faucons, busards et milans, sans oublier l’aigle botté ou l’aigle royal.

Dans les régions désertiques, les reptiles se distinguent : tortues, agame, vipère, cobra.

Au printemps, vous serez surpris par l’éclosion massive des papillons dans la région d’Ifrane.

Pour les pêcheurs, côté poissons : sardines, anchois, thons, raies, merlus, pageots, rougets, rascasses, loups, maquereaux, calamars, homards.

Les 7 félins du Maroc

Savez-vous qu’au Maroc il existe 7 espèces différentes de félins, un seul est éteint à l’état sauvage : Le lion est sujet par contre à un programme de conservation en captivité.

Les autres survivent tous au bord de l’extinction à l’état sauvage, sans le moindre programme de conservation, dans l’indifférence (à part celle des braconniers) et l’ignorance de tous, mais ils sont toujours probablement encore là.

Moins de 5 individus de léopards vivent probablement dans la région d’Azilal, très peu de guépard dans la région frontalière avec l’Algérie.

Il y a quelques mois un serval a été observé dans la région moyens Atlas.

Le caracal qui est aussi, au bord de l’extinction est très peu observé.

Le chat des sables ( voir photo) quant à lui, se fait de plus en plus rare.

Enfin, le chat ganté qui survit tant bien que mal uniquement parce qu’on le prend souvent pour un chat.

Dans le pire des cas de figure, le léopard et le guépard seraient éteints à l’état sauvage.

Bien triste et réelle possibilité qui serait synonyme d’extinction totale (les descendants Marocains de ces félins n’existent nul part en captivité) d’espèces locales, ayant évolué et s’étant adaptées à leurs régions respectives, se constituant ainsi des caractéristiques typiques uniques.

Les 8 serpents marocains potentiellement dangereux (sur 25 espèces)

De nos jours, les gens peuvent se promener un peu partout dans la nature sauvage marocaine sans vraiment avoir à craindre d’être attaqués par des animaux.

Si les grand prédateurs ont quasiment tous disparu, il existe encore quelques êtres qui continuent à titiller cette frayeur primaire humaine qu’est « la peur de la bête ».

Il s’agit bien sûr d’espèces que la nature a parfois doté d’armes pour chasser et se défendre : les espèces venimeuses.

Loin des crocs et de la force brute d’un grand mammifère prédateur, les espèces venimeuses et potentiellement dangereuses ont la mauvaise réputation d’être discrètes et sont prétendues « sournoises ».

Ainsi, tous les serpents, que ce soient les couleuvres, les vipères, les cobras, ainsi que les scorpions et araignées, sont considérés comme des êtres maléfiques et nuisibles qu’il faut exterminer à la première occasion.

Il va sans dire que cette peur exagérée existe à cause de centaines d’incidents qui sont survenus et qui ont malheureusement fait des victimes.

Mais, est-ce que cette peur et ces accidents justifient le fait d’exterminer systématiquement ces espèces ?

Est-ce que ces êtres sont tous dangereux ?

Les naturalistes qui ont fait beaucoup de terrain et de recherches dans ce domaine, ont distingué 25 espèces dont 17 le sont complètement ou 8 espèces restantes le sont souvent

Il est intéressant de noter que parmi les 17 espèces inoffensives, 5 possèdent un appareil venimeux.

Mais leurs crochets sont situés à l’arrière de la mâchoire et ne peuvent être utilisés contre l’homme.

Sauf cas très exceptionnel chez deux espèces: la couleuvre de Montpellier (Malpolon monspessulanus) qui est ce serpent très fréquemment mis autour du cou des touristes à Marrakech et la Couleuvre de Moïla (Malpolomoilensis) connue pour imiter la posture défensive du cobra…
Les 12 espèces restantes n’ont pas le moindre venin.

Les pingouins au Maroc

A la question « y’a-t-il des pingouins au Maroc », la réponse est oui.

Ça peut apparaître surprenant pour beaucoup, sauf que tout s’explique une fois qu’on attire l’attention sur la confusion qui existe souvent quant à l’appellation de cet oiseau.

L’erreur (qui consiste à confondre pingouins et manchots) est d’abord née des marins anglais.

Ces derniers avaient déjà vu des pingouins car ils sont présents sur les côtes anglaises.

En voyant leurs premiers manchots, ils ont fait l’amalgame avec le grand pingouin qu’ils connaissaient, une espèce actuellement disparue.

L’unique espèce de pingouin qu’on peut trouver au Maroc est le pingouin Torda.

Appelé également petit Pingouin (Alca torda) le Pingouin Torda est une espèce d’oiseau de la famille des alcidés. C’est le seul représentant du genre Alca.

C’est un pingouin de l’Atlantique Nord, jusqu’en mer de Barents

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