Cependant bien que nocives pour les oiseaux et les espèces sous-marines, elles sont cependant moins perturbantes et moins néfastes pour les paysages que leurs cousines éoliennes terrestres.

ÉNERGIE RENOUVELABLE , ÉOLIEN OFFSHORE , ÉNERGIE DURABLE

Le potentiel de l’éolien offshore est quasi illimité selon l’AIE (agence internationale de l’énergie) qui s’appuie sur un rapport très complet basé sur une analyse géospatiale.

La production de l’énergie éolienne en mer devrait exploser d’ici 2040 un peu partout dans le monde et pourrait permettre d’atteindre la neutralité carbone en devenant la première source d’électricité de l’Union européenne, actuellement leader de la technologie éolienne en mer.

Ca c’est le discours de l’AIE , en réalité c’est beaucoup moins idyllique que çela.

En effet, il en faudrait un nombre considérable pour produire suffisamment d’électricité.

« Pourquoi consacrer tant d’efforts à un rapport sur l’éolien offshore, une technologie qui, aujourd’hui, fournit juste 0,3 % de l’électricité mondiale ?

Parce que son potentiel est quasi illimité », souligne Fatih Birol, l’actuel directeur l’Agence internationale de l’énergie (AIE) dans un rapport publié vendredi.

Dans les faits pour maintenir une production électrique équivalente c’est juste irréalisable, d’autant plus que c’est un facteur d’énergie intermittent.

L’énergie éolienne en mer pourrait voir ses capacités de production multipliées par 15 d’ici 2040, contribuant à décarboner l’économie mondiale.

Avec des coûts de production actuellement en chute et des progrès technologiques qui décuplent déjà la puissance de ces engins, « ce potentiel est de plus en plus à notre portée.

Mais beaucoup reste à faire, de la part des gouvernements comme des industriels, pour en faire un pilier d’une transition énergétique propre », ajoute cet ancien économiste.

Le marché a crû de près de 30 % par an entre 2010 et 2018.

Ces 5 prochaines années, 150 nouveaux parcs devraient voir le jour.

L’énergie éolienne en mer pourrait voir ses capacités de production multipliées par 15 d’ici 2040, contribuant à décarboner l’économie mondiale, selon l’AIE.

L’éolien offshore permettrait d’atteindre la neutralité carbone

Ce rapport, qui se veut le plus complet produit sur le sujet, propose une analyse géospatiale couplant données satellitaires, étude des vents, topographies et état des technologies, pour cartographier le potentiel mondial.

Résultat, « ce potentiel est partout, en Asie, en Amérique latine, dans certaines parties d’Afrique, d’Australie… », énumère l’une des auteurs, Laura Cozzi, qui souligne que, face à l’enjeu climatique, il faut « toute une palette de technologies ».

L’Europe, pionnière du secteur (le 1er parc éolien a été inauguré au Danemark en 1991, et l’Allemagne et la Grande-Bretagne sont aujourd’hui premiers producteurs au monde), devrait rester le moteur de cet essor, estime l’AIE.

Mais il faudra aussi compter avec la Chine.

Dans l’Union européenne, les parcs offrent aujourd’hui une capacité de près de 20 gigawatts, chiffre qui devrait passer à 130 GW d’ici 2040 à ce stade des mesures et projets.

Cette capacité pourrait atteindre 180 GW et l’éolien offshore devenir la première source d’électricité du continent, si celui-ci veut atteindre la neutralité carbone, souligne l’AIE, qui conseille les pays développés dans leur politique énergétique.

Note de la rédaction : Tous les experts ne sont pas d’accord sur ce que l’on peut espérer de l’énergie éolienne. Il y a des coûts de fabrication, de transport de l’énergie de la mer au continent, le temps de vie et le recyclage etc…

Toutes choses qui doivent rentrer en ligne de compte.

La capacité installée n’est pas la même chose que la production réelle d’énergie sur une année notamment. Loin s’en faut

Plus généralement, il est bon de garder à l’esprit quelques idées qui sont exposées par le défunt David MacKay. .

Quelle superficie serait-il nécessaire pour alimenter en énergie un pays comme le Royaume-Uni avec des énergies renouvelables ?

L’équivalent d’un pays entier
Donc c’est irréalisable, d’autant plus que ces éoliennes sont nocives pour la faune sous-marine et pour les oiseaux, .

Dans ce discours pragmatique,

David MacKay fait le tour des notions de base de mathématiques qui démontrent les inquiétantes limites des options à notre disposition en matière d’énergies renouvelables et explique pourquoi nous devrions tout de même continuer à les explorer

Les éoliennes off shore ne doivent donc qu’êtres utilisées en petites quantités mais ne peuvent pas à elles seules suffire à assurer une production électrique suffisante.

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