Les voici en détails.

Des initiatives pour sauver notre belle planète

Les discours alarmistes expliquent régulièrement que le monde court à sa perte avec le réchauffement climatique, la déforestation et l’épuisement des ressources. 

Si cette menace est bien réelle, il existe des moyens pour l’affronter. 

La preuve par 6…

 Notre bonne vieille Terre est en train de vivre un tournant de son existence. 

La cause : le réchauffement climatique et ses conséquences multiples.

Nous, nous y assistons et en sommes indirectement les victimes, avec une certaine inconscience et en nous croyant innocents. 

Et pourtant nous sommes tous coupables, d’une manière ou d’une autre. 

Et on a beau nous faire des piqûres de rappel chaque année avec la tenue des fameuses COP (Conférence sur le climat), rien n’y fait. 

Les forêts, les océans, la faune, tout ça est en danger par notre faute. 

Mais heureusement, il existe des solutions d’espoir, et on peut tous y participer. 

En voici la preuve par 6… 

 1 Les murailles vertes de Chine et du Sahara

En Chine, il y a la Grande Muraille, cet impressionnant ensemble de fortifications militaires massives mondialement connu. 

Mais depuis peu, la Chine a mis en oeuvre un nouveau projet de Grande Muraille, mais celle-ci sera verte. 

Face à la déforestation massive et la désertifications provoquées par le Grand Bond en Avant, politique économique mise en place par Mao dans les années 1950, la Chine a choisi de rectifier le tir en replantant des forêts. 

Le pays peut ainsi faire face à la désertification et également contrer la progression du désert de Gobi, qui entraîne une perte importante de prairies. 

Le projet, qui vise également à contrer le réchauffement climatique, avance au fil des années et a permis de créer la plus grande forêt artificielle au monde. 

La fin de la mise en place du projet est prévue pour 2074. 

Rendez-vous est pris.

La Chine n’est pas la seule zone concernée par la déforestation massive. 

Confrontés à la même situation, plusieurs états africains ont convenu au début des années 2000 d’opérer une importante plantation d’arbres pour contrer l’avancée du Sahara et dans le même temps améliorer les conditions de vie des populations locales en leur offrant un important écosystème.  

 2 Les fermes verticales ( voir photo)

Une ferme verticale élaborée par la société Sky Greens

Le monde est actuellement concerné par un défi majeur. 

Aujourd’hui, nous sommes 7 milliards sur Terre et le chiffre sera selon les estimations de 9 milliards en 2050. 

Une question inévitable se pose : quelles solutions existent pour nourrir toute l’humanité ? 

Comme nous venons venons de le voir, raser des forêts pour y implanter des champs serait une catastrophe pour la biodiversité. 

C’est pour cela qu’a été imaginé le projet de « fermes verticales ». 

Les « fermes verticales », ce sont ces buildings inhabités qui ont pour fonction d’abriter des cultures en tout genre qu’il s’agisse de rizières, de vergers ou bien encore des potagers ou des champs de blé. 

Ce projet s’inscrit dans le besoin légitime de doubler la production alimentaire. 

Si les végétaux pousseront ici hors-sol, ces fermes verticales présenteront comme avantage l’absence d’utilisation de pesticides, les cultures étant à l’abri des insectes et des bactéries. 

Enfin, du fait que 80% de la population mondiale vivra en 2050 en ville, ces fermes verticales devraient permettre de réduire considérablement le temps de transport entre les villes et les campagnes. 

Que des avantages donc, ce qu’ont bien remarqué des pays comme la Chine, le Japon, Singapour ou encore les États-Unis. 

C’est dans ce dernier pays, à Chicago, qu’a été implantée la première ferme verticale au monde en 2010. 

Au Japon, ce sont près de 300 projets qui sont en cours. 

À Singapour, cité-état ne possédant que très peu de terres cultivables, la société Sky Greens a implanté 550 fermes verticales, de 9 mètres de haut chacune. 

Le futur   a déjà commencé.      . 

3  Des villes autosuffisantes

Masdar, une ville autosuffisante aux Émirats Arabes Unis

C’est aux Émirats Arabes Unis, à quelques kilomètres de la capitale Abu Dabi, qu’a commencé à s’implanter en 2015 la ville nouvelle de Masdar. 

Cette cité est prévue pour accueillir jusqu’à 50 000 habitants et 1500 entreprises d’ici à 2030.

L’objectif de cette ville nouvelle est sur le long terme de ne produire aucune émission de gaz à effet de serre tout en étant autosuffisante en énergie.

Ici, certaines routes sont éclairées par des lampadaires fonctionnant à l’aide de panneaux solaires et tous les bâtiments, sans aucune exception, sont équipés de panneaux photovoltaïques. 

Les moyens de transport les plus utilisés sont le vélo et la marche à pied, mais on y trouve également un système de transports en commun composé de lignes de bus ainsi que d’un tramway écologique.

Toutes les rues sont construites dans le sens du vent dans le but d’avoir une arrivée d’air frais. 

Enfin, l’eau potable de Masdar provient d’une usine de désalinisation d’eau de mer. 

Si Masdar est devenue une ville pionnière de l’autosuffisance, elle devrait servir d’exemple et de modèle à de nombreuses collectivités, à l’image du village d’Almère, aux Pays-Bas. 

À quelques kilomètres d’Amsterdam, cet endroit est devenu en 2017 un village autosuffisant, produisant lui-même ses ressources énergétiques et alimentaires.

4 L’énergie des volcans

Et si les volcans renferment   de l’énergie ? 

L’épuisement total des ressources de pétrole est aujourd’hui estimé à 2041. 

L’urgence est donc de trouver un moyen pour les remplacer. 

Et si parmi les solutions figurent les volcans, qui renfermeraient des énergies renouvelables ? 

C’est en Islande, terre de volcans, que l’idée a été proposée pour la première fois en 2009. 

Le projet consistait alors à forer un réservoir d’eau extrêmement chaude, dans un état appelé « supercritique » et susceptible de contenir 10 fois plus d’énergie que dans de la vapeur d’eau. 

Si le projet tel quel n’a pas abouti (les scientifiques n’ont pas trouvé d’eau « supercritique »), les chercheurs ont fini par trouver de l’eau à 450°C et ont estimé que le puits construit pour les mener sur place pourrait servir à alimenter une centrale géothermique. 

Une solution pour l’Islande qui n’a pas pu atteindre ces derniers temps les objectifs fixés par la COP21. 

Exploiter l’énergie des volcans, le Guatemala y a pensé aussi. 

Dès 2010, le gouvernement de ce petit pays d’Amérique centrale a décidé de mettre en place des centrales géothermiques capables d’exploiter la chaleur du magma. 

L’objectif à terme est que cette énergie soit la source de 60% de l’énergie produite par le pays d’ici à 2022. 

Un procédé écologique qui entre en concurrence directe avec l’hydroélectricité, majoritairement utilisée en Amérique centrale mais ayant des conséquences pour l’environnement humain et animal à cause des barrages construits pour assurer le débit des centrales.                            

5: Des projets pour nettoyer les océans

Des projets pour que les mers et océans ne soient plus des décharges

On a tous en mémoire ces images désastreuses d’immondices flottant à la surface de l’eau. 

Car c’est un fait, les mers et océans sont par endroit de véritables cimetières à ordures. 

Face à la dangerosité évidente pour l’écosystème, plusieurs projets ont été évoqués pour au moins réduire la quantité de déchets présents. 

Parmi eux, celui de Boyan Slat, un néerlandais de 23 ans ( voir notre article Boyan Slat nettoyeur des océans) . 

Le jeune homme a créé la Ocean Cleanup Foundation pour mettre en place dans les océans des barrières flottantes en polyéthylène destinées à retenir les déchets, en plastique notamment. 

C’est ensuite une plateforme d’extraction qui se charge de récupérer les déchets pour les évacuer puis les recycler. 

Après une première expérimentation dans la mer du Nord, c’est dans le Pacifique nord, zone considérée comme un « continent de plastique », que l’installation inventée par Boyan Slate devrait être installée courant 2018. 

D’autres projets similaires ont également été imaginés, tels que le Lady Landfill Skyscraper. 

Ce centre de recyclage flottant, profond de 30 mères, aura lui pour fonction d’aspirer les déchets, de les stocker puis de les recycler.       

6 La domotique

La domotique permet de consommer moins, et sans effort !

Il  est déjà temps d’envisager à quoi ressembleront les maisons du futur.

Ces habitations seront élaborées à partir d’une volonté de respecter l’environnement. 

Cela appartient à un futur très mais une maison où un système vous aide à réduire votre consommation en énergie, ce n’est pas une question de futur mais bien de présent. 

La solution s’appelle la domotique.  

Car économiser du mieux que l’on peut eau, gaz, électricité, c’est bien mais peut-être pas toujours suffisant. 

C’est là que se situe l’intérêt de la domotique, ensemble des techniques de gestion automatisée dans l’habitation. 

Cette solution, prônée notamment par le Grenelle de l’Environnement, va permettre de centraliser les différents systèmes électroniques et techniques présents chez vous tels que l’électroménager, le chauffage, ou encore la sécurité (alarme, interphone). 

Avec la domotique, vous consommerez moins d’électricité et moins d’énergie, votre chauffage sera régulé automatiquement. 

Vous habiterez alors dans une véritable maison intelligente et ferez un geste pour la planète !

 

 

 

 

 

Source : 7*7

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