Ces disparitions sont liées en grande partie à la fonte de la banquise et cela touche plus particulièrement les femelles et les oursons.

Dans la partie ouest de la baie d’Hudson, les ours polaires disparaissent rapidement.

D’après une étude gouvernementale repérée le 23 décembre par l’AFP, il y aurait actuellement 618 spécimens localisés dans cette région du nord du Canada.

En 2016, lors d’un précédent recensement, ils étaient 842. 

« Les déclins constatés correspondent aux prédictions de longue date concernant les effets démographiques du changement climatique sur les ours polaires », ont affirmé les chercheurs auteurs de ce rapport, cités par l’AFP.

Pour arriver à ce chiffre, ces scientifiques ont survolé la localité de Churchill, qui s’est auto proclamée « capitale de l’ours polaire ».

 Ils ont noté que les oursons et les femelles étaient particulièrement touchés par ce déclin.

Cela étant dit, les raisons de cette disparition ne peuvent être confirmées avec certitude : la chasse ou encore le déplacement de ces animaux vers des régions limitrophes pourraient également expliquer ces résultats alarmants.

Les ours ont besoin de banquise, or, elle fond

Une certitude néanmoins : la banquise est indispensable à la survie des ours polaires.

Or, dans cette région du monde, elle ne cesse de fondre, et ce de plus en plus rapidement, en raison du changement climatique.

De quoi faire planer une menace d’extinction sur ces animaux d’ici la fin du siècle, comme le racontait une étude de Nature Climate Change publiée en 2020 (en anglais).

 

 

 

 


Source : Reporterre

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