Il n’y a hélas pas assez d’adoptions et les refuges sont saturés.

Symboliquement célébrée le dernier week-end de juin, avant le top départ des grandes vacances d’été, la journée mondiale contre l’abandon des animaux de compagnie a pour but de sensibiliser le grand public aux ravages de cet acte irresponsable.

Au quotidien,les 270 associations membres de Défense de l’Animalluttent contre ce fléau et trouvent les meilleures familles possible pour placer leurs protégés.

Ils sont toujours trop nombreux chaque année à être abandonnés sur une aire d’autoroute, dans les bois ou devant les portes d’une association de protection des animaux.

Chiens, chats, chatons, chevaux, nouveaux animaux de compagnie,

ils sont malheureusement tous concernés à subir l’irresponsabilité de certains maîtres.

Face à la recrudescence des abandons et aux difficultés rencontrées par certaines de nos associations membres, Défense de l’Animal tire la sonnette d’alarme !

Des refuges épuisés

Les conséquences pour les associations de la crise de la COVID-19 et le contexte géopolitique actuel ont aujourd’hui des conséquences importantes sur les structures d’accueil.

Explosion des abandons, baisse des adoptions, augmentation des frais vétérinaires et des carburants, stagnation des dons et manque de bénévoles… les refuges sont saturés, épuisés, et ce, depuis de nombreux mois déjà. 

Les témoignages s’enchaînent et se ressemblent.

Une majorité de nos associations membres peine à sortir la tête de l’eau et à trouver des solutions pérennes pour tenir leur association à flot.

Cette situation inédite inquiète et met en péril les structures les plus fragiles.

Je ne suis pas sûre qu’on tienne jusqu’à la fin de l’année.

Il y a une liste d’attente pour les abandons car on ne peut pas prendre en charge tous les animaux. 

Chantal Terrasson, présidente de la SPA Sud Alpine(05)

Il y a encore quelques mois on faisait de très belles adoptions.

Mais aujourd’hui, nous n’avons plus aucune demande.

En parallèle, les gens abandonnent leurs animaux sans vergogne.

Poster un commentaire