Vous possédez déjà un chat à la maison et souhaitez en adopter un deuxième ?
Pour que cette cohabitation se déroule sans anicroche, voici les clés qui vous permettront de déchiffrer le sens de la hiérarchie de nos petits compagnons.
Nos félins sont des créatures au comportement bien mystérieux, et leur vie sociale l’est tout autant.
Si ce sont la plupart du temps des solitaires, notamment lors de leurs chasses nocturnes, il leur arrive pourtant de vivre en groupe, par choix ou par nécessité.
Une hiérarchie s’établit alors spontanément entre eux.
Explications.
Un sens de la hiérarchie naturel
Contrairement à ce que l’on pourrait croire, ce n’est pas la domestication qui a obligé ce grand solitaire à cohabiter avec ses congénères.
Il leur arrive de vivre en groupe, par choix ou par nécessité
Les chats sauvages ou errants vivent eux aussi en groupe, bien que leurs liens ne soient pas aussi solides et établis qu’au sein d’une meute de chiens, par exemple.
Dans la nature, la cellule familiale formée par la mère et ses petits prévaut.
Il peut arriver que certains mâles s’y agrègent, et que le clan grandisse au fur et à mesure des générations.
Si l’organisation sociale est très complexe, c’est généralement la femelle alpha, la plus âgée, qui règne sur ses subordonnés.
La position sociale des femelles s’améliore par ailleurs lorsqu’elles ont une portée de chatons.
La hiérarchie féline au sein du foyer
Vous vous demandez lequel de vos matous est le dominant ?
La très grande majorité du temps, il s’agira du premier arrivé, c’est-à-dire votre chat le plus ancien – peu importe son âge ou son sexe.
Celui-ci a en effet ses habitudes et ses aises dans votre demeure, qui est aussi la sienne.
Le nouvel arrivant devra donc se plier à ses règles.
Certains éléments peuvent toutefois venir perturber l’ordre établi.
Pour vous assurer du statut de vos boules de poils, observez-les : le dominant raidit sa démarche et lève ses oreilles bien droites lorsqu’il se dirige vers un dominé qui, en réponse, détournera le regard et baissera ses oreilles, voire évitera de croiser sa route.
Comment favoriser l’harmonie ?
Afin que la vie en commun se passe au mieux, essayez autant que possible de respecter la hiérarchie que vos minets ont établie entre eux.
Ainsi, donnez la priorité au chef de vos chats, par exemple en lui servant ses croquettes en premier ou en jouant d’abord avec lui.
Lorsqu’un nouveau venu arrive, notamment s’il s’agit d’un chaton, vous allez probablement lui accorder beaucoup d’attention, ce qui est tout à fait normal.
Cependant, veillez à ne pas négliger pour autant votre ancien compagnon qui risquerait de mal réagir en le recevant avec grognements, crachats et sifflements.
Habituez-les l’un à l’autre en les présentant de manière répétée.
Pour limiter les tensions, faites en sorte que chacun ait sa propre gamelle dans un espace bien délimité, sa litière individuelle ainsi qu’éventuellement son arbre à chat personnel.
Que faire si mon chat fait la loi à la maison ?
Votre animal n’en fait qu’à sa tête et multiplie les bêtises et caprices ?
Loin d’être un simple trait de caractère, ce comportement est le signe qu’il se considère comme le maître de votre domicile.
Afin de reprendre le contrôle sur votre espace personnel, il vous faut affirmer votre statut dominant.
Montrez-vous ferme et n’hésitez pas à le réprimander s’il envahit votre territoire, par exemple en urinant sur votre lit, en détruisant vos affaires ou en vous empêchant de travailler.
Vous pouvez lui donner une petite tape sur la tête ou le museau sans jamais lui faire mal ni vous montrer violent , vaporiser un peu d’eau sur sa fourrure ou lui dire « non » d’une voix autoritaire, en associant le geste à la parole.
Petit à petit, votre chat devrait comprendre quelle est sa place et corriger ses mauvaises habitudes.
Toutefois, si le problème persiste, n’hésitez pas à consulter un comportementaliste félin.
