
Faudrait-il instaurer en France un impôt pour taxer les propriétaires de chiens comme le font nos voisins d’outre-Rhin?
Cette question scandaleuse est mise sur la table par le gouvernement
Mis en place sur les chiens et les chats par les villes et les communes, cet impôt a rapporté plus de 420 millions d’euros en Allemagne l’an dernier, un montant record.
De quoi donner des idées au gouvernement Barnier pour renflouer les caisses de l’État?
Croquettes, vétérinaire, toilettage… et bientôt un impôt pour les propriétaires des 7,6 millions de chiens en France?
À l’heure où le gouvernement de Michel Barnier cherche à grappiller le moindre centime pour renflouer le budget 2025, cette idée venue d’Allemagne, révélée par Les Échos pourrait-elle faire des petits chez nous?
C’est quoi la taxe « chien »?
Mise en place en Allemagne il y a 10 ans, le montant de cet impôt sur les canidés est décidé par les villes et les communes.
Chaque heureux propriétaire doit enregistrer son animal auprès de sa municipalité.
Et pas question de resquiller au risque de s’exposer à une amende de plusieurs milliers d’euros pour chaque chien non enregistré.
A Berlin, un chien coûte 120€ à son propriétaire chaque année qui s’acquittera de 180 euros pour chaque chien supplémentaire.
A Francfort, c’est un peu moins onéreux d’adopter un animal de compagnie: 102€ par an par chien… mais ce prix peut s’envoler selon la race.
Celles jugées plus dangereuses voient leur impôt grimper: pour un Rottweiller ou un Mastiff, les maîtres doivent débourser 900 euros.
Même logique à Hambourg: comptez 90 euros de taxe pour un chien, mais s’il est classé comme race dangereuse, ce sera 600€.
De quoi faire monter la note finale de cet impôt.
En 2023, cette taxe a généré 421 millions d’euros de recettes outre-Rhin, en hausse de 40% en 10 ans.
En contrepartie de cet impôt, les propriétaires reçoivent une médaille ou un certificat.
A noter que les chiens d’aveugle ou de thérapie sont exonérés par cette taxe.
L’Allemagne n’est pas le seul pays à taxer les propriétaires de chiens note le Figaro, c’est également le cas en Suisse où l’impôt, qui s’élève de 106 et 213 euros par an, dépend du poids et de la taille de l’animal.
En France, Napoléon avait créé un impôt similaire afin de lutter contre la rage, il a été supprimé définitivement en 1971 par Valéry Giscard d’Estaing, alors ministre de l’Économie et des Finances.
Cet impôt générait alors environ 600 000 francs, l’équivalent actuel de près de 711 000 euros.
Voici la pétition à signer contre cette taxe :