Une belle diversité.

LA FLORE 

La flore des Abruzzes est particulièrement riche et variée.

Le seul Parc National de la Majella compte plus de 2100 espèces différentes dont 142 sont endémiques.

Ce parc totalise à lui-seul 65% de la flore des Abruzzes et 37 % de celle de toute l’Italie.

Soldanelle du Calcaire et Bleuet de la Majella sont les plus caractéristiques.

Mais aussi, Dryade, Pavot des Alpes, Edelweiss des Apennins,

Gentiane des Apennins, Aster alpin.
A noter, la présence de la plante carnivore, disons plutôt insectivore : la Pinguicole de Reichembach.

Parmi les arbustes et arbres, on trouve l’If, le Houx, le Sorbier, l’Erable de Lobel et bien sûr, des hêtres qui constituent l’essentiel du paysage forestier naturel, présent vers 1700-1800 mètres d’altitude.

italie1.com vous propose quelques unes de ces milliers d’espèces.

LA FAUNE

La faune sauvage est riche, constituée principalement de cerfs, chamois, renards, loups, ours, sangliers.

Les cerfs sont parfois très accessibles avec des hardes qui s’approchent des villages, sans crainte des humains comme à Villeta Barrea.

Mais la plupart des cerfs se trouvent en montage où ils viennent dans les alpages en fin de soirée tout en restant méfiants sous le regard attentif d’une biche

Les rencontres avec le chamois des Abruzzes, belle sous-espèce de l’Isard des Pyrénées, sont moins fréquentes

L’automne c’est la période du rut du cerf .

C’était un des objectifs de ce voyage.

Le cerf, lors de ses  périodes  d’excitation, laboure la terre, se garnit d’herbes, se vautre dans des souilles et  brame beaucoup.

Et il vient le moment où la biche est féconde.

L’accouplement se fait après plusieurs tentatives et phases d’excitation.

Les loups des Abruzzes sont très discrets, très difficiles à observer en pleine nature.

Le centre du loup de Civitella Alfedana offre la possibilité de les approcher.

Les renards ( voir photo) s’observent assez facilement.

Malheureusement certains jeunes oublient la vie sauvage car nourris au bord des routes par des touristes inconscients.

Les sangliers, comme d’ailleurs les cerfs, constituent une proie pour les loups.

L’ours marsicain ou ours brun des Apennins est aussi une espèce endémique de cette partie de l’Italie et est très menacé.

Etant peu nombreux ( environ 50 individus), ils sont difficiles à voir en pleine nature.

Mais l’ours descend en automne dans les villages à la tombée de la nuit pour se gaver de fruits dans les vergers.

Il est difficile à photographier dans ces conditions.

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