Végétation, faune, flore et Parcs des Alpes françaises
La végétation dans les Alpes françaises dépend de plusieurs facteurs : l’altitude, l’exposition, le climat et la nature du sol.
Généralement les cultures grimpent jusqu’à 1 500 m.
Au-dessus, les conifères sont rois.
Les alpages prennent ensuite le relais de 1 800 à 2 500 m.
À partir de 2 800 m les rochers sont dénudés, laissant juste quelques lichens s’accrocher.
LES ARBRES
Le sapin : il est très présent jusqu’à 1 500 m, puis se fait plus rare.
L’épicéa : on le trouve jusqu’à 2 200 m. Il aime être exposé au froid.
Le pin sylvestre : on le trouve plutôt dans les Alpes du Sud et pas au-delà de 2 000 m.
Le mélèze : il est apprécié et protégé car la chute de ses aiguilles en hiver permet à la lumière de passer et favorise ainsi la pousse des pâturages.
Dans les Alpes du Nord, c’est le royaume du hêtre ; dans les Alpes du Sud, celui du chêne pubescent, des landes de genêts et de buis .
LA FLORE
La flore de haute montagne constitue un jardin unique en France par sa variété : 52 espèces d’orchidées en Chartreuse, 1 750 plantes dans les Écrins, soit le tiers de la flore hexagonale…
L’edelweiss représente le symbole de la flore alpine.
Il ressemble à une étoile très blanche au milieu de laquelle de petites fleurs sont blotties.
Il apprécie le gazon ensoleillé, les failles des rochers et l’altitude (jusqu’à 3 400 m).
Vous trouverez au cours de vos pérégrinations la Gentiane, la soldanelle des Alpes, la lavanderie vraie, l’arnica, le lis martagon, le rhododendron ferrugineux et bien d’autres encore…
LA FAUNE
Sur les pistes, pas beaucoup de chance de rencontrer un chamois.
Le randonneur ou le skieur de fond aura certainement plus de chance.
Il y a quelques années, la faune alpine semblait en perdition.
Depuis la création des réserves et des parcs, la menace semble s’enrayer.
Mais hors des parcs naturels où elle est véritablement protégée, elle voit régulièrement son espace vital réduit et son espace sonore perturbé.
Le passage d’avions à basse altitude et le transport de skieurs en hélicoptère ne sont pas très appréciés par nos amis à plumes et à poils.
Le chamois : ses petites cornes recourbées le rendent facilement reconnaissable.
Très agile et rapide, il est à l’aise dans les passages difficiles et sur les rochers peu accessibles.
Il se déplace souvent en harde, se nourrit d’herbage l’été et d’écorces d’arbre l’hiver.
Le bouquetin : le bouquetin était menacé de disparition.
Le roi Victor-Emmanuel, en créant la réserve du Grand Paradis, sauva l’espèce. Les actions de protection qui suivirent ont éloigné le danger.
Et aussi : le lynx , le lièvre variable , la marmotte , l’aigle royal ou même le loup dans le parc du mercantour ( voir photo)