Au printemps les oiseaux ne subissent pas de pénuries alimentaires.

Donner de la nourriture aux oiseaux pendant l’hiver leur permet de résister au froid.

Mais lorsque le printemps arrive, il convient de perdre cette habitude car elle est néfaste pour les volatiles.

‌Prédateurs, infection, dépendance, régime alimentaire…

Nombreuses sont les raisons de ne pas nourrir les oiseaux quand arrivent les beaux jours.

Confinement ou pas, au printemps, il n’y a pas de pénurie alimentaire pour les volatiles !

Alors ne les tuez pas en voulant bien faire.

Nourrir les oiseaux a des conséquences néfastes

Le confinement a des effets vertueux, en particulier pour Dame Nature.

Fini le bruit assourdissant des voitures et la pollution, on entend enfin les oiseaux chanter en ville.

Si, dans vos jardins ou sur vos balcons, vous mettez à disposition de la nourriture pour les volatiles, sachez que cela n’est plus nécessaire.

Au contraire. La ligue de Protection des oiseaux (LPO) interpelle sur le nourrissage permanent des oiseaux qui peut « avoir des conséquences néfastes et mettre en danger certaines populations d’oiseaux ».

En effet, nourrir les oiseaux quand ce n’est pas l’hiver et que la prédominance des maladies est plus forte augmente la propension des animaux à se rassembler.

Par conséquent, cela peut d’une part, favoriser la propagation des infections comme la salmonellose, et d’autre part attirer les prédateurs.

Une pratique qui rend les oiseaux dépendants

Autre effet négatif du nourrissage, les oiseaux se mettent à pondre plus tôt car ils ont accès à plus de nourriture.

« La demande énergétique des poussins est ainsi décalée par rapport au pic de disponibilité alimentaire, ce qui peut entraîner une surmortalité juvénile, » explique la LPO.

Par ailleurs, cette pratique ne pousse pas les jeunes oiseaux à aller chercher d’eux-mêmes leur nourriture et à passer à un régime à base d’insectes.

Enfin, le nourrissage des oiseaux peut aussi altérer la composition de la communauté aviaire.

C’est-à-dire augmenter la population de certaines espèces et réduire  en parallèle, à travers un processus de compétition, les densités d’autres espèces .

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