Des études montrent que c’est intelligent, de plus cela permet à votre animal de mieux s’adapter et de mieux nous comprendre.

Avouez-le. N’ayez pas honte.

POUR LE CHIEN

Vous aussi vous avez déjà parlé à votre chien comme s’il était un humain.

Vous lui confiez peut-être même vos pensées très personnelles puisqu’il n’a pas la capacité de les divulguer et surtout de vous juger.

Ne vous êtes vous jamais demandé si le fait de parler directement à votre animal de compagnie préféré n’était pas tout aussi bénéfique pour lui que pour vous ?

Vous dites parfois à vos proches qu’il vous comprend.

Ces derniers vous regardent trop souvent comme si vous étiez complètement à côté de la plaque.

Aujourd’hui nous vous donnons quelques arguments de poids pour leur prouver que vous avez raison de le faire.

L’intuition animale

Il a été prouvé scientifiquement à de nombreuses reprises que les animaux, en particulier les chiens avec qui nous cohabitons depuis des siècles, sont capables de grande qualité d’intuition.

Qu’en dépit d’une différence évidente en termes de communication ils étaient en mesure de comprendre, à force de contacts répétés, nos intentions.

Cette intuition universelle leur permet de s’adapter à tout type de langage.

3 bienfaits avérés d’une communication régulière avec son chien sont souvent mis en avant par les professionnels du chien :
– facilitation de la communication
– amélioration de la concentration et de la stimulation
– renforcement naturel de la complicité

Faciliter la communication au quotidien

Commençons par enfoncer une porte ouverte.

Le chien ne communique pas de la même façon qu’un humain.

Là où il privilégie des mimiques faciales, des postures communicatives et éventuellement des vocalises, l’humain utilise principalement la voie verbale pour exprimer son état émotionnel.

Nous sommes donc beaucoup moins ouverts et réceptifs aux canaux alternatifs que nos amis canins.

Par contre, eux sont naturellement tournés vers une compréhension plus globale des autres espèces.

Quels que soient leurs modes de communication.

D’une certaine manière nous pouvons en conclure que les chiens font plus attention à l’intention véhiculée par l’échange que par le message en lui-même.

Ils ne s’attachent pas aux mots.

Ils ne viennent que confirmer par extension tout ce qui a été transmis précédemment.

La puissance des humeurs

N’avez-vous jamais remarqué que l’attitude de votre chien change en fonction de votre humeur ?

Quand vous êtes fâché ou heureux ?

Il n’interagit pas avec vous d’une manière monolithique.

Il va se courber ou vous envoyer des signaux d’apaisement en cas de colère.

Il va faire le fou autour de vous lorsque vous êtes joyeux.

L’intonation joue un rôle primordial.

Faites les test avec votre boule de poil.

Utilisez un mot souvent utilisé avec une voix aiguë et enjouée.

Puis avec une voix grave et menaçante.

Vous constaterez que sa réaction se module en fonction de tous ces paramètres.

La force de l’expérience

En multipliant les échanges verbaux et naturels avec votre compagnon à 4 pattes vous développez chez lui une grande connaissance de votre type de communication : tonalité, débit de parole, gestuelle et posture sont autant de repères pour lui afin d’améliorer sa capacité à interagir avec pertinence avec vous.

Un autre test rigolo à faire chez vous.

Arrêtez tout à coup de faire du bruit.

Si votre animal est réveillé il y a de grandes chances pour qu’il vous observe plus ou moins discrètement pour savoir quoi faire.

Améliorer la stimulation et la concentration

Encore une évidence : les chiens adorent être stimulés et collaborer avec nous.

L’éduquer de façon technique est un bon moyen de développer leurs capacités à se concentrer sur nous et à réagir efficacement à nos sollicitations.

Pourtant cette approche est, tout au moins au départ, artificielle. Elle ne prend pas la place d’une communication toute naturelle et sociale qui ne peut se mettre en place qu’au quotidien.

Mesurer ses intentions

Vous avez un grand rôle à jouer dans cet apprentissage intuitif. Vous pouvez bien entendu vous appuyer sur des acquis éducatifs pour peaufiner vos interactions avec votre chien.

Prenons un ordre basique comme le Assis.

Le but est de lui donner envie de collaborer.

Il est donc nécessaire d’utiliser un ton avenant et stimulant pour lui donner envie de répondre à votre requête.

Un point de vigilance à observer : mesurer bien votre intonation.

Il est indispensable qu’elle soit adaptée à la situation pour éviter des débordements de joie, de colère ou de tristesse.

Votre unique objectif est d’habituer votre chien à réagir de façon juste et concentrée.

Sollicitation = réceptivité

Une équation simple lorsqu’on l’a bien comprise.

Plus vous communiquez avec justesse avec votre chien, plus il comprend rapidement vos attentes.

Que vous ayez besoin de le détourner d’une situation excitante, anxiogène ou conflictuelle, l’expérience acquise au cours d’échanges qualitatifs vous permettront, en tant que duo, de vous comprendre dans une harmonie préservée.

La ritualisation des événements est aussi une bonne pratique à renforcer.

Par exemple annoncer le repas par un Manger ou utiliser le mot Gâteau quand vous êtes sur le point de le récompenser.

Cela fonctionne aussi avec des directives d’interdiction où un Non ou un Stop est accompagné d’une voix ferme voire d’une posture intimant l’arrêt de l’action indésirable.

Renforcer votre complicité

Une dernière évidence : un dialogue se construit à 2.

Parler ensemble

Bien sûr vous devez rester le chef d’orchestre de votre relation complice.

Cependant votre capacité à faire en sorte de comprendre ce que vous raconte votre chien est primordiale pour améliorer la qualité de vos échanges.

Sans être expert en décryptage de langage canin un apprentissage bilatéral ouvre des portes nouvelles et étonnantes.

Plus vous prendrez le temps d’observer votre chien pendant vos échanges et ceux qu’il peut avoir avec d’autres humains, plus il vous sera aisé de réagir de façon juste et mesurée et d’anticiper avec pertinence.

Lui montrer de l’intérêt en parlant avec lui est un signe incroyable de reconnaissance pour un animal social qui est motivé par ce besoin.

Lorsqu’il prend conscience de votre capacité à interagir convenablement avec lui votre lien s’en trouve renforcé.

L’observer pour mieux l’aimer

Si vous prenez un peu de temps tous les jours pour regarder comment il réagit lorsque vous lui parlez vous serez immanquablement surpris par le florilège de signaux qu’il vous envoie : port et mobilité des oreilles, vocalises, postures, grimaces, etc.

A force de l’observer vous saurez décrypter un grand nombre de ses réactions ce qui finira par vous faire rire, même s’il exprime du mécontentement ou de la tristesse.

Votre compagnon canin est bien plus qu’un simple occupant de votre foyer.

Il est un partenaire qui mérite que vous vous attardiez sur lui. Grâce à ces échanges partagés votre affection pour lui se développera à coup sûr.

Ce qui aura un impact positif sur votre complicité.

 

ET POUR LE CHAT ?

Eh non, si vous parlez à votre chat, vous n’êtes pas puéril ou gaga.

Une étude a prouvé que c’était au contraire également un signe d’intelligence !

Voilà une nouvelle qui va ravir les personnes seules confinées avec leur et qui se sont mises à lui parler régulièrement.

Et ceux qui le faisaient aussi avant.

Les chercheurs de l’Université de Chicago ont prouvé que ce comportement était un signe d’intelligence. « Historiquement, l’anthropomorphisme (attribuer des qualités, des réactions humaines à des animaux, des choses ou des phénomènes) a été vu comme un signe d’enfantillage ou de bêtise (…) », décrypte l’étude avant d’affirmer que parler à son animal est en réalité un signe de grande intelligence, d’humanité et d’ouverture d’esprit.

Même si le chat communique de manière non verbale, il le fait via son comportement.

Lorsque vous communiquez avec votre matou, vous montrer que vous tentez de le comprendre et de vous mettre à sa place.

Un signe d’empathie signature d’une belle personnalité en somme.

Parler à son chat pendant le confinement, pas une si bonne idée

Si parler à son chat est plutôt bénéfique en temps normal, pendant le confinement, cela pourrait s’avérer négatif pour votre boule de poils.

En effet, ce n’est pas la période de confinement en soi qui pose problème, mais bien l’après.

Pour le moment, votre chat vous voit 24h/24 à la maison.

Il est heureux de profiter de votre compagnie (ou non, mais ça, on ne peut pas trop le savoir).

Quoi qu’il en soit, il s’habitue à la présence de son maître.

Et on le sait, le chat est un animal fort routinier.

Après le confinement, il va nous voir repartir et cela pourrait créer un manque ou un sentiment d’abandon.

Pauvre petit chat.

N’hésitez pas à faire des sorties progressives pour l’habituer au retour à la normale.

Et si vous devez descendre les poubelles ou ce genre de choses, prenez bien votre temps afin que votre matou reprenne ses bonnes habitudes.

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