Un grand pays avec une superbe diversité.

Le Mexique abrite plus de 33 000 espèces de plantes ou fleurs, dont 1000 sortes de cactus et autant d’orchidées, plus de 2900 espèces de vertébrés dont 520 de mammifères, plus de 1400 espèces d’oiseaux parmi lesquelles 50 espèces d’oiseaux-mouches.

Un des pays dont la biodiversité est la plus riche.

Faune et flore des plateaux

Vers le centre et le sud, une céréale s’accommode des pluies d’été et, sans irrigation, constitue depuis les temps préhistoriques la ressource essentielle qui est le maïs.

Dans les années 1970, on a retrouvé à partir d’une herbe sauvage à graines, tous les stades de développement du maïs, qui a permis aux indigènes de passer de la condition de nomades vivant de la chasse et de la cueillette à celle d’agriculteurs sédentaires beaucoup plus nombreux.

Cette céréale, au rendement de cinq à dix fois supérieur à celui du blé, est la providence des paysans mexicains, qui la consomment sous bien des formes et avant tout, sous celle de tortilla, ou crêpe de maïs, base de la nourriture.

Venant après le maïs, dont la culture est faite par irrigation dans les zones sèches, le haricot brun, ou frijol, est une ressource importante, de même qu’un petit piment très fort, le chile, qui relève habituellement la saveur des aliments.

L’agave ou maguey fournit surtout un jus sucré qui, fermenté, donne une boisson alcoolisée très répandue, le pulque : cette plante grasse peu exigeante qui voisine avec les cactus couvre encore de grands espaces cultivés, sur les plateaux du centre.

L’agave bleu (appelée Agave tequilana Weber) est d’une belle couleur bleue verte avec des feuilles épineuses aux pointes tranchantes et un grand coeur (appelé piña de par sa ressemblance avec le coeur de l’ananas).

C’est à partir du coeur coupé, cuit une cinquantaine d’heures puis broyé que les jus sont extraits et distillés après fermentation pour obtenir le tequila.

Au Yucatán, une variété produit le sisal, dont on utilise les fibres.

Dans les zones déprimées et riches du plateau, on cultive la canne à sucre et le riz (Morelos etc.).

Quant au blé, dont la consommation croît, il est récolté surtout loin dans le Nord-est, où de grands travaux de barrages et de forages ont complètement modifié le milieu végétal semi- aride.

Enfin, les montagnes arrosées portent des conifères lorsque des déboisements inconsidérés ne les ont pas érodées.

Ainsi, des forêts de pins couvrent encore une grande partie des deux Sierras Madré et des volcans du 19ème parallèle.

Au-dessus de 4 500 ou 5 000 m, on trouve les neiges éternelles et les glaciers.

La faune des plateaux était assez pauvre avant les contacts avec l’Europe : pour la chasse, surtout des cervidés, puis divers petits animaux comme le tatou, ou armadillo ( voir photo), le lièvre, etc. ; des oiseaux, depuis l’aigle des sierras (emblème national) jusqu’au charmant oiseau-mouche des terres tempérées, puis des volatiles dont le dindon (domestiqué), ou guajolote, qui était un des deux seuls animaux indigènes d’élevage avec un petit chien à poil ras, rare aujourd’hui.

Les prédateurs sont le coyote, et le loup, que l’on peut entendre hurler le soir en des lieux reculés de la Sierra Madré Occidentale.

Faune et flore des terres basses

La biznaga est une plante très bien adaptée à la vie de ces régions inhospitalières.

La forme sphérique peut réduire au minimum la perte de l’eau par évaporation et la conserver dans ses tissus par la diminution de la surface transpiratoire.

De la même manière, comme le reste des cactus, les biznagas ont de grandes fleurs aromatiques et des couleurs voyantes qui attirent les papillons, les colibris, les chauves – souris, les abeilles et les bourdons qui contribuent à sa pollinisation.

Ses fruits, juteux et secs, sont un aliment pour les reptiles, les oiseaux et les petits mammifères qui aident à la dispersion des graines.

Elles poussent très lentement et requièrent des plantes « nourrices » qui leur fournissent une ombre et une humidité, spécialement durant la germination et leurs premières étapes de croissance.

FAUNE

Si l’aigle était l’emblème préhispanique des hauts plateaux, c’est le tigre qui symbolisait les terres chaudes — en réalité un jaguar, au moins aussi grand que le puma, ou petit lion mexicain au pelage roux.

L’ocelot est un grand chat sauvage de robe mouchetée.

Les cervidés des hautes terres se trouvent aussi dans les brousses tropicales, où il reste encore de vastes despoblados vides d’hommes.

On y voit de grands vols de perroquets verts, des hérons bleus, des flamants roses, des cigognes jabiru, grues à gros bec et toutes sortes d’oiseaux aquatiques (martins-pêcheurs, aigrettes, frégates, etc..) puis, dans les mêmes lagunes et rivières, des caïmans, plus rares à cause de la valeur de leur peau, et des tortues, dont les plus grandes sont d’énormes tortues de mer.

Mais il y a aussi des reptiles, parfois dangereux, comme le serpent à sonnettes.

Les randonneurs pourront admirer de grands troupeaux de cervidés dans le Parc national de San Pedro, situé en Basse Californie et des ours noirs dans le Parc National des Cumbres de Monterrey.

Sans oublier le papillon monarque orangé qui vient se reproduire entre novembre et mars dans l’Etat de Michoacán en provenance du Canada ; nombre estimé à 250 millions de mariposas monarcas (monarques).

La pêche en mer est très riche, d’autant qu’elle était peu pratiquée, malgré la longueur des côtes, en dehors de la pêche sportive, notamment celle du poisson-voile, pour sa membrane verticale dressée hors de l’eau, qui se défend bien et rend, dit-on, la pêche très intéressante.

Les poissons de grande taille ne manquent pas et, de la côte, on voit parfois leurs ébats, par exemple les mantarayas, ou raies gigantesques, qui n’attaquent pas mais peuvent par mégarde vous retourner une grande barque !

Le Mexique est le lieu de prédilection de nombreux oiseaux migrateurs pour un séjour hivernal.

Au large des côtes de la Basse Californie, on pourra voir des baleines grises (heureusement protégées) venues des régions arctiques pour se reproduire dans ses eaux.

Le golfe de Californie abrite un tiers des espèces de mammifères marins du Monde.

Vous pourrez également voir au large des dauphins.

Quantité d’oiseaux nichent dans les régions côtières, en particulier dans les lagunes, estuaires et également dans la péninsule du Yucatán et sur la Côte Pacifique.

La région du rio Lagartos (Nord du Yucatán) est envahie de flamants roses tandis que la Côte Pacifique est le paradis des canards tant pour les chasseurs que pour les observateurs.

La côte Caraïbe est réputée pour la plongée.

Les tortues de mer élisent domicile pour se reproduire sur les places de cette côte ainsi que sur les plages du Pacifique.

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