Qu’appelle t-on la surpêche ou la pêche intensive ?
La surpêche ou pêche intensive, c’est l’action de pêcher trop de poisson , crustacés ou mollusques. .
C’est aussi mettre en danger les capacités de reproduction des espèces marines.
Historique
Depuis 1900 on a multiplié par trente la quantité de poissons pêchés.
Depuis plus de vingt ans, les captures mondiales stagnent autour de 100 millions de tonnes de poissons, pourtant le nombres de bateaux augmentent.
Une seule explication: la surpêche s’accélèrent et les océans se vident.
Quelles sont les différences entre la pêche traditionnelle et la pêche intensive ?
La pêche traditionnelle:
Elle est destinée essentiellement à la consommation locale par des pêcheurs utilisant des embarcations non motorisées ( voile, rame…) ou pratiquants la pêche à pied.
Ils travaillent en prélevant de manière raisonnée, pour nourrir leur famille et pour vendre l’excédent de leurs prises localement.
Il s’agit d’une activité durable.
La pêche intensive
Elle met en jeu des engins lourds
( palangriers, chalutiers…) qui dépeuplent les océans pour alimenter les marchés nationaux et internationaux.
Les bateaux sont capables de pêcher très loin et très profond.
Pourquoi les poissons n’ont pas le temps de se reproduire ?
Les pêcheurs prennent des poissons de plus en plus jeunes qui ne se sont pas reproduits et les
stocks diminuent ou disparaissent.
A quel endroit du globe disparaissent les poissons ?
La zone de pêche la plus exploitée est en Afrique de l’Ouest (Mauritanie, Sénégal…) ,
En effet 1% des navires qui sont pour la plupart exploités par des industries de la pêche chinoise.
réalisent 50% des prises de poissons à eux seuls.
Depuis des années, le nombre de certaines espèces de poissons pêchés dans l’ Atlantique Nord- Est ( Canada , Groenland, Norvège et Islande … ) ne cesse de diminuer , alors que la pression de l’industrie poissonnière n’a cessé d’ augmenter et aussi on pêche beaucoup dans le Pacifique.
Quels sont les espèces de poissons les plus menacées ?
Aujourd’hui au niveau mondial, 80% sont surexploitées .
de plus en plus nombreuses : le thon rouge au même niveau en Méditerranée et dans l’Atlantique, la morue (cabillaud), le haddock, l’anguille d’Europe, l’anchois, l’espadon, le requin…
Trop de bateaux et pas assez de poissons.
Au rythme actuel ,les océans pourraient être vide de poissons dès 2048.
Quelles sont les conséquences de la surpêche ?
Certaines espèces mettent longtemps pour se reproduire ,alors n’ont pas le temps de renouveler leurs effectifs, car des bancs entiers de poissons peuvent être totalement prélevés.
Donc les stocks diminuent ou disparaissent.
Autre conséquences:
Les bateaux se spécialisent en général dans une ou voir plusieurs espèces (ex: chalutier à crevettes), la majeure partie des autres poissons pris dans les filets sont rejetés à la mer morts ou blessés.
Ces poissons sont nommés les « prises accessoires ».
On estime que 20 à 40 millions de tonnes de poissons, requins, invertébrés, oiseaux marins, tortues, phoques, baleines et dauphins sont ainsi tués chaque année accidentellement.
Qui sont les responsables?
Les océans se vident de leurs ressources.
La surpêche, la pollution en un mot: le responsable ?
L’être humain.
A force d’ignorer le problème, l’humain a atteint un seuil des plus critiques.
La surpêche nous concerne tous et c’est pour ceci que nous devons tous faire quelque chose pour sauver les mers et les océans.
Quels sont les moyens pour arrêter la surpêche ?
Mettre en place des réserves marines protégées actuellement elles constituent que 0.6% de la surface totale des océans .
L’objectif est d’atteindre 40%.promouvoir la pêche durable dans les 60% restant.raisonner l’aquaculture: c’est une réponse de substitution à la surpêche mais c’est davantage une menace qu’une solution.
engins de pêche plus sélectifs grâce à la recherche et aux progrès technologiques.
respecter les quotas de pêche établis par l’Union Européenne.
Alors comment se comporter ? Ne plus acheter de poissons ?
Cesser de manger du poisson n’est pas une solution mais en acheter moins et en faisant le bon choix est plus réaliste.
Il est en effet possible en choisissant judicieusement les espèces que l’on va mettre dans l’assiette, de profiter des bienfaits du poisson sans s’exposer aux dangers sanitaires ni aggraver les problèmes écologiques liés à sa consommation.
Fort heureusement, certaines espèces restent en effet peu polluées et ne sont pas menacées d’extinction: l’églefin, l’encornet, le hareng, la limande, le merlan, le lieu noir.
Espèces à éviter : Anchois de France et d’Espagne , cabillaud d’atlantique nord, dorade rose, empereur, espadon, grenadier, plié de manche est, requin, saumon sauvage de l’atlantique , sébaste , thon rouge de la Méditerranée.
Espèces recommandées : Bar de ligne ,chinchard , dorade grise, églefin , Grondin, hareng , lieu noir , limande , lingue franche, merlan , sardine.
Conclusion.
Il sera impossible de reconstituer les populations de poissons pour assurer une pêche durable avant 2040 … et encore, uniquement si on stoppe la politique insensée de la surpêche.