Les ruches sont des magnifiques pharmacies naturelles.

02.12.21

Le rôle des abeilles : un maillon indispensable

Nées il y a 65 millions d’années, les abeilles ont un rôle indispensable dans la pollinisation nécessaire à la reproduction des plantes, mais elles sont éliminées par l’utilisation irréfléchie et sauvage de nombreux pesticides dont les néo-nicotinoïdes : l’immidaclopride, la chlothianidine, la thiametoxame.

La dose létale de ces 3 produits néo-nicotinoïdes n’étant que de quelques milliardièmes de gramme pour une abeille, un simple contact sera fatal à tous les insectes dont nos précieuses abeilles butineuses et fécondeuses.

80 % des végétaux dépendent de la pollinisation 

Quatre-vingts pour cent des espèces végétales dépendent directement de la pollinisation par les insectes. 

Comme agent pollinisateur, l’abeille domestique contribue pour une part importante à cet équilibre.

En ville, une même espèce de plante est souvent fort éloignée, il est donc indispensable qu’un insecte pollinisateur puisse transporter le pollen d’une fleur mâle vers la fleur femelle d’une même espèce.

Les abeilles contribuent à la pollinisation des végétaux, ce qui impacte positivement l’environnement.

Elles participent à près de 80 % de la pollinisation des espèces végétales et sont donc le maillon indispensable à la survie, à l’évolution et à la reproduction des plantes. 

Les productions agricoles et la filière du miel sont également des filières agricoles non négligeables.

Les indispensables abeilles pollinisent 80 % des plantes à fleurs du monde, contribuant ainsi à la survie de nombreuses espèces végétales. 

Pour lutter contre une disparition inéluctable si aucune action n’est menée. 

Heureusement, des associations se sont créées.

Les 3 pesticides néo-nicotinoïdes mortels 

Les abeilles menacées de disparition par l’emploi de plusieurs pesticides néo-nicotinoïdes : l’immidaclopride, la chlothianidine, la thiametoxame.

Connaissant les effets mortels, l’Union Européenne avait toutefois renouvellé et autorisé la commercialisation de ces produits toxiques, malgré les études, les mises en garde, les résultats scientifiques ce qui démontre parfaitement que les intérêts financiers de quelques uns passe avant la santé des populations.

Le 27 avril 2018, les 3 insecticides néonicotinoïdes l’imidaclopride, la clothianidine et le thiaméthoxame les plus utilisés ont été enfin interdits sur toutes les cultures de plein champ et autres utilisations en extérieur…l’usage sous serre restant possible !

13 pays se sont abstenus ou ont voté contre. 

Les fabricants de pesticides qui tuent la planète développent et commercialisent de nouveaux insecticides de la famille des néonicotinoïdes.

La Commission européenne a déclaré « la protection des abeilles est un enjeu important puisqu’elle concerne la biodiversité, la production alimentaire et l’environnement ». 

Quand on confie la santé des populations aux technocrates soudoyés par les groupes industriels qui créent des insecticides neurotoxiques pour les animaux et pour les hommes, il ne faut pas s’étonner que les décisions traînent des années.

Les abeilles en danger de mort 

Un maillon pourtant indispensable

Le rôle des abeilles est de butiner les fleurs et de ramener le pollen à la ruche pour ensuite en faire du nectar, du miel et de la cire.

 Les vents, les abeilles et d’autres insectes assurent la pollinisation des fleurs. 

La pollinisation : c’est le processus de reproduction des fleurs. 

Cette reproduction se fait par le transport du pollen (poudre jaune produit par les étamines) vers le carpelle (organe femelle de la fleur).

La pollinisation : un service écologique rendu par les abeilles et les autres insectes pollinisateurs. 

Les insectes pollinisateurs, en butinant nos nombreuses espèces de plantes à fleurs, favorisent le développement en quantité et en qualité des fruits et des graines produits par nos plantes et nos arbres. 

La conservation d’un équilibre entre les insectes pollinisateurs est également primordiale. 

Toutes les graines et tous les fruits sont essentiels pour perpétuer les espèces végétales, ainsi que pour nourrir de nombreuses variétés d’insectes, d’oiseaux et de mammifères.

Apis Bruoc Sella favorise également la conservation de nos espèces locales domestiques ou sauvages, telles que l’abeille noire, les abeilles sauvages, les bourdons, les syrphes, etc. 

La bonne santé des abeilles est essentielle, car elles sont les sentinelles de l’environnement. 

Tout ce qui peut agresser l’abeille peut également poser de graves problèmes à d’autres pollinisateurs.

Des associations de sauvegarde 

Formées d’apiculteurs et de particuliers amis des précieuses abeilles ces associations regroupent des passionnés unis dans cette démarche afin de préserver cet insecte indispensable à la bio diversité.

L’abeille domestique, Apis mellifera (mot latin : apis « abeille »), est un insecte de l’ordre des Hyménoptères qui comprend plus de 100 000 espèces d’abeilles répertoriées sur la planète. 

Il existerait 2500 variétés d’abeilles en Europe et 1 000 en France selon Cécile Klingler,

« Même les abeilles sauvages déclinent », La Recherche, Sophia Publications, no 436,‎ décembre 2009).

Une abeille pollinisant naturellement une fleur de tournesol qui parfois peut être un piège mortel avec l’utilisation irraisonnée des pesticides néo-nicotinoïdes. 

Le rôle des précieuses abeilles est pourtant essentiel. 

L’abeille contribue à la reproduction de 80 % des espèces de plantes à fleurs. 

La ruche : un chef d’oeuvre architectural 

Les abeilles (Apis mellifera) construisent des alvéoles et des rayons particulièrement solides avec un minimum de cire qui permettent d’y stocker une grande quantité de miel. 

Pour construire leurs rayons de miel, les abeilles utilisent la cire que sécrètent les glandes qu’elles possèdent sous l’abdomen. 

Les abeilles sont de véritables architectes qui aménagent des passages d’une précision absolue de 1,2 cm afin que deux abeilles puissent se croiser dos à dos.

Les mathématiciens depuis des siècles pressentaient que la division en hexagones était plus avantageuse et plus solide que toute autre forme géométrique (carré, cercle, triangle, rectangle, etc.).

L’occupation optimale de l’espace par une forme hexagonale a été démontrée par le théorème du nid d’abeille du professeur Thomas Hales en 1999 puis en 2001 qui prouve que le pavage hexagonal régulier est la forme idéale pour diviser un espace en parties égales. 

Cette partition idéale du plan en surfaces égales possédant le plus petit périmètre avec une perte de structure minimale est aussi la solution la plus économique.

Une ruche : une fantastique pharmacie naturelle 

Le miel et ses vertus est connu depuis la naissance de l’humanité, il possède des qualités antiseptiques, anti-inflammatoires et cicatrisantes…que la médecine officielle redécouvre comme beaucoup d’autres produits naturels non chimiques.

Le miel est utilisé pour soigner efficacement les maux de gorge ou de ventre, soigner des blessures et l’on utilise également le venin des abeilles pour son action sur un certain nombre de pathologies inflammatoires telles que les rhumatismes, l’arthrose, l’arthrite, la sciatique et même la sclérose en plaques.

Evidemment, cette efficacité anti-inflammatoire est contestée par certains experts qui préfèrent les molécules chimiques qui ont fait l’objet d’études scientifiques…et de brevets.

La science a imité les alvéoles des ruches 

La science a imité la forme des alvéoles pour créer des objets

L’homme s’est d’ailleurs inspiré de cette géniale et ingénieuse construction pour créer des objets légers et solides dans l’architecture ou l’aéronautique comme la conception des structures d’avion qui permettent une économie de moyens et de consommation.

Pourquoi les abeilles disparaissent-elles ? 

Tous les insectes sauvages pollinisateurs sont décimés par l’Homme. 

Une étude internationale portant sur 600 champs cultivés selon 41 systèmes différents allant de la monoculture intensive à l’agriculture traditionnelle a été réalisée par des scientifiques. 

Le travail des pollinisateurs sauvages observés par des spécialistes a montré que leur rôle était indispensable.

Malheureusement, les abeilles domestiques ne sont pas les seules à disparaître, car l’homme avec l’usage des pesticides irraisonné et la destruction des zones boisées dans lesquelles ils peuvent évoluer contribue au déclin de ces insectes (mouches, papillons, abeilles sauvages, insectes pollinisateurs, etc.).

Les floraisons de plus en plus précoces dues au changement climatique accélèrent le processus : si la Terre qui a un pouvoir énorme d’adaptation peut s’adapter à ce que nos civilisations modernes lui infligent, c’est l’homme par contre qui est en danger.

Des grains de maïs non OGM dont les graines n’ont pas été traitées initialement par enrobage de substance toxique. 

Le syndrome d’effondrement des colonies 

Le syndrome d’effondrement des colonies : un syndrome de plus en plus inquiétant. 

La disparition des colonies d’abeilles se répand dans de nombreux pays européens depuis plusieurs années, ce phénomène est appelé syndrome d’effondrement des colonies. 

L’Europe va s’appuyer sur l’expertise et les moyens de l’Agence de Sécurité sanitaire de l’Alimentation, de l’Environnement et du Travail (ANSES) pour rechercher des solutions.

D’après les autorités, les causes seraient multiples, resteraient difficiles à identifier, la communauté scientifique ne parviendrait pas à quantifier le problème.

Les données chiffrées, fiables, pérennes en termes de suivi épidémiologique à la fois des populations et des problèmes sanitaires manquent, mais les facteurs à l’origine d’une surmortalité des abeilles sont identifiés et multiples : maladies, parasites, intoxications par les pesticides, conditions climatiques, pollution de l’air, de l’eau et du sol.

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