Une enquête a été ouverte .

26.06.20

Plusieurs dizaines de millions d’abeilles sont mystérieusement mortes dans le comitat de Međimurje, au nord de la Croatie.

Si l’enquête est actuellement en cours, la piste des pesticides, utilisés sur des cultures voisines, semble privilégiée.

L’état de catastrophe naturelle a été déclaré dans la zone touchée.

Des apiculteurs en larmes.

C’est ce que décrit le quotidien croate Jutarnji list à la vue de la catastrophe. 1150 ruches ont été endommagés lundi 9 juin 2020 dans le comitat de Međimurje, au nord de la Croatie, explique le quotidien croate 24 Sata.

Cela représente quelque 60 millions d’abeilles.

Une situation d’une gravité extrême qui a conduit le préfet à déclarer l’état de catastrophe naturelle le 15 juin 2020.

Mais que s’est-il passé ?

Pour l’heure personne ne le sait et une enquête a été ouverte.

Des échantillons de miel, d’abeilles et de champs ont été collectés et sont actuellement analysés pour déterminer la cause exacte de ces dizaines de millions de morts a détaillé l’agence de presse d’État HINA, citée par Jutarnji list.

Les pesticides dans le viseur

De forts soupçons pèsent sur les pesticides diffusés sur des cultures voisines de pomme de terre et de colza a mentionné Ana Pepelko, une apicultrice de Gardinovac, à la télévision nationale HRT et citée par Euractiv.

Le vent était particulièrement fort la semaine du drame, pouvant expliquer la facilité avec laquelle auraient pu être répandus les produits, a détaillé Jutarnji list.

La situation est incompréhensible pour les apiculteurs car s’il s’agissait bien d’insecticide, le scénario aurait été facilement évitable :

“Au cours de la journée, il suffit de demander aux apiculteurs de fermer les ruches si quelque chose de nuisible est en cours de préparation” explique Željko Trupković, président de l’Association des apiculteurs du comitat de Međimurje, à Jutarnji list.

En attendant les résultats des analyses, les apiculteurs seront dédommagés à hauteur de 200 euros par ruche affectée par la catastrophe.

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