Cette peur n'est pas fondée et elle souvent basée sur des superstitions très anciennes.

La peur du loup est ancrée en nous.

Comme un mauvais rêve dont on ne peut se défaire. 

Pourquoi cette crainte est elle aussi présente dans notre culture occidentale ?

Pourquoi le loup s est il offert une telle réputation ? 

C’est la faute aux contes.

C’est la faute à une guerre d’influence.  

Tout le monde a dans un coin de sa tête des images terribles liées aux loups.

Des yeux rouges dans la nuit. Des crocs menaçants . 

Des courses poursuites dans la neige.Des hurlements de la mort au clair de lune. 

D’où vient toute cette imagerie ?

Relayée depuis la nuit des temps par la tradition orale puis ensuite par les contes et fables, la peur du loup a toujours été le fonds de commerce des raconteurs d’histoire. 

Même des penseurs de premier ordre comme Platon , Aristote ou Pline relayaient des légendes fantaisistes liées au loup. 

Prêt à défendre les thèses, par exemple, selon lesquelles le loup disposait d’un regard malfaisant jetant éclairs et paralysies. 

Ajoutez à cela tous les fantasmes autour du loup garou et vous ne pourrez que constater que la peur du loup est bien ancrée dans la culture.  

La nuit, ça fait peur. 

Les psychologues se sont souvent penchés sur cette peur du loup.

Une des conclusions à laquelle ils arrivent, c’est que le loup fait normalement les frais de sa vie nocturne.

Un animal qui rôde lorsque le soleil s’est couché relève de l’anormal.

La chouette ou la chauve souris ont ainsi été désignées comme des animaux maléfiques.  

Ce n’est évidemment pas la seule explication car le loup est un prédateur bien équipé.

Sa mâchoire fait des ravages.

Autant que ses griffes. 

En plus, c’est un animal qui vit en bande.

Et une bande ça amplifie les craintes et ça génère un sentiment d’insécurité.

Le moyen âge a été une période maudite pour le loup.

Associé au diable , on lui a attribué tous les maux du monde, même la peste , les maladies et la famine, ce qui était complètement irrationnel.

Mais dans l’esprit de l’époque  autant de punitions du ciel qui réclamaient des victimes expiatoires.

Le loup est ainsi devenu par une métaphore animale paradoxale un bouc émissaire.

 Tuer le loup c’était tuer le mal . 

Irrationnel donc .  

Dans une interview, Pierre Mannoni , professeur de psychologie à l’université de Nice , explique ces peurs irrationnelles liées aux animaux :

«  On a souvent fantasmé sur certains animaux comme le petit poulpe dont on a fait une pieuvre redoutable, ou les souris par exemple. »

En revanche on ne craint pas les moustiques qui sont pourtant des vecteurs de maladies qui déciment des groupes entiers

Le loup fait donc partie de cette caste d’animaux qui effraie l’homme. 

Il a été décimé, victime d’une répression acharnée et de battues sans pitié.

Aujourd’hui, il a acquis le statut d’espèce protégée. 

Une approche qu’il est parfois difficile de faire défendre dans des régions où  se trouvent des éleveurs. 

Une guerre de prédateurs .  

Des chercheurs affirment que si des hommes détestent le loup, c’est parce qu’il est un rival.

Dans le monde occidental, le loup est longtemps resté le seul prédateur capable de faire régner sa loi à côté d’un autre prédateur l’homme.

Si l’homme a déployé autant d’énergie dans sa chasse au loup, ce serait donc pour préserver son espace vital, son pré carré.

 On retrouve ce genre d’arguments dans l’ouvrage de Jean Marc Moiriceau

«  l’homme contre le loup, une guerre de deux mille ans «  chez Fayard .

Selon lui, cette lutte entre ces deux prédateurs remonte à l’an 800 sous Charlemagne qui a créé une institution dédiée au loup et qui hélas subsiste toujours, la Louveterie pour protéger les habitants et leurs élevages contre les loups. 

Du rival au voleur.  

La peur du loup serait aussi venue avec la sédentarisation de l’homme.

Avant, le loup aurait plutôt été un exemple. 

Les défenseurs du loup en veulent pour exemple les peintures du néolithique ou l’homme chasseur est plein d’admiration pour le loup. 

Mais lorsque le chasseur devient éleveur, ça coince. 

Entre prédateurs, on peut toujours gérer ces conflits, mais lorsqu’on rentre dans le concept de «  propriété «  le loup n’a plus sa place. 

Le rival auquel on se mesure est devenu voleur sanguinaire. 

L’histoire des rapports entre le loup et l’homme est fascinante. 

Les anecdotes truculentes ne manquent pas.

Sans parler des comptes comme les 3 petits cochons ou le petit chaperon rouge.

En conclusion, oui le loup est un redoutable prédateur mais non il n’est normalement pas dangereux pour l’homme car plutôt craintif ,

De plus il a appris à se méfier et à se cacher plutôt que d’aller au contact de l’homme en raison des persécutions que l’homme lui a fait subir mais ça n’a apparemment pas toujours été le cas

En effet, on a trouvé des peintures rupestres du temps où l’homme était chasseur cueilleur et pas encore éleveur ou sur ces fresques ,ce qui ressemblait à des loups étaient à côté des hommes.

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