Le panda géant, adorable végétarien en voie de disparition.
Emblème de WWF , le panda géant est aussi le symbole indéniable de la protection des espèces.
A la naissance, il ne pèse pas bien lourd , n’est pas plus gros qu’un hamster et fait environ 113 grammes en moyenne ,de plus le nouveau né est rose et sans poils , sa fourrure blanche et noire n’apparaît qu’au bout de 3 semaines.
Cependant par la suite, il devient vite l’ours blanc et noir que chacun connaît.
Bien que doté d’un système digestif de prédateur, le panda géant se nourrit à plus de 99% de bambou.
Il ne peut pas survivre dans les endroits où cette plante ne pousse pas .
Il en consomme entre 9 et 18 kg par jour .
Une quantité justifiée par le fait que le bambou est très peu nutritif.
Le panda présente une caractéristique anatomique qui lui permet de manger son aliment préféré , ses pattes avant sont dotées d’os carpiens plus grands que la normale, formant un « faux pouce « qui lui permet de mieux saisir les tiges .
Pour autant, il n’est pas complètement végétarien : à l’occasion, il mange des petits mammifères, lorsqu’il parvient à les attraper.
En effet , le panda est assez paresseux, cela se ressent également pour sa reproduction.
Le panda a besoin d’une forêt intacte.
Celle-ci est également essentielle pour la population locale, qui trouve en elle une source de revenus ainsi qu’un gisement de bois pour le chauffage des maisons et la cuisson des aliments.
Il faut donc élaborer avec les locaux des solutions d’exploitation forestière durable, afin d’enrayer la destruction des habitats des espèces menacées.
Peu de personnes le savent pourtant le panda a un petit frère roux appelé petit panda ou panda éclatant , ce panda roux moins connu que son homonyme noir et blanc est pourtant d’avantage menacé
Il se nourrit aussi principalement de bambou ( 80 a 90 % de son alimentation) .
Cependant les deux espèces ne sont pas vraiment parentes .
Le panda est menacé par le recul de ses habitats .
Depuis le dernier recensement, effectué en 2004 , la population de pandas géants a augmenté de 17% , ce qui ne fait cependant plus que 1860 individus à l’état sauvage.
La réduction de leur habitat leur permet de plus en plus difficilement de se retrouver.
La plupart vivent aujourd’hui dans de petites ceintures forestières peu nombreuses, séparées les unes des autres par des champs , des routes et des villages.
L’émigration d’un îlot forestier de plus en plus difficile et avec ca l’échange de patrimoine génétique est devenu pratiquement impossible.
Près de la moitié des différentes populations comptent moins de 10 individus.
Cette constatation augmente le risque de consanguinité et donne une grande prédisposition aux maladies.
Une floraison désastreuse.
Tous les 15 a 20 ans se produit dans les forêts chinoises un phénomène unique :
Les bambous fleurissent tous en même temps.
Puis , tous les plans d’une même famille meurent .
Autrefois, cet événement ne posait pas grand problème dans la mesure où les pandas migraient vers des territoires plantés d’autres espèces de bambous.
Mais aujourd’hui, dans des îlots de forêt isolés , la situation peut devenir réellement catastrophique.
C’est pourquoi les autorités chinoises ont mis au point un plan de secours de façon à ce qu’en cas de nécessité, les animaux concernés soient regroupés dans des stations spéciales, avant d’être emmenés dans des endroits bien pourvus en bambous.
Braconnage.
Sévèrement réprimée , la chasse au panda géant a pratiquement disparu .
Le braconnage n’en reste pas moins un danger pour l’espèce, l’ursidé se retrouvant parfois pris dans des pièges initialement destinés à d’autres animaux.
En Chine depuis 1980 , WWF œuvre pour leur mascotte et militent activement pour la création et l’agrandissement de réserves dédiées.
Cependant, environ deux tiers des pandas seulement vivent dans de telles structures.
Depuis 2003, l’aire de répartition de ces ursidés a augmenté de 12% atteignant 25 000 km2.
Grâce à leur action, le nombre de pandas est en augmentation.
Le panda selon l’UICN ( union internationale pour la conservation de la nature) la classification du panda a été ramenée de en grand danger à « vulnérable « preuve que ces mesures commencent à porter leurs fruits.
Toutefois, malgré les efforts déployés, la survie du panda géant dans le milieu sauvage n’est pas encore assurée.
WWF contribue également à relier les derniers territoires de repli de l’ursidé par la création de corridors forestiers.
De cette façon, les pandas bénéficieront d’un habitat plus important et pourront passer d’un territoire à l’autre , améliorant ainsi les échanges entre les différentes populations.
Pour ce faire WWF collabore également étroitement avec le gouvernement chinois et l’administration des réserves et soutient les réserves scientifiques et participe à l’amélioration de la gestion des parcs , à l’organisation de patrouilles anti braconnage et à la formation de gardes-chasse .
Ils mènent également un programme de sensibilisation environnementale et travaillent avec la population locale pour élaborer des solutions d’exploitation durable de la forêt , par exemple en se tournant vers d’autres sources de revenus, tels que le tourisme vert ou la vente de fruits ou de miel locaux.
Autre solution, des fours efficaces.
En utilisant des fours efficaces, la population locale est en mesure de réduire sa consommation de bois , réduisant ainsi drastiquement la perte d’habitat des pandas .
Source : WWF légèrement modifiée
