Voici en détails en quoi consiste leurs aides pour telle ou telle maladie.

Animaux de compagnie : chats, chiens, poissons, lapins pourquoi ils sont bons pour notre santé selon la science ?      

Avoir un chien, un chat ou encore un lapin chez soi peut être un vrai bonheur, cerise sur le gâteau, avoir un animal de compagnie est bon pour la santé.    

Les animaux nous rendent heureux c’est un fait et c’est la science qui vous le dit.     

Des études ont prouvé qu’avoir un chien, un chat ou encore un hamster pouvait augmenter les niveaux d’ocytocine aussi appelée hormone de l’amour. 

 L’ocytocine améliore les capacités sociales et fait baisser la tension artérielle et le rythme cardiaque. 

 Voici comment votre animal de compagnie améliore votre santé .  

 LES ANIMAUX DE COMPAGNIE SOULAGENT LES ALLERGIES ET STIMULENT LE SYSTÈME  IMMUNITAIRE.           

Notre système immunitaire est la pour nous protéger des substances dangereuses et libère des anticorps pour supprimer les menaces,  seulement parfois, il réagit de façon excessive et identifie ces choses comme une menace alors qu’elles sont inoffensives.    

Cela cause des réactions allergiques comme avoir les yeux rouges, un nez qui coule et des plaques rouges sur le corps. 

On pourrait penser que vivre avec des animaux poilus pourraient augmenter les risques d’allergies et pourtant c’est tout le contraire : selon une étude publiée en 2017, les nouveaux nés vivant avec des animaux dans leur première année voient leur risque d’attraper de l’asthme baisser .  

Dans une autre étude, des scientifiques ont découvert que caresser un chien durant 18 minutes augmente les immunoglobulines A , des anticorps dans la salive , ce qui est le signe d’un système immunitaire robuste.         

 LES ANIMAUX DE COMPAGNIE NOUS AIDENT À VIVRE PLUS LONGTEMPS.    

 Une étude a suivi 3,4 millions de suédois qui ont entre 40 et 80 ans durant une douzaine d’années

Les scientifiques ont constaté que ceux et celles qui vivent seuls mais avec un animal avaient 33% de chances en moins de mourir des suites d’une maladie cardiovasculaire compare à ceux qui vivent seuls sans animaux.      

 ILS FONT BAISSER NOS NIVEAUX DE STRESS.  

Dans notre société le stress peut être constant, au travail, dans les transports, dans sa vie personnelle.  

La présence d’un animal aimant fait baisser le rythme cardiaque et les hormones du stress.     

Les chiens, chats ou lapins font baisser l’anxiété et augmente le sentiment de sérénité.       

 BON POUR LE CŒUR.        

Avoir un chat ou un chien pourrait bien vous aider à vivre plus longtemps.       

Une étude a révélé que les heureux propriétaires de chats avaient 40% de chance de moins d’avoir une crise cardiaque et avaient 30% de chance de moins de mourir d’une maladie cardiovasculaire. 

Du côté des maîtres  du meilleur ami de l’homme , ils ont plus de chance de survie après une crise cardiaque.    

 UNE AIDE PRÉCIEUSE POUR LES PATIENTS ATTEINTS DE DÉMENCE ET D’ALZHEIMER.          

Les malades atteints de maladies liées à la démence peuvent profiter de manière bénéfique de la présence d’un compagnon canin   

 Le chien peut être entraîné à rapporter les médicaments, les aider à retrouver le chemin de la maison ou encore à leur rappeler de manger. 

 De plus une étude révèle qu’un animal de compagnie peut réduire les problèmes comportementaux chez les malades en améliorant leur humeur générale.     

ON RESTE PLUS EN FORME AVEC UN CHIEN.     

 Une étude réalisée avec plus de 2000 adultes a découvert que les propriétaires de chiens faisaient plus d’exercices en moyenne que les gens qui ne possédaient pas de chiens.    

 Les heureux possesseurs de canidés ont aussi moins de chances d’être obèses .

 De plus chez les seniors ( entre 71 et 82 ans) , on remarque un rythme de pas plus rapide pour ceux qui baladent leur animal.   

AVEC UN CHIEN PLUS BESOIN DE TINDER.     

Une étude a démontré qu’une personne en chaise roulante qui promenait son chien recevait plus de sourires et enclenchait plus de conversations qu’une même personne sans chien .   

Dans une autre étude, des psychothérapeutes ont demandés à des étudiants de regarder 2 vidéos dont une était présentée avec un chien et l’autre avec une personne différente sans compagnon canin . 

Les étudiants ont affirmé qu’ils se sentaient plus à même de confier des informations privées a l’individu présente avec un chien et le voyaient de manière plus positive.   

 COMBATTRE LA DÉPRESSION AVEC UN ANIMAL DE COMPAGNIE.       

La présence d’un petit compagnon aide à combattre la sensation d’isolement et de solitude et nous aide à ressentir des émotions positives.  

 Les animaux sont parfois utilisés , notamment aux États-Unis pour aider à guérir des dépressions.

UN ANIMAL DE COMPAGNIE SOULAGE LES DOULEURS CHRONIQUES.         

De très nombreuses personnes en France et dans le monde vivent avec des douleurs chroniques. 

Une étude a constaté que 34% des patients souffrant de fibromyalgie ont affirmé souffrir moins après avoir passé 10 à 15 minutes avec un chien.   

 DE PLUS NOS ANIMAUX PEUVENT DÉTECTER CERTAINES DE NOS MALADIES.     

 Et si on confiait notre santé a des chiens, des chats et des lamas ? 

Quelques recherches en cours testent le potentiel de certains animaux à aider au diagnostic de cancers et de maladie d’alzheimer.

 L’institut Curie mène depuis septembre un test surprenant : confier la détection du cancer du sein a deux chiens . 

Les chercheurs ont présentés au public ce projet baptisé KDOG à Paris  

Comment cette idée est-elle née ?  

D’une rencontre fortuite entre deux mondes «  une infirmière pendant sa thèse de science a analysé les odeurs propres aux tumeurs, raconte Aurélie Thuleau biologiste à  l’institut Curie et chef de ce projet . 

 Un expert cynophile qui entraînait ses chiens à retrouver des explosifs avait envie de mettre les animaux au service de l’homme , les chiens ont un odorant un million de fois plus puissant que le nez humain     

D’où une équipe pluridisciplinaire mêlant experts cynophiles , chercheurs de l’institut Curie , patientes volontaires … et deux bergers malinois .  

Alors comment se déroule cette première phase de test ?  

«  depuis septembre et jusqu’à février, nous envoyons des échantillons aux chiens dressés . 

 Comme pour un frottis sauf que le laboratoire ce sont des chiens .   

En clair , des lingettes sueur avec laquelle une patiente malade à dormi et d’autres lingettes  saines sont disposées dans des cônes   

 Les chiens y mettent le nez et quand ils repèrent quelque chose , ils s’arrêtent.

«  je l’ai vu et c’est bluffant ! »  Assure la biologiste.       

Ce n’est  que le début mais les retours sont déjà très positifs.   

C’est un projet à la fois original et fédérateur.    

D’abord  parce qu’il touche les amoureux des animaux mais aussi tous ceux qui ont autour d’eux une personne souffrant d’un cancer «  assure la biologiste.    

Et si cette hypothèse est vérifiée par l’étude clinique à plus grande échelle, elle pourrait être une vraie révolution ; car diagnostiquer des cancers du sein grâce aux chiens est à la fois moins coûteux , plus rapide, moins douloureux. 

Mais au-delà ils pourraient aider bien des malades .   

 On connaît les capacités offactives des chiens : aux États-Unis , certains chiens arrivent à repérer à 98 % un cancer de la prostate en reniflant l’urine d’un patient , d’autres des cancers du poumon avec l’haleine.           

Mais la grande avancée si l’expérience est couronnée de succès , c’est que l’on pourra dépister de façon précoce une tumeur avant même de pouvoir la palper .      

La prochaine étape concernera le cancer des ovaires, souvent détecté trop tardivement car les signes précurseurs ( saignements, douleurs au ventre ) sont difficiles à repérer «         

ET LES AUTRES ANIMAUX ?        

Si cette expérience porte ses fruits, elle pose la question du potentiel pour d’autres animaux à aider au diagnostic

«  il est possible que les chats aient également cette capacité à flairer une tumeur, mais ils sont bien plus difficiles à dresser «  reprend Aurélie Thuleau cependant on nous cite de plus en plus de cas de particuliers dont le cancer a été diagnostiqué par leurs chats .    

 De même les rats et les truies pourraient éventuellement mettre leur nez au service de la recherche médicale.

Autre piste intéressante , les abeilles qui pourraient détecter par leur odorat , cancers, tuberculose et diabète selon une étude de la société américaine de chimie .    

Mais qui reste à explorer en France  «  aujourd’hui on utilise les abeilles pour détecter des mines «  souligne Yves Le Conte chercheur à l’institut national de la recherche agronomique (INRA) à Avignon. 

Lui a participé à une expérience intéressante, en dressant des abeilles, elles servaient de démineuses .   

«  si un corps émet des substances chimiques détectables par l’antenne de l’abeille , il est possible en tout cas sur le papier d’imaginer qu’elle puisse repérer une maladie.   

Mais cette hypothèse, pas idiote n’a pas encore été vérifiée de façon scientifique.      

Encore plus étonnant , une étude publiée le mois dernier dans la revue journal of controlled release dévoile que des chercheurs s’inter aux lamas qui pourraient aider à diagnostiquer la maladie d’alzheimer . 

Pierre Lafaye mène des expériences depuis des années pour voir si chameaux, dromadaires , lamas et alpagas peuvent aider à franchir ce grand pas dans la recherche.     

Grâce à eux dans le futur, on pourra peut-être voir si une personne commence à avoir des lésions dans le cerveau.       

«  ces camélidés possèdent dans leur sang des anticorps très particuliers qui peuvent pénétrer dans le cerveau explique le chercheur a l’institut Pasteur , ce qui est très rare «

A quoi cela peut servir ?    

Repérer si oui ou non , des plaques séniles , ces protéines qui détruisent les neurones, marqueurs de cette maladie sont présents dans le cerveau.    

Aujourd’hui on ne peut observer ces plaques que sur des patients décédés et nous n’avons pas les moyens de voir , ni avec une radio , ni avec une IRM , ces signes que la maladie est la .    

 Diagnostic plus précoce  

Comment se déroulent ces tests ?    

 L’idée c’est d’injecter à des souris ces anticorps de lama qui viennent se fixer sur les plaques séniles et les rendent visibles par fluorescence confirmant ainsi que la souris est atteinte par la maladie d’alzheimer .

 On pourrait ainsi diagnostiquer la maladie de façon plus précoce .    

Aujourd’hui le diagnostic intervient dix ans après le début de la maladie regrette le chercheur , c’est une des raisons pour lesquelles les médicaments sont assez inefficaces.  

Comme pour un cancer , plus on prend tôt la maladie, mieux on peut la guérir , même si le chercheur estime qu’avant que des tests soient faits sur des humains, il faudra sans doute attendre des années.

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