Ces coquilles de calcite ont du mal à se dissoudre dans les profondeurs des océans et peuvent entraîner des séismes. Une étude a été réalisée par Science Alert.

Des organismes morts il y a des dizaines de millions d’années.

Dans certaines parties du monde, les tremblements de terre sont particulièrement étudiés pour pouvoir anticiper leur arrivée.

Près de la Nouvelle-zélande par exemple, la zone de subduction d’Hikurangi, qui peut provoquer des tremblements de terre ravageurs d’une magnitude supérieure à 8, est scrutée de près par les scientifiques.

Tout est analysé, même les minuscules organismes marins qui sont enterrés depuis des lustres près de cette faille, dans les profondeurs des océans. 

Selon une récente recherche partagée par Science Alert, des scientifiques viennent en effet de trouver un potentiel lien entre des créatures anciennes enfouies et les événements sismiques dans la région.

Ces créatures, ce sont des petites masses d’organismes marins unicellulaires notamment des foraminifères âgées de dizaines de millions d’années.

En disparaissant, elles laissent derrière elles des coquilles de calcite au rôle insoupçonné.

Friction 

Ces coquilles de calcite ont en fait particulièrement du mal à se dissoudre dans les profondeurs des océans.

En s’accumulant petit à petit, elles pourraient, selon les scientifiques, complètement influencer les mouvements et la friction des plaques ici, la plaque pacifique et la plaque australienne.

Pour l’heure, deux théories existent.

Si la calcite arrive malgré tout à se dissoudre, elle pourrait agir comme un morceau de sucre qui fond dans un thé: tous les petits morceaux favoriseraient le glissement entre les plaques, précise le média scientifique.

D’un autre côté, si la calcite ne fond pas, elle pourrait agir comme un bouchon qui bloque le mouvement de la faille, jusqu’à, un jour, exploser et libérer une énergie brutale.

Une sorte de super tremblement de terre. 

Dans les deux cas, la calcite issue des coquilles de ces petites créatures anciennes semble bel et bien jouer un rôle important.

Désormais, les chercheurs veulent comprendre en quelle quantité et sous quelle forme se trouve la calcite de la zone de subduction d’Hikurangi, pour mieux comprendre son fonctionnement et, peut être, anticiper un prochain cataclysme.

Poster un commentaire