Des chercheurs travaillent sur beaucoup d’espèces mais des tests cognitifs plus poussés sont actuellement effectués sur des souris.

Concrètement, les chercheurs travaillent sur des espèces très variées telles que les oiseaux, les primates, les éléphants, les insectes, les amphibiens, mais aussi de certains animaux de compagnie comme les chiens et les chats.

La communication des cétacés, comme que les baleines ou les dauphins vaut le détour selon les scientifiques. Katie Zacarian, PDG et cofondatrice de ESP précise à ce sujet : 

« Les cétacés sont particulièrement intéressants en raison de leur longue histoire 34 millions d’années  en tant qu’espèce culturelle et d’apprentissage social.

Et parce que  comme la lumière ne se propage pas bien sous l’eau  une grande partie de leur communication est forcée par le canal acoustique. »

À terme, certains observateurs espèrent établir une conversation directe avec des animaux notamment pour les prévenir d’un danger imminent ou pour mieux comprendre leur point de vue.

Mais une question demeure : que nous diraient ces derniers s’ils pouvaient nous parler ?

Il n’est pas certain que la réponse soit agréable à entendre.

Des scientifiques ont eu recours à l’intelligence artificielle pour analyser l’expression des souris.

Depuis très longtemps, l’homme cherche à décoder le langage des animaux.

Une des dernières recherches les plus spectaculaires en la matière a été effectuée en 2016 par Vyacheslav Ryabov, un chercheur russe.

Il affirmait alors que les dauphins « ont un langage parlé hautement développé » comme les humains.

Une nouvelle étude, menée cette fois dans le Delaware, permet de creuser d’avantage le sujet.

Elle s’est focalisée sur le décodage des sons émis par les souris.

Concrètement, l’équipe a recueilli des données sur des groupes de quatre souris comportant deux mâles et deux femelles.

Ils ont interagi pendant cinq heures et l’ensemble de ces échanges étaient toutes enregistrées en vidéo.

Les chercheurs ont ensuite utilisé une intelligence artificielle par apprentissage automatique pour mieux comprendre qui dit quoi et dans quelles circonstances les vocalisations sont émises.

Bientôt un traducteur sur le marché ?

Cette opération a l’air plutôt simple sur le papier mais elle repose en réalité sur un dispositif très élaboré.

Joshua Neunuebel un neuroscientifique qui a travaillé sur ce projet l’a expliqué à nos confrères de Digital Trends :

Pour relier les vocalisations des souris à des actions spécifiques, nous avions besoin de multiples avancées technologiques.

Tout d’abord, nous devions être en mesure d’attribuer des vocalisations spécifiques à des souris individuelles qui interagissaient socialement.

Pour ce faire, nous avons développé un système de localisation des sources sonores qui enregistrait simultanément les vocalisations ultrasonores de souris sur huit microphones différents, ainsi que la position des souris avec une caméra vidéo.

L’analyse effectuée ensuite par l’algorithme n’est pas un vrai outil de traduction selon le chercheur, mais une précieuse aide pour mieux saisir les comportements sociaux des souris.

Joshua Neunuebel espère aussi que ces travaux permettront d’en savoir plus que les circuits cérébraux des humains.

L’avenir semble en tout cas très prometteur en la matière. I

l y a quelques années, Amazon avait rendu un rapport sur notre quotidien dans la décennie à venir, en collaboration avec le célèbre futurologue William Higham. Les prévisions étaient alors euphoriques et le texte estimait que d’ici une décennie des équipes auront réussi à mettre sur le marché un traducteur permettant de parler avec les animaux.

Poster un commentaire