Toutes races confondues, les chiens ont une espérance de vie moyenne située autour de 11-12 ans.
Un chiffre qui peut varier en fonction de la taille, du poids, de la race, de la génétique du chien, mais aussi d’un autre facteur très important.
C’est une question que tous les propriétaires de chiens se sont déjà posée : comment faire pour augmenter l’espérance de vie de son animal de compagnie.
Récemment, des scientifiques se sont penchés sur ce sujet dans une étude publiée dans la revue Evolution, Medicine & Public Health.
Pour mieux comprendre la durée de vie des canidés, des chercheurs de plusieurs institutions américaines ont analysé les données de plus de 21 000 chiens ayant des différences de races, d’âges, de poids, mais aussi au niveau de l’alimentation et de l’activité physique.
Rapidement, les spécialistes ont remarqué qu’un facteur sortait du lot lorsqu’il était question de l’espérance de vie d’un chien : la socialisation, qui passe par la compagnie des humains et la présence d’autres canidés dans son environnement.
L’espérance de vie des chiens augmente grâce aux contacts avec les humains
En effet, selon les chercheurs, ces deux facteurs réunis sont cinq fois plus importants que les autres pour améliorer la santé de l’animal.
« Cela montre que, comme pour de nombreux animaux sociaux, y compris les humains,avoir davantage de compagnons sociaux peut être très important pour la santé du chien« , indique Bri McCoy, biologiste de l’Arizona State University.
Attention cependant, lorsque les scientifiques parlent d’humains, ils sous-entendent des adultes.
Au cours de leur étude, les chercheurs ont aussi remarqué que la présence d’enfants pouvait avoir un impact négatif sur la santé du chien.
Comme l’indiquent les experts, cela peut être dû au fait que les parents passent plus de temps « à s’occuper des enfants » que de leurs animaux de compagnie.
Cet autre facteur important pour la durée de vie des chiens
Plus globalement, les scientifiques assurent que l’espérance de vie des chiens peut augmenter grâce à un foyer stable et une vie sociale développée.
En effet, lorsque les revenus financiers des propriétaires sont trop faibles, la santé des canidés peut être affectée.
« L’adversité financière et domestique » serait alors liée à une moins bonne santé chez l’animal selon les chercheurs.
Cependant, plus de maladies sont décelées chez les familles aisées :
« Plus il y a d’argent disponible, meilleur est l’accès aux soins médicaux, permettant ainsi de diagnostiquer les maladies », expliquent les auteurs de l’étude.
Désormais, les scientifiques veulent poursuivre leurs recherches afin d’en apprendre plus sur le sujet.
« Dans les recherches futures, nous examinerons les dossiers médicaux vétérinaires électroniques, les mesures moléculaires et immunologiques et les tests physiques à domicile pour générer des mesures plus précises de la santé et de la fragilité du chien de compagnie », conclut Noah Snyder-Mackler, psychologue à l’Arizona State University.
