Adieu l’Europe, l’Afrique ou l’Asie.
Le super-continent Pangée, qui existait il y a 340 millions d’années, pourrait se reformer sur Terre dans un futur lointain, selon une étude.
La tectonique des plaques, qui pourrait séparer le continent Africain en deux ..
Mais aussi rassembler tous les continents en un seul gigantesque super-continent.
Et c’est la dernière hypothèse que privilégient des chercheurs dans leur étude publiée dans la revue Nature Geoscience.
Selon les calculs de leur super-ordinateur, en effet, il est possible que le continent unique, Pangée, qui existait sur Terre il y a 340 à 250 millions d’années, soit de retour dans un futur (très) lointain.
Il pourrait s’appeler Pangée Ultime.
Une fusion mortelle des continents
L’idée de ces scientifiques était de prédire l’évolution des plaques continentales à long terme.
Car celles-ci ne sont pas immobiles : elles bougent lentement depuis toujours, sous l’effet de la chaleur stockée à l’intérieur de la Terre qui remonte.
Ainsi, la dernière Pangée aurait mis 200 millions d’années à se former,, et environ la même durée pour se disloquer, et former petit à petit les continents que l’on connaît aujourd’hui.
Et selon ces simulations, dans 250 millions d’années, un nouveau super-continent pourrait voir le jour, qui ressemblerait à une fusion
Mais comme l’indique le site Popular Mecanics, ces mouvements ne sont pas sans effet sur les êtres vivants terrestres, puisqu’ils affectent la température mondiale.
La formation d’une nouvelle Pangée pourrait ainsi avoir un impact désastreux sur le climat, qui pourrait se solder par l’extinction des mammifères (si nous n’avons pas réussi cet exploit nous-même avant).
Le mouvement des plaques, et l’ac volcanique qui en résulte, pourrait charger l’air en CO2, et le rendre irrespirable.
À tel point que 92% des Terres qui seront encore au-dessus du niveau de la mer seraient rendues inhabitables.
Selon leurs calculs, la température pourrait atteindre 35°C de moyenne.
Elle est aujourd’hui d’environ 15°C.
Des animaux ultrarésistants
Notre espèce, à moins d’une capacité d’adaptation extraordinaire, pourra difficilement survivre, sans parler des autres mammifères
D’autres êtres vivants pourraient prendre le relais, comme les tardigrades .
On dit en effet que cet animal microscopique, aux capacités de résistance extraordinaire , ne meurt jamais.
Il se met en dormance : il se vide de son eau et réduit son processus métabolique au strict minimum pour pouvoir se réveiller, plusieurs décennies plus tard, en se réhydratant.
Mais dans tous les cas, selon les prévisions pessimistes des scientifiques, c’est le soleil et l’intensification de ses rayonnements qui causera notre perte
. « Toute vie finira par périr dans une serre incontrôlable une fois que le rayonnement solaire absorbé dépassera l’émission de rayonnement thermique dans plusieurs milliards d’années », écrivent-ils.
Un horizon tout de même très lointain pour véritablement avoir à s’en soucier.