Nous sommes indignés que ce grand défenseur des cétacés ait pu être arrêté de la sorte et risque de finir ses jours en prison. C’est pourquoi il est important de signer la pétition qui récolte déjà 500 000 signatures. Sea Shepherd va lancer une autre pétition. Espérons que ce grand défenseur des animaux sera libéré prochainement.

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Le militant écologiste, Paul Watson, fondateur de l’ONG Sea Shepherd, interpellé dimanche au Groenland, faisait l’objet d’un mandat d’arrêt international émis par le Japon pour « complot en vue d’intrusion sur un baleinier »

L’essentiel

  • Dimanche, le militant écologiste Paul Watson a été interpellé et placé en détention au Groenland par les autorités danoises.

  • Il s’était arrêté à Nuuk, la capitale du territoire, afin de ravitailler son navire en carburant.

  • Il partait en mission avec sa fondation pour « intercepter » le baleinier du Japon dans le Pacifique nord, qui allait chasser dans ce sanctuaire.

  • Ce Canadien de 73 ans, père de 3 enfants, a dédié sa vie à protéger les baleines et autres cétacés menacés.

  • S’il est extradé au Japon, « il finira ses jours dans une prison », assure la présidente de Sea Shepherd France, Lamya Essemlali.

  • Depuis 1986, un moratoire promulgué par la Commission baleinière internationale qui était inquiète de la disparition de l’espèce, interdit la pêche commerciale des baleines.

  • Avec l’Islande et la Norvège, le Japon fait partie des trois derniers pays à continuer cette activité.

  • Paul Watson et ses équipes menaient des actions dans les eaux du monde entier « pour faire respecter » cette interdiction.

·       «Le Japon veut ma peau », affirmait Paul Watson en 2015.

·       « S’il est extradé, il finira ses jours en prison », alerte la présidente de l’ONG en France, Lamya Essemlali, qui dénonce « un guet-apens orchestré par les autorités japonaises ».

Mais pourquoi le Japon veut-il la peau du militant écologiste ?

 Paul Watson humilie le Japon depuis des années »

·       « Depuis des années, Paul Watson humilie le Japon en Antarctique, explique Lamya Essemlali.

Il a sauvé plus de 5.000 baleines, il leur a causé des millions de dollars de pertes.

Le Japon est dans quelque chose qui est de l’ordre de la vengeance. »

·       Une position qui inquiète la présidente de l’association :

« On sait que, s’il est extradé vers le Japon, il subira les pires traitements.

D’autant plus que le pays a déjà été épinglé par l’ONU et Humans Rights Watch pour son système carcéral antidémocratique. »

·       Paul Watson, traqué comme « un tueur en série »

·       Le Japon cherche à arrêter Paul Watson depuis 2012.

Les autorités ont émis un mandat d’arrêt international contre lui, pour « conspiration d’abordage », au moment d’une campagne de Sea Shepherd contre la chasse baleinière en Antarctique.

·       Avec son association, l’activiste canadien a voulu faire respecter un moratoire promulgué en 1986 par la Commission baleinière internationale (CBI) qui interdit la pêche commerciale de l’espèce en voie de disparition.

Ils utilisent des méthodes dites « directes » comme la projection d’objets sur les ponts des navires baleiniers ou « l’abordage ou le sabotage » des bateaux. «

Mais les membres de Sea Shepherd n’ont jamais blessé personne », assure Lamya Essemlali.

·       En 2010, le militant est accusé d’avoir incité un des membres de l’ONG d’être monté à bord d’un baleinier près de Tokyo.

C’est la raison qui aurait permis de déclencher le signalement de police à l’échelle internationale pour son arrestation.

« C’est sûrement le seul motif de la sorte dans l’histoire d’Interpol lance-t-elle.

Normalement, la notice rouge est utilisée pour attraper des criminels de guerre et des tueurs en série. »

·       Un piège » tendu à Paul Watson

·       Malgré l’interdiction de la CBI, trois pays continuent la pêche à la baleine : le Japon, la Norvège, l’Islande, utilisant une dérogation prévue à « des fins scientifiques » pour poursuivre leur activité.

 Mais la Cour internationale de justice de La Haye a condamné la pratique du Japon en 2014, estimant qu’elle s’apparentait à du  »braconnage » », indique la militante.

 Le Japon est ensuite sorti de la CBI et a continué de tuer, mais que dans sa zone de pêche, développe-t-elle.

Le pays ne s’était pas caché qu’il comptait reprendre la chasse commerciale dans les eaux internationales en 2025.

Paul Watson partait en mission pour s’interposer à ce nouveau baleinier parce qu’aucun État n’a eu le courage de le faire. »

·       Lamya Essemlali explique que le « capitaine Watson », « n’avait pas fait de mystères sur ses intentions », pensant être libéré de sa notice rouge qui n’était plus visible

. « Au moment de l’arrestation de Paul, les autorités lui ont indiqué que la notice était simplement camouflée, poursuit-elle.

On a ensuite appris qu’il y avait eu un nouveau mandat d’arrêt par le Japon, sorti au mois de juin 2024 qui expirait en septembre et qui ciblait exclusivement le Danemark.

Ça paraît assez évident qu’il a été victime d’un piège. »

·       Elle ajoute que la police danoise a prétexté un « banal contrôle d’identité des membres de l’équipage pour monter à bord ».

« Pourtant, quatorze policiers et un procureur ont été emmenés exprès depuis Copenhague pour s’occuper de l’arrestation de Paul, affirme-t-elle.

On est sur quelque chose qui a été décidé au plus haut niveau de l’Etat.

C’est une interpellation planifiée. »

D’après l’ONG, le Danemark a aussi « un intérêt » à arrêter l’activiste de 73 ans, car Sea Shepherd s’oppose depuis de nombreuses années à la chasse des dauphins aux îles Féroé.

·       « On se trompe de voyou »

·       « Cette affaire concerne Paul Watson à titre personnel, mais elle concerne aussi le pouvoir que peuvent avoir certains gouvernements.

Si ça devait aller au bout de la démarche d’extradition, ce serait cataclysmique de ce que notre humanité est devenue.

Aujourd’hui, on traite quelqu’un qui a sauvé des baleines comme un criminel.

Pour le Japon, Paul Watson est un terroriste.

Mais on se trompe de voyou.

Ce sont plutôt ceux qui tuent les animaux qui sont des terroristes, pas ceux qui les préservent », tacle Lamya Essemlali·

·       Mardi, la demande de liberté de Paul Watson a été rejetée, mais Emmanuel Macron a assuré « se saisir du dossier ».

La prochaine étape, c’est le 15 août.

Le Danemark statuera sur l’extradition, souffle la militante.

S’il est extradé, on n’aura plus aucune prise. Mais je garde espoir.

Je refuse de me dire que Paul Watson finira ses jours en prison au Japon. »

Adressée à Emmanuel Macron, la pétition réclamant la libération du fondateur de Sea Shepherd a dépassé les 500 000 signatures, jeudi 25 juillet.

Détenu au Groenland depuis son arrestation dimanche 21 juillet, le capitaine Watson risque d’être extradé au Japon où il est poursuivi pour deux incidents survenus en 2010 lors d’une action contre un navire baleinier japonais

Déjà plus de 500 000 personnes ont signé la pétition exigeant la libération du fondateur de Sea Shepherd, Paul Watson.

Le défenseur des océans et farouche opposant à la chasse à la baleine a été arrêté au Groenland, dimanche 21 juillet 2024, sur la base d’un mandat d’arrêt émis par le Japon .

Lancée le lundi suivant par le journaliste Hugo Clément, la pétition est adressée au président de la République, Emmanuel Macron.

Un demi-million de signatures en trois jours

« 500 000 signatures !

Hier nous avons passé la barre du demi-million de signatures en 3 jours !!!

On continue !! Allez la France !!», se félicite l’ONG de défense des océans Sea Shepherd France dans un message publié sur sa page Instagram.

, Sea Shepherd France a annoncé lancer une nouvelle pétition bientôt.

Celle-ci sera « internationale et adressée à la première ministre du Danemark », précise l’ON

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