Le Tadjikistan connaît des problèmes environnementaux mais possède quelques espèces endémiques..

Faune et flore

Le Tadjikistan est réputé au niveau zoologique comme l’un des pays abritant le plus grand nombre de mouflons ( voir photo).

D’après des études conduites en 2010 et 2012, le haut plateau du Pamir compte quelque 2 400 ibex de Sibérie  et 23 700 mouflons de Marco Polo ou argalis.

Une chasse aux trophées de ces animaux emblématiques, rigoureusement contrôlée, se pratique dans certaines zones.

D’aucuns prétendent qu’il s’agirait là d’une entreprise positive car les étrangers paient pour ces circuits des droits très élevés (entre 30 000 et 60 000 $US) qui financent en partie des programmes de protection animale.

Elle aurait également contribué à limiter le braconnage.

Les défenseurs des animaux rejettent cette approche, affirmant que tuer au nom de la préservation n’est jamais acceptable.

Le Pamir héberge un petit nombre de léopards des neiges.

Aux environs du réservoir de Kaïrakkoum (à l’est de Khodjent dans le nord du Tadjikistan), la population des gazelles à goitre est cruellement en danger.

Parmi les nombreuses espèces d’oiseaux, le rollier d’Europe que l’on voit souvent près de Garm, accroche le regard par son brillant plumage turquoise.

On observe aussi des espèces de papillons uniques dans les parages du lac Sarez.

Problèmes environnementaux

Créé en 1992 sur 2,6 millions d’hectares, le parc national tadjik (du Pamir) est le plus grand d’Asie centrale et couvre 18% de la superficie du pays.

Son classement au patrimoine mondial de l’Unesco en 2013 a contribué à consolider son statut.

La pénurie de combustible dans la partie orientale du Pamir a par ailleurs entraîné la disparition du tersken, un maquis à croissance lente, dans un rayon de 100 km autour de Mourgab, accentuant la désertification.

On considère que la population croissante de Mourgab entrave la préservation durable de l’environnement, malgré l’utilisation accrue des énergies solaire et éolienne des éoliennes fournissent aujourd’hui de l’électricité qui fait fonctionner les nouvelles antennes relais de téléphonie mobile.

Enfin, si l’hiver 2017 particulièrement rude a fait oublier le réchauffement climatique, il ne fait aucun doute que les glaciers du Tadjikistan reculent.

 

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