LA FAUNE
La faune et la flore du Yémen apparaissent très pauvres.
Le climat n’est pas le seul en cause.
La combinaison d’une surexploitation de la terre, de la déforestation et de la désertification a porté des coups très durs à l’écosystème local.
Avec beaucoup de chance, vous pourrez apercevoir une hyène, un léopard ou un babouin ( voir photo) .
En revanche, le Yémen dispose d’une très grande variété ornithologique (outre 13 espèces indigènes, il accueille de nombreux oiseaux migrateurs en hiver).
LA FLORE
Sur la Tihama, une agriculture intensive a été développée au pied des montagnes, produisant jusqu’à quatre récoltes par an.
La végétation est diverse, variant des mangroves et des plantes résistantes au sel le long du littoral aux graminées et aux arbustes épars dans les dunes.
Vers l’intérieur, le long des wadi, l’humidité permet aux palmiers et aux acacias de s’épanouir.
Les contreforts des plateaux centraux sont essentiellement occupés par la culture des dattes, des mangues, des bananes et des papayes.
Les terrasses (entre 1 500 et 2 500 m) sont consacrées aux champs de qat (plante narcotique traditionnelle).
Sur les plateaux, les sources favorisent l’exploitation des amandiers, noyers, abricotiers, pêchers, citronniers et autres grenadiers.