Une belle diversité.

 Le plateau de Sanetti qui domine la montagne de Balé est d’origine volcanique.

C’est un espace steppique, à la végétation très rase, parsemé de blocs de basalte recouverts de lichens colorés.

Battu par des vents glaciaux, il n’est pas rare que la température y soit inférieure à 0°.

C’est le royaume de millions de rongeurs qui sont les proies de divers rapaces et du loup d’Abyssinie.

LA FAUNE 

Loup d’Abyssinie ( voir photo)

Les loups d’Abyssinie représentent l’espèce animale emblématique du Plateau de Sanetti où ils sont endémiques.

Seulement au nombre de 250 environ, ils constituent, aujourd’hui, l’espèce de mammifères la plus menacée de disparition de toute l’Afrique.

Bien qu’ils ne soient pas chassés par l’Homme car ils ne présentent aucun caractère nuisible dans leur comportement et dans leur nourriture (exclusivement composée de rongeurs), leur espace vital se voit réduit par la présence humaine et par les troupeaux qui parcourent de plus en plus le Plateau.

Buse augure

Les rapaces animent, en permanence, le ciel de la montagne de Balé, à la recherche des rongeurs.

De couleur noire et blanche et la queue rousse, la buse augure est la plus identifiable.

La chasse de ce rapace est particulièrement efficace.

Rat-taupe

Le rat–taupe géant constitue l’aliment de base des loups  qui, tous les matins, quittent leur meute pour parcourir, individuellement, des kilomètres sur le Plateau, dans une quête incessante et généralement  récompensée de leur mets favori.

Le rat-taupe peut peser jusqu’à 1 kg.

On estime leur nombre à 6000 au km2.

Leur morphologie est assez unique ; leurs yeux « posés » sur le haut de la tête, leur permettent de surveiller l’arrivée éventuelle de leurs prédateurs ailés.

Se nourrissant de racines, de rhizomes et de bulbes, ils creusent, en permanence, des galeries,  exhumant des insectes que des passereaux (plus spécialement des traquets)  toujours à l’affût ne manquent pas de capturer.

Lièvre de Starck

Le lièvre de Starck ne vit que sur les hauts plateaux éthiopiens.

Avec les 11 variétés de rongeurs endémiques au Parc du Balé, il fait partie des proies des loups d’Abyssinie et rapaces diurnes.

Dans les milliers de km de galerie creusés sous terre, on estime qu’ils représentent une biomasse de 2500 kg au km2.

Chevalier aboyeur

Les milieux humides du plateau de Sanetti (marécages et lagunes) accueillent de nombreux canards et limicoles dont on n’imaginerait pas la présence de certains à cette altitude.

Parmi ceux-ci des tadornes casarcas et des chevaliers aboyeurs.

LA FLORE

Lobélie solitaire

Les lobélies géantes sont les seuls végétaux qui se dressent dans ce paysage recouvert d’une maigre végétation rase.

Kniphofia

Une autre plante de cette montagne : la kniphofia dont les fleurs jaunes et orange peuvent de dresser à près de 2 m de haut.

Lobélie géante

Les spectaculaires lobélies géantes (lobelia rynchopetalum) sont endémiques  à cette région.

Leurs troncs, mesurant 3 m de haut environ, se terminent en rosettes de feuilles à structure rayonnante.

Après plusieurs années de « somnolence » apparente de la plante, une hampe qui peut atteindre 9 m se dresse, garnie d’une inflorescence composée de milliers de fleurs violacées.

Après cette spectaculaire manifestation botanique, la plante meurt.

Orgues basaltiques

Les quelques petites élévations de terrain qui animent l’immensité et la nudité du Plateau de Balé trahissent l’origine volcanique du site, parfois sous forme d’orgues basaltiques.

Plateau de Sanetti

Le plateau de Sanetti qui domine la montagne de Balé est d’origine volcanique.

C’est un espace steppique, à la végétation très rase, parsemé de blocs de basalte recouverts de lichens colorés.

Battu par des vents glaciaux, il n’est pas rare que la température y soit inférieure à 0°.

C’est le royaume de millions de rongeurs qui sont les proies de divers rapaces et du loup d’Abyssinie.

 

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