Les voici en détails.

Les 5 choses qui ont (presque) changé pour les animaux en 2018

Rejet de la fourrure par les enseignes de mode, interdictions en chaîne des spectacles avec animaux sauvages, démantèlement du plus grand complexe d’abattoirs de chiens en Corée du Sud… 

Parce qu’il faut aussi savoir regarder le « verre à moitié plein » voici 5 améliorations de part le monde.

1 – Rejet massif des fourrures et des peaux exotiques dans la mode

Le renard argenté, bientôt à l’abri du commerce de fourrure ?

En 2018, les marques de mode ont été nombreuses à se détourner de la fourrure, à l’instar de Versace et Furla en mars, ou encore de Burberry  en septembre. 

La collection printemps-été 2018 de Gucci a marqué la fin de l’utilisation de fourrure par la marque, et le grand couturier Jean-Paul Gaultier a également déclaré y renoncer. 

Chanel a annoncé au mois de décembre 2018 que ses prochaines collections ne contiendraient plus de peaux exotiques, mais l’enseigne n’a pas encore pris officiellement d’engagement clair concernant la fourrure.

Aujourd’hui, pas moins de 958 établissements sont inscrits sur la liste Fur-free retailer répertoriant les marques qui n’utilisent aucune fourrure animale. 

Le phénomène concerne le luxe, mais aussi le prêt à porter : La Redoute, Zara, H&M, C&A, Esprit, Camaïeu, Tara Jarmon… D’autres enseignes, comme Zapa, Sandro, Maje et Claudie Pierlot, restent encore à convaincre.

2 – Vers la fin de la vente des cornes de rhinocéros et de l’ivoire

De moins en moins de rhinocéros braconnés, en Afrique du Sud. 

Une lueur d’espoir pour les pachydermes menacés d’extinction en Afrique ? 

Pour protéger les éléphants, la Chine – premier marché de destination pour les défenses de contrebande – a interdit le commerce de l’ivoire au 1er janvier 2018. 

Hong Kong, où transite une grande partie de l’ivoire au niveau mondial, a pris cette même année une décision identique (entrée en vigueur prévue en 2021). 

Du côté de l’Europe, la législation relative à la vente d’ivoire s’est durcie en 2018 au Royaume-Uni, et bientôt aux Pays-Bas.

Les rhinocéros  tués pour récupérer leurs cornes aux vertus soi-disant aphrodisiaques  sont de moins en moins victimes de braconnage en Afrique du Sud, selon le ministère de l’Environnement.

Cette baisse spectaculaire du nombre de rhinocéros tués  d’un quart en seulement 8 mois  devrait se poursuivre, grâce à d’autres avancées salutaires. 

La grande maison d’enchères Sotheby’s a décidé en novembre 2018 de refuser tout lot contenant des cornes de rhinocéros.

3 – Toujours plus d’interdictions pour les spectacles dégradants

Les courses de chiens, interdites en Uruguay et en Floride. 

Non aux animaux sauvages dans les cirques ! 

Cette revendication, est devenue réalité cette année au Royaume-Uni (entrée en vigueur prévue en 2020) et au Portugal (application progressive jusqu’en 2024). 

Ces pays rejoignent ainsi plus d’une quarantaine de nations interdisant cette pratique avilissante. 

La désaffection du public pour les spectacles cruels est donc bien une tendance de fond, comme en témoigne également la baisse de popularité de la corrida en Espagne.

Outre Atlantique, des milliers de lévriers seront épargnés d’une mort atroce, cou brisé, arrêt cardiaque ou électrocution. 

La Floride  l’Etat américain le plus féru de courses de chiens  et l’Uruguay viennent en effet d’interdire ce type de spectacle. 

En 2019, souhaitons que le Royaume-Uni, l’Australie et la Chine fassent de même !

4 – Les populations des prédateurs menacés repartent à la hausse

En Inde, les effectifs de lion d’Asie en hausse.

De retour sur le territoire français depuis 1992 – après son éradication totale au XIXe siècle, le loup  gris devrait atteindre cet hiver son seuil de viabilité fixé à 500 individus. 

Une très bonne nouvelle pour cette espèce classée comme «  Vulnérable » sur la liste rouge des mammifères menacés en France métropolitaine.

Autre prédateur, autre continent, même constat : en Inde, les lions d’Asie ont vu leur nombre grimper de 500 à 600 sur les trois dernières années. 

Les programmes de soutien aux agriculteurs et de protection de leur habitat n’auront pas été menés en vain. 

La sous-espèce, qui a quasiment disparu du continent au siècle dernier, est classée comme « En danger » sur la liste rouge de l’Union internationale pour la protection de la nature (UICN). 

La situation s’améliore également en 2018 pour le rorqual commun et le gorille des montagnes, selon l’UICN.

5 – La viande de chien perd du terrain

Les abattoirs de chiens ferment, en Corée du Sud. 

Délaissée par les nouvelles générations, la viande de chien fait de moins en moins recette en Corée du Sud. 

C’est la raison pour laquelle les autorités municipales ont amorcé en novembre 2018 le démantèlement du plus grand complexe d’abattage de chiens du pays. 

Une fermeture qui réjouit les défenseurs des animaux, révoltés par la mise à mort des canidés souvent électrocutés sous les yeux de leurs congénères.

Reste encore à la Chine de prendre des mesures en ce sens… 

Selon l’association Animals Asia – aidée par la Fondation 30 Millions d’Amis, 10 millions de chiens et 4 millions de chats y sont abattus chaque année pour leur viande.

Certes, il ne s’agit pas là de révolution en faveur des animaux, et il faudrait que les changements soient plus massifs et plus rapides. 

Il n’en reste pas moins que le découragement ne doit pas être de mise et que chaque pas allant dans le bon sens, aussi petit soit-il, est un pas de plus vers l’objectif à atteindre. 

 

 

 

 

 

Source : 30 Millions d’amis

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