Les chats en questions sont biens remis .

Dans l’Essonne un chat a été très récemment testé positif au covid 19 , certainement contaminé par ses maîtres .ces maîtres rassurent le petit félin est complètement guéri et en pleine forme .

De son côté le Dr Sophie Le Poder virologue à l’hôpital vétérinaire de Maisons Alfort précise que les cas de transmission toujours de l’homme à l’animal restent rares et peuvent êtres évités grâce à l’adoption de mesures préventives .

C’est Florence qui a contacté la fondation 30 millions d’amis.

Pour la première fois en France, un chat a été testé positif au Covid-19.. son chat !.

Sa démarche est motivée par le climat anxiogène que cette annonce dans la presse a provoqué.

Elle veut adresser un message de sérénité pour éviter tout comportement irrationnel :

« Aujourd’hui, Papille est en bonne santé. Elle est même en pleine forme ! se réjouit-elle.

C’est pourquoi, nous souhaitons rassurer les maîtres d’animaux qui craindraient pour leur santé, ou pour celle de leurs petits protégés.

Il faut absolument éviter toute vague d’abandons ».

Papille vit avec Florence, son mari et Brian, leur fils. Pompier volontaire, ce serait lui qui, exposé au Covid-19, a contaminé son entourage.

Même si Florence est la seule personne du foyer a avoir été formellement diagnostiquée positive au virus, par un test sanguin, son mari et son fils ont développé des symptômes de la maladie.

C’est dans ce contexte familial que leur chatte a très certainement contracté elle aussi le virus.

« Les cas d’infection restent vraiment très rares ! »

Nous souhaitons rassurer les maîtres d’animaux. Il faut absolument éviter toute vague d’abandons !

Florence – la maîtresse de Papille

Après avoir câliné sa maîtresse malade pendant ses 12 jours d’alitement, Papille a présenté plusieurs symptômes : légers vomissements, perte d’appétit, déshydratation et apathie.

Pourtant, son vétérinaire ne lui décèle aucune pathologie spécifique, nonobstant quelques signes cliniques respiratoires et digestifs (13/04/2020).

« Agée de 10 ans, notre écaille de tortue ne s’était jamais montrée si amorphe, raconte Brian à 30millionsdamis.fr.

Nous étions persuadés que c’était la fin, mais ne pensions pas au Covid-19. »

Ce n’est que quelques jours plus tard, à la demande du vétérinaire de Papille, que des spécialistes de l’Ecole Nationale Vétérinaire d’Alfort (ENVA) réalisent des prélèvements nasopharyngés et rectaux sur l’animal qui se révèleront positifs au virus.

Au total, le petit félin aura passé cinq jours en observation avant de retrouver ses proches, guéri et revigoré !
Inutile, donc, de céder à la panique selon le Dr Sophie Le Poder, vétérinaire et virologue à l’ENVA :

« Les cas d’infection restent vraiment très rares », rassure la co-auteure de la publication qui à révélé ce premier cas en France.

Dans le monde, seulement 5 chats auraient effectivement été atteints du virus SRAS-CoV-2 sans que l’infection leur soit létale.

Le félin infecté à Hong-Kong n’a lui présenté aucun symptôme.

Celui en Belgique a complètement guéri, à l’instar de Papille en France.

Les deux chats diagnostiqués positifs à New-York, quant à eux, sont en voie de guérison.

À ce stade des connaissances scientifiques, il semble que les chats ne sont pas aisément infectés par le virus.

Mais pour protéger leur animal familier, il est conseillé aux personnes malades du Covid-19 de limiter les contacts étroits avec leur chat.

Une transmission de l’Homme vers l’animal, et non l’inverse

La transmission du SARS-CoV-2 est avant tout inter-humaine.

Dr S. Le Poder – Virologue et vétérinaire à l’ENVA

 

« A la lumière des connaissances scientifiques disponibles, il n’existe aucune preuve que les animaux de compagnie et d’élevage jouent un rôle dans la propagation du virus SARS-CoV-2 » (Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail, 20/04/2020).

« La transmission du SARS-CoV-2 est avant tout inter-humaine, confirme le Dr Le Poder.

Rien ne justifie d’abandonner ses animaux ! ».

L’unité de virologie de l’ENVA réalise actuellement divers projets en partenariat avec d’autres instituts, comme l’Institut Pasteur, notamment pour comprendre les mécanismes de franchissement de la barrière d’espèces des coronavirus.

« Certains sont spécifiquement adaptés à leur espèce hôte, d’autres ont une capacité à changer d’hôte, explique la vétérinaire.

Si l’on veut anticiper d’éventuelles émergences de coronavirus chez l’Homme ou les animaux domestiques, il faut étudier cette problématique. »

Des gestes barrières pour éviter tout risque de transmission

Mais protéger ses animaux de compagnie reste une précaution de bon sens indispensable.

Parce que les rares cas d’infection sont survenus après le contact prolongé de personnes malades, les règles d’hygiène, de distanciation voire d’isolement sont donc à mettre en place systématiquement .

« Les personnes touchées par le Covid-19 doivent éviter les projections (toux, éternuements, postillons) qui pourraient atteindre leur animal et se laver les mains avant de le caresser, préconise le Dr Le Poder.

Il faut également éviter les contacts rapprochés avec la gueule de son animal. »

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