Un propriétaire a réussi à surprendre deux agresseurs qui ont tenté de tuer son cheval, dans un contexte de multiplication de mutilations d’équidés ces derniers mois.
Il n’a pas aperçu leur visage mais estime que ces suspects sont familiers du milieu équestre.
Ces nouveaux éléments pourraient aider les enquêteurs.
Depuis le début de l’année, des dizaines de chevaux ont été retrouvées morts mutilés dans plusieurs départements français.
Quasiment à chaque fois, la même signature : une oreille coupée ou un œil arraché.
Une jument retrouvée morte mutilée vendredi dans le Jura et un cheval égorgé lundi dans les Côtes-d’Armor sont les derniers cas qui s’ajoutent à cette série noire.
Pour l’instant, aucun lien entre ces attaques n’a été établi par les policiers et aucun suspect n’a été arrêté.
Mais un témoignage pourrait éclairer certaines pistes.
« On va revenir »
Jérémie, propriétaire de chevaux à Pedernec dans les Côtes-d’Armor, a réussi à intervenir à temps en faisant fuir deux agresseurs mardi dernier, affirme-t-il sur Europe 1.
« C’était deux hommes.
Je n’ai pas vu de visage, ils n’avaient pas d’accent.
Ça s’est tellement passé vite », explique-t-il.
L’un des individus s’est même adressé à lui. « Ce n’est que le début, on va revenir » a-t-il menacé selon le propriétaire.
Il estime que les agresseurs connaissent bien le milieu équestre.
« Ils avaient une façon d’aborder l’animal en question, il y avait des bonnes connaissances » assure-t-il.
Les deux agresseurs auraient fait des repérages des lieux avant de fuir.
