Un cas de rhinopneumonie équine détecté en Haute-Savoie alors qu’une virulente épidémie sévit en France
Plusieurs équidés revenant d’une compétition internationale à Valence (Espagne) ont présenté des symptômes de la rhinopneumonie, une maladie très contagieuse chez les chevaux.
Toutes les compétitions nationales et internationales en France ont été suspendues jusqu’à la fin du mois.
Un cas de rhinopneumonie, maladie provoquant de fortes fièvres et des symptômes neurologiques chez les chevaux, a été détecté en Haute-Savoie.
Le réseau d’épidémio-surveillance en pathologie équine (Respe) lance une alerte à une virulente épidémie en France afin que la filière prenne des mesures sanitaires préventives pour éviter la propagation du virus.
LE PATIENT ZERO
Le premier cas a été détecté à Valence, en Espagne, fin février alors que plusieurs centaines de chevaux se trouvaient sur place pour une compétition internationale.
Certains sont rentrés chez eux et 150 autres sont toujours bloqués sur place pour des raisons sanitaires.
Parmi ces derniers, « environ la moitié présente ou a présenté des signes cliniques » selon le Respe.
Plusieurs ont été hospitalisés et deux sont morts.
Compétitions annulées
En France, plusieurs foyers ont été confirmés dans des écuries de chevaux rentrant de Valence, notamment dans le Calvados, en Haute-Savoie, dans l’Hérault et en Seine-et-Marne.
Les équidés présentent majoritairement des symptômes respiratoires, mais aucun mort n’a été signalé sur le territoire.
D’autres foyers sont en cours d’investigation alors que des cas ont été confirmés en Suisse.
La filière a pris plusieurs mesures sanitaires pour enrayer la propagation de cette maladie, très contagieuse mais non transmissible à l’homme.
Les compétitions nationales et internationales ainsi que les stages et rassemblements d’équidés ont été suspendus par la Fédération française d’équitation, la Société Hippique Française et la Fédération équestre internationale jusqu’au 28 mars.
« Pour l’heure, même si la vaccination et les rappels vaccinaux restent fortement préconisés sur le territoire, c’est un nouvel élan de solidarité dont nous devons faire preuve pour contrer ce fléau mais aussi de fermeté auprès des autorités espagnoles pour permettre le rapatriement de nos chevaux pour leur sécurité », juge Frédéric Bouix, délégué général de la FFE dans un communiqué.