Une île magnifique et diverse .

LA FAUNE

Du fait de la pratique intensive de la chasse au début de la colonisation et de l’occupation humaine précoce d’une grande partie de l’île, la faune de la Guadeloupe peut sembler relativement pauvre.

Elle présente néanmoins de nombreuses richesses, et offre surtout, en raison de l’insularité, un endémisme très fort.

Le Parc national, avec d’autres structures, contribue à préserver cette faune sauvage particulièrement fragile, notamment au sein du Zoo de Guadeloupe au Parc des Mamelles.

LES MAMMIFÈRES

Les plus caractéristiques de la faune du Parc sont le racoon, petit raton-laveur importé des États-Unis au XIXe siècle, les chauve-souris (treize espèces dont au moins deux uniques au monde), la mangouste ( voir photo) (importée d’Inde) et l’agouti (espèce protégée en voie de disparition).

Plus vu en Guadeloupe depuis le début du XXe siècle, le Lamantin a été réintroduit en 2016 dans la réserve naturelle du Grand Cul-de-sac Marin..

LES OISEAUX

Ils sont nombreux.

Sur terre : le Pic de Guadeloupe, aussi appelé tapeur, seul pic sédentaire des Petites Antilles, oiseaux-mouches, plusieurs espèces de grives, des perdrix, des ramiers, le moucherolles, la paruline, .

En mer et sur le littoral : la frégate, le pélican brun, plusieurs espèces de sternes….

LES REPTILES

Il n’y a pas de serpent en Guadeloupe.

On y trouve des Iguanes, des anolis, et en mer, cinq espèces de tortues marines…

LES CRUSTACÉS

Les animaux de mer langoustes, araignées, crabes de terre et de mer , cigales de mer et dans les cours d’eau et étangs : les crevettes d’eau douce (ouassous), les crabes,

LES INSECTES

Ce sont les animaux les plus représentés bien sûr (surtout le moustique), d’une diversité et d’une originalité exceptionnelles.

Certains peuvent atteindre des tailles très élevées comme le scieur de long, un des plus gros coléoptères du monde, le papillon deuil, les phasmes (cheval à diable).

LA FLORE

Le parc national regroupe trois types de milieux naturels.

LA FORÊT TROPICALE

Elle présente plusieurs niveaux de végétation :

La forêt dense humide recouvre 80 % de la zone cœur du Parc, entre 300 et 1 000 m d’altitude.

C’est une forêt dense et luxuriante de montagne.

On y retrouve de très grands arbres (30 à 35 m): gommier blanc, acomat-boucan, châtaignier ; des arbres moyens (6 à 10 m) : marbri, laurier rose ; des arbustes et herbacées (0 à 10 m): palmiste montagne, balisier, fougère ; de nombreuses plantes suspendues: broméliacées, philodendrons, aile-à-mouche, orchidée; des lianes.

Au-dessus de 1 000 m, se développe une forêt d’altitude, beaucoup plus basse et rabougrie en raison de la forte humidité et de la présence quasi constante de nuages.

Il s’agit d’une végétation faite de savanes humides royaumes des mousses, des lichens, des sphaignes, de plantes plus vigoureuses : mangles-montagnes, ananas-montagne… au milieu desquelles se développent aussi certaines plantes à fleurs : violettes des hauts, fuchsias-montagne, thym-montagne…

LE LITTORAL

La végétation s’y développe beaucoup plus difficilement à cause de la salinité de l’air et du sol, l’ensoleillement et la sécheresse, ainsi que la force du vent.

Les espèces les plus courantes sont le raisinier bord de mer et le poirier.

LA MANGROVE

C’est une forêt littorale inondée en permanence ou ponctuellement par de l’eau douce ou salée. très développée en Guadeloupe en raison de l’importance des récifs coralliens qui protègent une grande partie du littoral de la houle du grand large.

Quelque 3 700 ha sur les 8 000 ha de mangrove de la Guadeloupe ont été intégrés aux cœurs du Parc national en juin 2009.

Les plantes de cette végétation sont essentiellement des palétuviers.

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