La faune et la flore de cet archipel rappelle en un peu plus petit , celle de Madagascar

FAUNE ET FLORE

 

 

Plusieurs mammifères sont endémiques des îles. Le Maki de Mayotte, un lémurien que l’on retrouve uniquement sur cet île, est protégé par la loi française et par la tradition locale.

Une espèce de chauve-souris découverte par David Livingstone en 1863, autrefois abondante, a été ramenée à une population d’environ 120 spécimens, entièrement sur Mohély et sur Anjouan.

Un groupe britannique de préservation a envoyé une expédition pour les Comores en 1992, avec pour objectif d’apporter des spécimens en Grande-Bretagne pour établir une population reproductrice.

22 espèces d’oiseaux sont endémiques à l’archipel, et 17 d’entre elles sont présente uniquement sur les territoires contrôler par l’Union.

Il s’agit notamment du Karthala Scops-hibou, Anjouan Scops-hibou et du Moucherolle de Humblot.

En partie en réponse à des pressions internationales dans les années 1990, le gouvernement de l’Union s’est davantage préoccupé de l’environnement.

Des mesures ont été prises non seulement pour préserver la faune rare, mais aussi pour enrayer la dégradation de l’environnement, notamment sur Anjouan densément peuplée.

Plus précisément, afin de minimiser l’abattage des arbres pour le carburant, le kérosène est subventionné, et des efforts sont en cours pour remplacer la perte de la couverture forestière causée par la distillation de l’Ylang-ylang pour le parfum.

Le Fonds de soutien au développement communautaire, parrainé par l’Association internationale de développement (IDA, une filiale de la Banque mondiale) et le gouvernement comorien, s’emploie à améliorer l’approvisionnement en eau dans les îles.

 

LA FAUNE

Ces îles possèdent, comme les autres îles de la région, de nombreuses espèces endémiques.

Quelques unes des espèces les plus remarquables.

Roussette de Livingston : très grande chauve-souris endémique diurne et frugivore.
Maki : petit lémurien (Kima en shikomori)
Scolopendre : mille-pattes venimeux pouvant atteindre 25 centimètres de long
Cœlacanthe : poisson osseux dont on connaît des fossiles de plus de 300 millions d’années
Gecko : petit lézard qui se nourrit d’insectes et que l’on trouve accroché au plafond des maisons.
Dauphin à bec : une colonie est visible, presque tous les jours en matinée, de la plage d’Itsandra, à proximité de Moroni, mais il en existe beaucoup d’autres.
Tortue verte : surtout sur Mohéli et Mayotte où elles viennent encore pondre.
Tangue : ressemble à un hérisson mais de la famille des ratons laveurs (Tanrec Ecaudatus, originaire de Madagascar)
On y trouve également le fameux poisson clown ( voir photo) representé par Nemo.

On ne trouvera aux Comores aucun grand animal d’Afrique, pourtant très proche: (éléphant, girafe, lion, crocodile, zèbre ou antilope).

 

LA FLORE

Il existe aux Comores de nombreux écosystèmes tropicaux qui dépendent principalement de l’altitude.

On y trouve de nombreuses plantes tropicales dont bon nombre sont endémiques.

Comme la plupart des îles, la diversité de la flore locale subit deux pressions, d’une part sur la diminution des espaces disponibles par la réductions des biotopes dues à l’envahissement des humains sur des zones autrefois plus sauvages et d’autre part à l’intrusion de plantes exotiques envahissantes telles les goyaviers.

La flore avait été peu étudiée dans le passé en raison du fort pouvoir attractif de la grande île de Madagascar sur les botanistes.

Cependant depuis 1996, des inventaires systématiques ont été réalisés d’abord à Mayotte, puis à la Grande Comores, Mohély et Anjouan (programme en cours 2009 : Biodiversité cachée des îles de l’Océan Indien).

Les efforts pour la préservation sont cependant très insuffisants pour préserver les zones les plus riches, et des bouleversements des biotopes sont à prévoir pour les années à venir.

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