Une région vaste et variée . Sa faune et sa flore le sont aussi .

Géologie

 

L’aspect général des Appalaches est celui d’un plateau couvert de chaînons parallèles, analogues, dans leur disposition, aux chaînes du Jura.

II faut remarquer cependant que la composition géologique n’est pas la même; car les terrains cambriens, siluriens, dévoniens dominent à l’Ouest.

Les montagnes américaines, comme le système franco-helvétique, ont une pente beaucoup plus raide à l’Est qu’à l’Ouest; leur axe est dirigé du Nord-Est au Sud-Ouest.

Elles s’écartent de la mer à mesure qu’on s’avance au Sud.

Ainsi, dans la Nouvelle-Angleterre, la plaine littorale n’a que 90 km de largeur moyenne; dans la Caroline du Sud on trouve au contraire une lisière de 330 km. Enfin, c’est également vers le Sud que se trouvent les plus grandes altitudes,

Au centre, le plateau est moins haut,

D’après une comparaison assez parlante, ces longues rangées de collines et de montagnes alignées ressemblent aux vagues d’un océan qui aurait été soudainement figé.

Une profonde dépression, combe gigantesque qu’on appelle quelquefois l’axe négatif du système ou grande vallée des Alleghanies, existe au coeur même de ces montagnes.

Dans la région septentrionale, elle recèle le lac Champlain et l’Hudson supérieur, dans la partie centrale le Susquehanna, le Potomac et le Kanawha, au Sud le Tennessee.

Large de 30 km dans les deux premières sections, elle en atteint 90 dans la dernière.

Les cluses par lesquelles les eaux se frayent un passage vers l’Océan Atlantique ou vers le Mississippi sont célèbres par leur aspect grandiose.

Elles peuvent nous servir de point de repère pour diviser les Appalaches en sections que nous étudierons successivement.

Les Appalaches du Nord vont au Saint-Laurent, à la trouée de l’Hudson, on les appelle aussi montagnes de la Nouvelle-Angleterre.

Les Appalaches du centre s’étendent de la trouée du Hudson à la cluse de Kanawha. Les Appalaches du Sud s’allongent jusqu’aux collines puis jusqu’aux plaines de l’Alabama.

La flore et la faune

Les Appalaches fournissent en outre de beaux bois de construction.

Les cèdres, les bouleaux, les aulnes, les hêtres, les frênes, les mélèzes, sont les principales essences de la section septentrionale.

Au centre, les futaies sont composées d’érables, de châtaigniers et surtout de cerisiers qui, dans la Virginie occidentale, suffisent à peupler exclusivement des aires très étendues.

Dans la partie méridionale : les chênes, les châtaigniers, les lauriers, le peuplier blanc, le pin jaune, le pin blanc, le platane, etc., s’élèvent à de grandes hauteurs dans d’inextricables fourrés de plantes grimpantes, de lianes, de bouquets touffus ou la gentiane marie ses clochettes bleues aux fleurs blanches et rouges du nénuphar et aux bouquets de rhododendrons.

C’est des Appalaches que vient l’azalée.

La faune est aussi variée que la flore; les ours ( voir photo), les loups, et les chats sauvages existent encore dans ces forêts.

Mais ce ne sont plus les Appalaches qui les chassent.

Ces Indiens dont le nom a été donné aux montagnes ont totalement disparu depuis longtemps.

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