Une diversité sous marine exceptionnelle.

Une nature sauvage préservée

Saint Barth est une terre rocheuse et montagneuse, bordée par l’océan Atlantique. 

Son climat tropical maritime la rend assez aride et lorsqu’il y a des averses, elles sont de courte durée.

 La flore n’est donc pas très dense !

Elle n’en est pas moins intéressante et rappelle celle de la Corse, l’exotisme en plus.

 Cactus, hibiscus, aloès et orchidées se mêlent à des espèces d’arbres diverses comme, le gaïac, le flamboyant, le tamarinier, le quenettier ou le latanier, un type de cocotier qui fut importé au XIXème, dont les feuilles sont utilisées pour tresser chapeaux et corbeilles.

 Leurs couleurs, flamboyantes pendant la saison sèche, transforment l’île en un jardin tropical qui enveloppe de longues plages de sable blanc comme celles de Saline ou des Flamands.

Un univers sous-marin d’une richesse exceptionnelle

À Saint Barth, les fonds marins sont spectaculaires et une partie classés réserve naturelle.

Y passer des vacances sans s’initier à la plongée serait dommage! 

Vous manqueriez alors les merveilleux récifs coralliens restaurés par l’association Coral Restoration Saint-Barth.

 Cette association s’est engagée afin que les coraux de l’île soient préservés.

 Elle a mis en place des dômes qui favorisent leur développement. 

Dans ces nurseries placées près des récifs, le corail devient l’abri de nombreuses espèces sous-marines, crabes, tortues et poissons tropicaux.

Vous assistez à un ballet idyllique lorsque vous faites du snorkeling ou lors de vos sorties en mer.

 L’eau, une denrée rare

Ni rivière ni ruisseau sur l’île…

 L’eau potable est importée ou est issue du dessalement de l’eau de mer ou de la récupération des eaux de pluie : c’est donc une denrée rare… et précieuse ! 

Un petit effort de civisme s’impose : évitez de laisser couler le robinet au moment de la douche ou du brossage des dents.

La faune

Plutôt sèche, sans cours d’eau, Saint-Barth n’est pas recouverte comme d’autres îles tropicales par un épais tapis de végétation. 

Si les jardins des villas sont souvent foisonnants, la forêt d’origine a été abattue il y a bien longtemps par les colons. 

Quant aux chèvres, nombreuses et en liberté, elles ont contribué à réduire la flore.

 Les cyclones causent aussi des ravages épisodiques, même si les cocotiers et les frangipaniers (aux fleurs divinement parfumées) résistent bien. 

On trouve aussi plantes grasses (aloès) et cactées, notamment des « têtes à l’Anglais », cette drôle d’espèce prolongée par un céphalium (appendice arrondi) tout rouge ! 

Les jolis lataniers, de la famille des palmiers, ont été introduits à Saint-Barth en 1890 par un religieux : leurs palmes servaient à la vannerie locale (chapeaux, corbeilles, etc.). 

Sur certaines plages, on trouve des raisiniers bord de mer (Coccoloba) aux larges feuilles rondes. 

Ailleurs, quelques pans de mangrove ont survécu sur le littoral, enserrant souvent de petites lagunes aux eaux saumâtres fréquentées en hiver par les oiseaux migrateurs.

L’île abrite 13 espèces d’oiseaux nicheurs, ce qui est à la fois peu, comparé aux continents, et pas mal pour une terre isolée. 

Mentionnons le pélican (qui a donné son nom amérindien à l’île), mais aussi les élégants pailles-en-queue,à la longue traîne caudale, ainsi que plusieurs espèces de sternes et noddis appréciant la solitude des îlets. 

On trouve aussi sur l’île salamandres, lézards (appelés anolis), tortues terrestres (charbonnières), originaires d’Amérique du Sud, et 4 espèces de serpents (dont 2 invasives), toutes inoffensives.

Parmi elles : un tout petit serpent endémique aveugle très mal connu, et la couresse du banc d’Anguilla, alias la « couleuvre à Bon Dieu ».

2 sortes d’iguanes cohabitent, comme en Guadeloupe : l’endémique des Petites Antilles et l’iguane commun, importé d’Amérique centrale, qui tend à la remplacer en s’hybridant.

Sous la surface des eaux, la richesse de la faune est évidente, même si l’invasion du poisson-lion, une sorte de grande rascasse vorace originaire de l’océan Indien bardée de dangereux éperons empoisonnés , menace l’équilibre de l’écosystème, comme désormais partout aux Antilles. 

À Saint-Barth, on peut rencontrer 3 espèces de tortues marines, en particulier les tortues vertes, faciles à repérer dans le port de Gustavia ou en snorkelling, par exemple à la plage de Saint-Jean.

 Des tortues vertes et imbriquées viennent aussi pondre sur les plages. 

Entre janvier et juin (et surtout mars), il est possible de voir des baleines à bosse ( voir photo) les observations sont plus fréquentes au large de la côte nord-orientale.

Les chèvres

En 2002-2004, les chèvres sauvages de l’îlet de Fourchue ont été éradiquées.

Résultat : la végétation s’est régénérée, permettant aux sols de se stabiliser, à des espèces d’oiseaux disparues de l’îlot de revenir nicher, aux eaux côtières de voir leur qualité s’améliorer, aux herbiers marins de se redévelopper et au nombre de tortues d’augmenter.

Une jolie réaction en chaîne vertueuse !

 

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