Cette faune et cette flore a l’image de la diversité naturelle de l’île est très variée.

LA FAUNE

Oiseaux et insectes constituent l’essentiel de la faune de l’île.

Les tortues ou le dodo ont été décimés dans les premiers temps de la colonisation.

Toutes les espèces souffrent aujourd’hui de la raréfaction de leurs espaces naturels (déforestations, urbanisation).

Cependant, l’avifaune compte encore de spectaculaires espèces endémiques ou indigènes comme le tuit-tuit (l’Echenilleur de la Réunion) ( voir photo), les passereaux tec-tec et le zoizeau de la Vierge

Les reptiles prospèrent (572 espèces différentes) ainsi que le tangue, une sorte de hérisson importé de Madagascar, dont les dimensions respectables et la chair en font un met très apprécié des Réunionnais.

La faune sous-marine réserve de belles surprises en dépit de la fragilité du récif corallien, avec l’Idole des Maures, le Cordon mauresque, le Chirurgien bagnard, le Poisson trompette, la Demoiselle à bandes noires, le Mérou gâteau de cire, qui constituent une population bigarrée, parfois féroce…

LA FLORE

À l’origine, le sol volcanique de La Réunion composé de basalte en décomposition a généreusement accueilli les plantes des îles plus anciennes aux graines déposées par les alizés ou les oiseaux marins.

Des millénaires durant, cette végétation primaire composée de 230 espèces endémiques a prospéré à l’abri de toute intervention humaine.

L’arrivée des colons, l’introduction au XVIIIe siècle de plantes à fleurs et d’arbres exogènes a certes modifié le paysage végétal d’origine mais 30 % des terres sont encore couvertes d’une flore endémique.

Les 2/5e de l’île sont couverts de forêts.

La mosaïque des microclimats et les reliefs abrupts ont favorisé une implantation en étage.

Le littoral est essentiellement occupé par les essences importées : filaos, pins tropicaux, flamboyants, agaves d’Amérique.

La forêt de Bois de couleurs concentre les trésors végétaux de l’île aux noms très imagés : l’Ananas marron, le Bois de savon, le Gros Bois d’oiseau, le Bois d’éponge, le Palmiste poison…

Les plantes épiphytes composent la forêt humide des Hauts : fougères arborescentes, mahots, mapous…

Au-delà de 1 500 m d’altitude, les tamarins des Hauts, le calumet (un bambou) et les plantes arbustives dominent.

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