La Flore
Comme dans le reste de l’Asie tropicale, la plupart de la végétation indigène en Thaïlande est associée avec deux types de forêt tropicale : une forêt de mousson (avec une saison sèche de plus de 3 mois), et une forêt de pluie (quand les pluies tombent plus de 9 mois par an).
La zone de forêt naturelle définie comme ayant des parcelles d’arbres couvrant 20% du sol occupe environ 25% du territoire de Thaïlande.
La Thaïlande serait au 44ème rang des pays ayant le plus de surface de forêt naturelle, devant le Cambodge mais derrière le Laos.
Les forêts de mousson représentent environ un quart des forêts naturelles ; la particularité des variétés d’arbres est de perdre leurs feuilles durant la saison sèche afin de conserver l’eau.
L’autre moitié des forêts consiste en forêts de pluie, qui sont toujours verdoyantes.
Le Nord, le Nord-est, et la région Centrale contiennent principalement des forêts de mousson, alors que le Sud contient principalement de la forêt de pluie.
Il y a généralement un mélange des deux types de forêts, dans différentes proportions.
Le dernier quart consiste en des forêts marécageuses d’eau douce dans les régions du delta, d’arbustes au milieu des falaises karstiques du Nord et du Sud, et des forêts de pins aux hautes altitudes dans le Nord.
La flore la plus connue sont les arbres fruitiers, les bambous (plus d’espèces que n’importe quel autre pays à l’exception de la Chine), et plus de 27 000 variétés de fleurs, dont l’orchidée, symbole floral national.
La Faune
Comme pour la flore, le royaume animal dépend du climat et des conditions géographiques.
Ainsi, la faune indigène dans la moitié Nord de Thaïlande est principalement d’origine Indochinoise, alors que dans la moitié Sud, la faune est généralement Sondaïque (typique de Malaisie, Sumatra, Borneo et Java).
La ligne de division entre ces deux zones zoologiques est dans l’Isthme du Kra, environ à mi-chemin de la péninsule Sud.
Une zone mixte, de Prachuap Khiri dans la péninsule sud à Uthai Thani dans le bas Nord, est l’habitat potentiel pour les deux types de faunes.
La Thaïlande est particulièrement riches en espèces d’oiseaux, avec plus de 1000 espèces résidentes et migratoires enregistrées.
Les côtes ou les points d’eau dans la péninsule Sud sont des habitats spécifiquement importants pour les espèces du Sud-est asiatique.
La perte des ces habitats due à l’intervention humaine reste l’une des plus grandes menaces pour la survie des oiseaux.
Les fermes de crevettes le long de la côte diminuent les sources d’alimentation des volatiles, et dans le Sud la collecte des nids d’oiseau à des fins gastronomiques met à mal la survie de ces derniers.
Les mammifères indigènes, vivant principalement en nombres déclinants dans les parcs nationaux et dans les sanctuaires de vie sauvage, incluent les tigres, les léopards, les éléphants, les ours noirs asiatiques, les ours malais, les bisons indiens, les bantengs, les Liang-pha (sorte de chèvres), des cerfs sambar, des chevreuils, des pangolins, des gibbons, des macaques, des tapirs, des dauphins et des dugongs (vaches de mer). ( voir photo)
40 des 300 espèces de mammifères, incluant le léopard tacheté, le tapir malais, le tigre, le dauphin Irrawaddy, le goral, le chat sauvage, le Semnopithèque obscur, le gibbon pileatus, et le chaus (chat des marais), sont sur la liste des espèces en danger (IUCN).
L’Herpetofauna compte 313 reptiles et 107 amphibiens, qui incluent quatre espèces de tortues de mer, et diverses espèces de serpents, dont 6 sont venimeux : le cobra commun, le cobra roi (hamadryad), le bongare fascié, la vipère malaise, la vipère verte, et la vipère de Russell.
Alors que le relativement rare cobra roi peut atteindre 6 mètres de long, le serpent le plus long est le Python reticulatus, qui peut atteindre 15 mètres.
Les deux espèces de lézard les plus connues et qui souvent exposées dans les hôtels ou guesthouses sont le « tuk-kae » (un gros gecko) et le « jing-jok » (un petit lézard).