Superficie : 371 000 km2. Pays : Azerbaïdjan, Iran, Kazakhstan, Russie, Turkménistan.
La mer Caspienne porte le nom de « mer » en raison de sa taille et de son eau salée.
Pourtant, géographiquement elle est bel et bien un lac puisqu’elle n’est pas connectée à un océan et qu’elle se situe en dessous du niveau de la mer.
Ses caractéristiques en font un phénomène hydrologique unique au monde.
La mer Caspienne est très poissonneuse.
On y trouve des sterlets, des saumons, et surtout des esturgeons (grands esturgeons), qui fournissent du caviar.
« La pêche fait vivre toute une population de pêcheurs, notamment aux environs d’Astrakhan, où l’on fabrique du caviar renommé.
» Depuis les années 1980, la surpêche ayant entraîné la pullulation de méduses de l’espèce Mnemiopsis leidyi, le développement du marché noir et de la désintermédiation à la suite de la chute de l’URSS, ainsi que la pollution des eaux à l’origine de la « myopathie de l’esturgeon », ont diminué fortement les populations d’esturgeons et expliquent la quasi-disparition de l’industrie du caviar de Béluga en mer Caspienne].
Le fait que la mer Caspienne soit une mer résiduelle fermée issue d’un très ancien océan en fait à la fois un musée maritime à ciel ouvert et un écosystème fermé autonome et complexe.
« On a notamment compté dans les eaux de la Caspienne une cinquantaine d’espèces de poissons endémiques qu’on ne rencontre pas dans les autres mers.
Les coquillages sont peu nombreux à cause de la faible salinité des eaux.
Il y a aussi des phoques.
Le phoque de la Caspienne est une espèce endémique de la mer Caspienne.
Parmi les oiseaux, on peut rencontrer le goéland pontique et la sterne caspienne.