Une belle diversité.

Végétation en Italie

Comme le climat, la végétation contribue aux grands contrastes entre le continent, la péninsule et les îles.

Dans les Alpes, chênes et châtaigniers se rencontrent jusqu’à 1 000 m d’altitude, de même que le seigle (jusqu’à 1 700 m), l’orge, les pommes de terre et les cultures fourragères.

Plus haut apparaît le hêtre, qui cède la place, au-dessus de 1 500 m, au mélèze, au sapin blanc et rouge, au pin sylvestre.

Entre les forêts de hêtres et de conifères, clairières et sous-bois offrent des pâturages de demi-saison aux ovins et aux bovins.

À partir de 2 500 m commencent les zones végétales qui servent de pâturages d’été aux troupeaux.

Quelques exceptions n’altèrent pas l’ensemble, comme en Vénétie et en Émilie-Romagne, régions de transition, où l’influence méditerranéenne se fait sentir : le cyprès y voisine avec les arbres à feuilles caduques.

Dans la plaine du Pô règne un paysage coupé de canaux et de lignes d’arbres.

Saules et peupliers encadrent des rangées de mûriers et des vignes grimpant jusque dans les arbres. La végétation devient méditerranéenne au fur et à mesure que l’on s’avance vers le sud.

Elle est souvent constituée de plantes capables de résister au froid comme à la chaleur : chênes verts, chênes-lièges, pins parasols et arbustes (cistes, myrtes, lentisques, cactées, cyprès( voir photo cyprés de Toscane et eucalyptus).

Jadis, les Apennins portaient de superbes forêts, qui ont été ravagées par la transhumance des troupeaux de moutons et de chèvres.

La vigne, l’olivier, l’amandier y poussent jusqu’à 800 m d’altitude.

Le froid et la latitude opèrent une sélection rigoureuse du manteau végétal.

Le hêtre, qui pousse jusqu’à 2 000 m en Calabre, ne dépasse pas 1 200 m dans les Apennins du centre.

L’oranger vit en pleine terre seulement dans les endroits où il trouve un climat « abrité », comme en Ligurie et au sud à partir du golfe de Gaète.

Les arbres fruitiers les plus répandus sont le figuier, l’amandier, le citronnier et le grenadier.

En Sicile, les plaines rendues cultivables par l’assèchement, comme à Catane, portent de magnifiques cultures.

Le maquis méditerranéen a été remplacé par des vignobles et des plantations d’agrumes.

En Sardaigne, la région sans doute la plus pastorale de l’Italie, des bois de chênes subsistent au-dessus du maquis.

Le maquis sarde est sans doute le plus luxuriant que l’on puisse trouver sur un sol italien ; s’y trouvent rassemblées toutes les espèces adaptées à un soleil intense.

Autour de Cagliari, la plaine du Campidano évoque le terroir tunisien : figuiers de Barbarie en clôture, orangers, amandiers, cédratiers, palmiers poussent facilement.

Faune et animaux en Italie

Il reste un nombre limité de marmottes, de chamois et de bouquetins dans les Alpes (Parc national du Grand Paradis).

L’ours ne subsiste plus que dans le Parc national des Abruzzes (Apennins centraux) créé en 1923 et s’étendant sur 40 000 ha.

Le mouflon peuple le massif du Gennargentu, en Sardaigne.

Le loup reste le prédateur caractéristique de la chaîne des Apennins et des Abruzzes.

Les sangliers abondent dans les zones montagneuses. Le milan, oiseau prédateur, est typique du bassin méditerranéen.

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