Ce scandale a lieu sous couvert d'expérience scientifique mais on est pas dûpes

Une vérité qui dérange ! 

Des expériences menées sur des animaux, des vaches à hublot, de manière nullement « désintéressée ». 

Le scandale industriel des expérimentations et de la maltraitance animale n’a pas fini de faire parler de toutes ces horreurs. 

Selon L214, il est clair que ces expérimentations ont été conduites pour une caste de spéculateurs industriels de l’alimentation pour bétail sous des prétextes scientifiques.

Malheureusement, ce ne sera probablement pas la dernière fois que le monde sera indigné par le scandale de la maltraitance animale dénoncée par L214. 

Nous sommes scandalisés par ces révélations et la souillure morale créée par le scandale de la maltraitance des vaches à hublot restera dans les mémoires.

Ce genre de révélation est une nouveauté et il rejoint les autres événements scandaleux des poules en batteries qui, espérons-le, portera un rude coup aux superprofits des industries des aliments pour bétail et qui, espérons-le, devrait porter atteinte à la réputation déjà controversée de la filière bovine, viande et lait.

Si on a pu penser que le drame de la maltraitance animale était terminé, on s’est bien trompé.

Cette forme de maltraitance animale et ces expérimentations au profit des industriels de l’alimentation pour bétail ne méritent sûrement pas le nom de science, ni même de progrès pour le bien-être et la santé des animaux. 

Le principal objectif de ces expérimentations est d’améliorer les profits de la filière et nullement la recherche pour le bien-être et la santé des animaux. 

Il semble que les industriels de l’alimentation pour bétail n’ont pas eu de grandes difficultés à s’adjoindre le soutien des professionnels de la médecine vétérinaire.

Les scientifiques sont apparemment dépassés par le problème de ces animaux qui ne mériteraient pas de vivre dignement ! 

Où sont les résultats de cette poursuite acharnée de ces expérimentations depuis tant d’années ? 

Et alors pourquoi continuer, si ce n’est pour augmenter encore plus les profits des industriels de l’alimentation pour bétail ? 

C’est une image fausse du progrès de la science, un mensonge élaboré à partir de la recherche du profit pour tenter de masquer son rôle dans ces monstruosités contre le bien-être et la santé des animaux. 

On tentera de faire croire que l’étude de ces monstruosités par L214 a été incomplète, souvent hâtive, ou même parfois injuste. 

Le témoignage de L214 exigerait plus de ressources et plus de recherches avec d’autres exemples pour parvenir à faire changer ces pratiques honteuses.

Il faut questionner l’intérêt pour le bien-être et la santé des animaux que représente le fait d’amener ces animaux à subir de tels outrages. 

Et on doit se demander si cela sert avant tout les intérêts économiques et politiques de la filière au détriment de la civilisation, de la morale ou même de la santé des gens, si on se rappelle les conditions industrielles de l’alimentation pour bétail à l’origine du scandale de la vache folle. 

On avait évoqué la relation incestueuse entre les corporations de la viande et les industriels de l’alimentation pour bétail.  

En déshumanisant les gens qui travaillent dans les abattoirs, les corporations de la viande ont voulu créer une rationalisation du travail qui a causé toutes sortes de crimes contre les animaux, et même des cas évoquant la torture animale jusqu’au meurtre de l’animal sacrifié. 

Et cette déshumanisation du travail et des travailleurs est au fondement même des expérimentations animales dénoncées par L214.

L’association L214 dénonce les pratiques abominables sur les animaux fistulés. 

Elle a mené l’enquête en caméra cachée dévoilant un résultat monstrueux en matière de maltraitance animale, niant le caractère douloureux, le manque de soins appropriés et l’incapacité à traiter correctement les souffrances infligées, la complaisance et le mépris pour le bien-être des animaux.

Les expérimentations menées sur les animaux dépassent l’entendement et mettent sérieusement en question les affirmations des chercheurs qui ne cessent de répéter que les animaux sont soignés et bien traités. 

Les images choquent. Âmes sensibles s’abstenir !

Expérimentation animale seulement à des fins industrielles ? 

Mettons fin au scandale des vaches à hublot !

Il est urgent d’exiger une interdiction globale de ces pratiques monstrueuses d’un autre âge, ainsi que le respect absolu du bien-être animal, gage du degré de civilisation d’une société vraiment humaine.

Josephine Christiaens Paris Match : « Expérimentation et souffrance animale : le scandale des vaches à hublot ! 

Avec de nouvelles images choc, l’association L214 dénonce la pose de hublots jusque dans l’estomac de vaches dans un centre de recherche en « nutrition animale » et lance une pétition pour faire cesser cette pratique. 

(Il ne s’agit pas de santé mais de manipulations de l’alimentation animale artificielle).

Les images font scandale. 

Diffusées par l’association L214, elles dévoilent une scène d’horreur. 

Des vaches enfermées et dont l’estomac a été perforé par un hublot, c’est le scandale filmé par les caméras de l’association de défense des animaux au sein d’un centre de recherche en nutrition animale en France.

Dans cet élevage expérimental, « on a percé un trou dans l’estomac des vaches », dit le présentateur.

« Régulièrement des employés viennent ouvrir le hublot pour y déposer des échantillons d’aliments ou faire des prélèvements », poursuit-il, alertant sur les conditions de vie « déplorables » des animaux dans ce centre de recherche, qui comprend également des poules, des lapins ou encore des cochons.

L214 publie une vidéo insoutenable sur l’enfer des animaux transformés en objets d’expérimentation scandaleuse : « Horreur », « cauchemar », les images font réagir. 

On est choqué par une pratique « terrifiante » et « abominable ». 

Les hublots sont placés sur le flanc perforé des vaches. 

« Les vaches sont fistulées, leur estomac est perforé d’un trou de 15 cm de diamètre pour étudier leur digestion » (de cette nutrition animale artificielle, placée artificiellement à l’intérieur des estomacs, et que l’animal n’aura pas mâché ?).

Par ce hublot, détaille L214 auprès de Franceinfo, « on va déposer des sachets à l’intérieur des estomacs, dans la panse des vaches, de façon à voir comment la nourriture se dégrade, à quelle vitesse va la digestion, etc. 

C’est vraiment l’étude de la digestion avec un accès direct dans l’estomac ». 

« Le but, c’est de les rendre les plus productifs possibles, quels que soient les risques pour leur santé », commente Nagui au nom de l’association qui dénonce une « mutilation » et réclame l’interdiction de ce type de recherches.

Que retenir de ce nouveau scandale ? 

Une « mutilation » au service de la recherche en « nutrition animale » : mais quelle recherche et dans quel but ? 

Pour, le groupe Avril  l’entreprise qui gère le laboratoire ces expérimentations sont nécessaires à la recherche (en nutrition) animale.

Mais que signifient donc ces expérimentations nécessaires à la recherche animale ?

N’allez pas le croire :

« Cette analyse est essentielle à de nombreux progrès en élevage et permet d’améliorer la « santé digestive » de millions d’animaux (à qui on veut faire manger n’importe quoi comme des produits industriels, sauf un aliment naturel), de réduire l’usage d’antibiotiques en élevage et de réduire les émissions de nitrates et de méthane liées à l’élevage », indique l’entreprise. »

Ben voyons !

Du jamais vu, avec ces images difficilement soutenables. 

Pourtant, rappelle le groupe Avril et l’Inra, le procédé n’est pas nouveau.

« Il a été utilisé de longue date » (alors quels en sont les résultats et pourquoi continuer ?) sur une trentaine de vaches en France, mais aussi en Belgique, représentant « à l’heure actuelle l’unique solution permettant d’étudier la digestion des protéines végétales » (optimiser l’alimentation industrielle des animaux enfermés privés d’herbage sans jamais voir le jour ?), indique Avril dans un communiqué.

Pourquoi ont-elles des problèmes digestifs et que leur fait-on manger qui les rendent malades ? 

De plus, les vaches fistulées ne sont pas au départ des vaches malades. 
Alors c’est quoi ces mensonges pour masquer un scandale industriel afin de renouer avec le syndrome de la vache folle ? 

« Vivement critiquée, cette pratique viserait (dans certains cas) à améliorer la santé des vaches (lesquelles ?) assurent les experts. »

Où sont les preuves ? 

Car finalement, on veut faire manger à ces vaches maltraitées autre chose que du foin et des herbes naturelles remplacés par des aliments industriels et d’autres cochonneries du même genre ? 

Selon Avril, le procédé « s’accompagne d’un suivi vétérinaire extrêmement rigoureux », afin d’éviter que l’animal ne souffre.

En quoi un suivi vétérinaire éviterait-il la souffrance animale ? 

Où serait la sensibilité des vétérinaires à la souffrance animale ? 

On a lu : « Mais pour nous vétérinaires, c’est très (banal) fréquent ! »

« Une fois que la canule est installée, l’animal ne souffre plus parce que sinon (???), il ne serait pas en conditions normales et l’expérimentation n’aurait aucun intérêt », dixit un député de la Creuse à France info.

Ce que dit le député n’a aucun sens, car « les vaches fistulées ne sont pas en conditions normales .

Et le député ne dit pas ce qui empêcherait les gens de penser que l’expérimentation n’aurait « aucun intérêt sanitaire, mais purement industriel et financier ». 

C’est le déni des risques d’inconforts digestifs et d’infections de la plaie fistuléeç !

L214 reproche de n’avoir « aucune considération pour leur santé et leur bien-être .

Audrey-Jougla, L’Obs Le Plus :

« Assez paradoxalement, le public ignore tout de ces animaux et de leurs souffrances, en supposant que les expériences sont menées dans le cadre de la plus stricte nécessité pour la santé. 

Pourquoi n’aurions-nous pas le droit de savoir ? 

C’est cette opacité qui intrigue et qui révolte !

Comment peut-on ne pas savoir, sous prétexte que les scientifiques seraient les mieux placés pour décider ce que le public doit savoir ou pas ? 

Comme nous ne sommes pas des scientifiques, nous n’aurions pas le droit de questionner sur ce que l’on fait subir à ces animaux ? 

Au-delà de la souffrance animale, avec ce type d’expérimentation animale honteuse, nous sommes confrontés à un problème de civilisation.

 N’est-ce pas reconnaître que l’on impose à ces animaux une souffrance insupportable, dont ils vont pâtir à cause de nous ? 

 Parler « des conditions normales » de l’expérimentation animale est un euphémisme quand les animaux vivent des années dans des stalles où ils n’ont aucune liberté de mouvement, maintenus sur un sol sans paille, et quand ils n’en sortent jamais pour continuer à subir les expériences où ils ne verront plus jamais la lumière du jour. 

Ils n’ont aucun moyen de se rebeller ou de refuser de subir les expériences qui leur sont imposées dans un but qui n’a rien à voir avec la santé mais seulement avec le profit.

La situation des vaches fistulées est bouleversante. 

La recherche veut faire croire au progrès, mais pour qui et pour quoi ? 

Mais les effets négatifs des nutritions animales artificielles sont passés sous silence.

L’acceptation morale de la souffrance des animaux est justifiée par le progrès de la science. 

Où sont les preuves ? 

Et de quelle science s’agit-il ? 

Quand on voit la quantité d’expériences menées, les raisons qui les sous-tendent, ou même leurs conséquences dangereuses sur la santé des animaux, on comprend que rien n’est plus faux que cette justification du progrès de la recherche en nutrition sur la santé des animaux.

Ces expériences pourraient sans doute être évitées ! 

L’objectivité prêtée à la justification scientifique est très choquante dans ce genre de débat. 

Mais, lorsqu’un scandale éclate, l’opinion publique reconnaît que les expériences sont trop souvent liées à des intérêts financiers et à toutes sortes de collisions et d’intérêts commerciaux prédominants, plutôt qu’au bien-être animal. 

L214 questionne donc un choix de société !

Pour certains expérimentateurs, l’homme a toujours été au sommet de la pyramide des êtres vivants et faire des expériences sur les animaux s’inscrit dans cette logique : c’est son droit et une idée dangereuse.

Elle permet aussi de justifier une pratique simplement parce qu’elle a toujours existé.

C’est nier toute évolution ou progrès moral ! 

Tout est permis pour le plus fort, le dominant, et c’est pourquoi nous pouvons instrumentaliser les animaux les plus vulnérables et sûrement non consentants.

Notre humanité ne devrait-elle pas justement se définir par un comportement exactement opposé ?

Les réglementations européenne et française stipulent qu’il est obligatoire de soulager les souffrances de ces animaux, à moins que cela ne soit incompatible avec l’objet de la procédure. 

« Des mesures (doivent être) prises pour mettre fin à toute anomalie ou à toute douleur, toute souffrance, ou tout dommage durable constatés qui pourraient (devraient absolument) être évités », dit le décret n°2013-118.

Recherches en alimentation animale : A-t-on tiré les leçons de la crise des farines animales et de la vache folle ? 

Le scandale de la « vache folle » est le déclin de la raison qui a conduit au trouble de l’alimentation animale artificielle, à la « barbarie » du progrès et à son caractère « diabolique ». 

Avec la transformation de la vache herbivore en carnassière, on a jugé que l’alimentation naturelle des temps anciens était dépassée par rapport au progrès accompli par les ersatz artificiels moins chers, en escamotant du coup la violence de cette pratique, la violence fondatrice de l’ordre capitaliste moderne.

Pour fabriquer des farines animales, on a malaxé les cadavres d’une grande quantité d’animaux, en mélangeant les espèces.

On a multiplié les risques que, dans une carcasse, il y ait des prions pathogènes.

Dans ce cas, ceux-ci contaminent la chaîne des consommateurs. 

D’abord, le bétail. 

Puis les humains mangeurs de viande ! 

Il faut savoir que, pour les prions, la fameuse « barrière des espèces » n’existe pas. 

Elle est illusoire. 

Conformément au discours rationnel officiel, il est clair que la « maladie de la vache » n’est pas un raté, mais le résultat absurde d’une rationalité économique obnubilée par les seuls profits d’un complexe agro-industriel qui n’a aucun scrupule à jouer à l’apprenti sorcier en transcendant la barrière des espèces.

L’abstention de viande comme forme de contestation morale ! 

Faire souffrir des animaux vivants pour s’en nourrir pose aux humains, qu’ils en soient conscients ou non, un problème philosophique et moral !

S’abstenir de manger de la viande bovine pour manifester son désaccord face à la maltraitance des vaches à hublot, voilà un nouveau défi aux industriels de la viande peu scrupuleux. 

Dès lors, la viande bovine n’est pas seulement perçue comme un produit moralement impur, souillé et dangereux pour la santé. 

Elle apparaît aussi comme un produit marqué par une grave transgression de l’ordre naturel. 

Elle est stigmatisée !. 

Au cours de la vidéo L214, la thématique du respect des animaux et de la nature est mobilisée pour condamner ces techniques modernes scandaleuses et pour prôner un retour à des techniques d’alimentation du bétail perçues comme plus traditionnelles et naturelles, et où l’homme se soumet aux lois de la nature !

Donner à manger à tous les animaux ce qu’ils ont mangé depuis des siècles : laisser la vache brouter de l’herbe et seulement de l’herbe, comme on doit le faire pour l’appellation protégée du pays de Comté.

Donner une alimentation correcte à tous les animaux d’élevage en respectant leur régime alimentaire naturel, limiter ou interdire l’élevage intensif et enfin : « redonner la nature » à tous les animaux !

Respecter l’animal d’élevage pour ce qu’il est, avec des exploitations plus petites et des nourritures adaptées à l’ancienne ! 

Arrêter la production massive, et « redonner la nature » aux bêtes en respectant les lois de la nature.

Vouloir faire manger de la viande à des herbivores, c’est un scandale contre la nature !

L214 porte plainte contre ce centre d’expérimentation, interpelle le gouvernement sur ces pratiques et l’invite à interdire ces recherches, qu’elles soient privées ou publiques. 

L’élevage expérimental de Sourches appartient à l’entreprise Sanders, qui elle-même appartient au groupe agro-industriel Avril (ex-Sofiprotéol).

L’élevage expérimental de Sourches dans lequel nous avons mené l’enquête est le plus grand centre d’expérimentation zootechnique privé en Europe. 

Il se targue de « respecter le bien-être animal » (???).

Sanders explique que les expérimentations menées sur les vaches concernent l’efficacité alimentaire de la ration et la formulation de nouveaux aliments et leurs effets sur la santé des animaux… 

En fait, à propos des vaches fistulées, seule l’optimisation de l’efficacité alimentaire de la ration est ambitionnée…

Les expérimentations sont en infraction avec la réglementation relative à la protection des animaux utilisés à des fins scientifiques. 

Et elles doivent avoir un caractère de « stricte nécessité » pour être autorisées.

 

 

 

 

 

Texte librement adapté à partir d’un texte de L214

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