Une belle diversité.

Faune et flore

L’animal que l’on associe le plus souvent aux paysages andins est le lama. 

Ce mammifère de la famille des camélidés aurait été domestiqué, comme l’alpaga, entre 2 500 et 1 200 ans av. J.-C. 

Malgré son caractère irascible, le lama est utilisé comme bête de somme ; il fournit aussi laine et viande. 

L’alpaga est élevé pour sa laine.

Un autre mammifère, la vigogne (beaucoup plus petite que le lama), vit à l’état sauvage sur les hautes terres des Andes. 

Le condor, le plus grand oiseau du monde (jusqu’à 3 m d’envergure), règne sur les sommets andins, du Venezuela au sud du Chili  il se nourrit essentiellement de cadavres. 

Le nandou, un oiseau aux allures d’autruche, la viscache, rongeur de la famille des chinchillidés, le puma, l’ours à lunettes, le loup, la moufette des Andes, le cobaye, le tapir sont caractéristiques de cette faune.

Parmi les plantes, le coca est tristement célèbre ; c’est de cet arbuste, qui pousse jusqu’à 2 000 m d’altitude, que l’on extrait la cocaïne. 

Les Indiens, qui en mâchent les feuilles pour lutter contre la fatigue, la faim ou le mal des montagnes (le soroche), lui attribuent des vertus magiques. 

Les zones boisées des Andes centrales sont essentiellement couvertes d’eucalyptus. 

La puna, formée de steppes de haute altitude, est le domaine de la paja. 

Dans les régions plus méridionales s’étendent les forêts de hêtres et de conifères, dont le plus typique est l’araucaria.

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