Le broyage des poussins mâles ainsi que la castration à vif des porcelets devraient êtres interdits pour janvier 2022.

CONTRE L’ÉLEVAGE INDUSTRIEL

Les dessous de l’élevage

En passant devant le rayon viande-poisson du supermarché où sont étalés escalopes, cuisses, filets, saucisses, haché ou jambon, qui pense à la souffrance des bêtes derrière cet étalage indécent ? 

Cela ne vient pas à l’esprit de tous et pourtant… 

Derrière ce que l’on appelle « viande » il y’a bien un être vivant, un être qui est né, qui a été élevé et qui a été tué dans l’unique but de satisfaire les palais. 

Le jeu en vaut-il vraiment la chandelle ?

Des souffrances intolérables

Les lobbies de la bidoche nous font croire qu’avant de finir dans notre assiette, la vache a gaîment gambadé dans les prairies, que le poulet a gratté le sol à la recherche de vers de terre, que le cochon s’est fait câliner par son éleveur… 

Que nenni. Actuellement, près de 90% de l’élevage de porc s’effectue en batterie. 82% pour les poulets « de chair », et 99% pour l’élevage de lapin « de chair » meme si  L’UE a voté récemment un texte interdisant l’élevage de lapins en cage.. 

Les industriels nous mentent en omettant habilement de nous montrer comment sont traités les animaux d’élevage. 

Evidemment, cela serait bien trop choquant, et il y a fort à parier que nombre de consommateurs cesseraient immédiatement de manger de la viande si on leur mettait sous les yeux les souffrances dont sont victimes les animaux. 

Dans notre esprit, la viande ne doit surtout pas être associée à la cruauté, à la souffrance, à la peur et à la violence de l’abattage.

Les poules pondeuses

Les poussins mâles ne pondent pas et sont donc inutiles. 

Par conséquent, ils sont violemment jetés sur des tapis roulant dès leur premier jour et finissent soit broyés vivants dans un mixeur géant, soit lentement étouffés dans de grands sacs plastiques. 

Les poules sont quant à elle entassées dans d’immenses hangars de cages, éclairés au néon, sans jamais aucun repos. 

Le fond de leur cage en grillage blesse leurs pattes. 

Elles ne peuvent effectuer aucun mouvement. Puis, gravement abimées par leurs immondes conditions de détention, elles finiront leur misérable existence en aliment pour animaux.

Les veaux

Retirés de force à leur mère un ou deux jours après leur naissance afin qu’ils ne boivent pas le lait destiné à la consommation humaine, ils sont isolés puis parqués dans d’étroites cages. 

Certains sont en plus enchainés.

Le sol en caillebottis pour permettre l’évacuation des déjections leur blesse les pattes.

L’ennui et le manque de leur mère leurs provoquent une détresse intense. 

Ils ne verront la lumière du jour qu’au bout de 6 mois lorsqu’ils seront entassés sans ménagement dans le camion les menant à l’horreur de l’abattoir.

Les cochons

Entassés dans des boxes de béton, à mourir d’ennui, ils n’ont rien d’autre à faire que de se nourrir et se battre.

 L’entassement, l’obscurité, l’hygiène et l’odeur irrespirable provoquent de graves maladies. 

Ils seront conduits à l’abattoir vers 6 mois, sous les coups parfois très violents des employés pour contraindre les plus faibles à se traîner jusqu’à la mort. 

Une enquête a récemment démontré que plus de 4 porcs sur 10 présentaient des ecchymoses et blessures dues aux coups reçus lors de leur transfert à l’abattoir.

Epointage des becs, dégriffage des pattes, coupe des queues, rognage des dents, écornage des veaux, castration des porcs, veaux, chapons…. 

Dans un souci purement économique, tous ces animaux subiront en plus d’affreuses mutilations à vif afin d’éviter qu’ils ne se blessent entre eux durant leur cauchemardesque existence.

Des ignobles conditions d’élevage industriel où la maltraitance se dispute aux interminables et brutales conditions de transport viennent s’ajouter les scandaleuses conditions d’abattage que tout le monde connaît mais qui laissent nos gouvernants indifférents.

Abattage ou torture ?

Si les abattoirs n’ont pas de fenêtre, ce n’est pas pour rien. 

Personne ne veut savoir ce qu’il s’y passe, cela gâcherait le plaisir de se délecter de la chair des animaux qui y sont tués. 

Un animal sur 3 est abattu en pleine conscience, ce qui est intolérable d’autant que ça fait des années que des grandes associations telles que la fondation Brigitte Bardot militent dans le sens qu’il faudrait au moins à juste titre un estourbissement au préalable .

 En Ile de France, hormis le porc, 100% des animaux sont égorgés à vif. 

Sanglé dans un tonneau à contention, violemment retourné, la tête douloureusement maintenue dans une mentonnière, la chair est profondément cisaillée dans d’atroces souffrances. 

Terrorisé, l’animal se vide alors de son sang et de sa vie durant un long (très long) moment.

L’agonie d’un bovin peut durer jusqu’à 14 minutes. 

Bien sur, les employés de l’abattoir ne vont pas attendre un quart d’heure que la bête agonisante crache son dernier souffle. 

Il faut aller vite, la cadence doit être respectée. 

Alors l’animal qui se débat est suspendu de tout son poids par une patte, puis dépecé en toute conscience.

Ne croyez pas qu’il s’agit d’une exception. 

La cadence d’abattage peut aller jusqu’ à 70 bovins à l’heure, soit plus d’un animal égorgé par minute. 

Pour les moutons, cela peut monter jusqu’à 400 animaux à l’heure ! 

Or un bovin met en moyenne 2 minutes à perdre conscience après l’égorgement, contre 45 secondes à 1 minute pour un ovin. 

Le calcul est vite fait. 

A noter que la plupart du temps, les animaux voient leurs congénères qui viennent d’être suspendus et dont certains se débattent encore. 

Cette vue de leurs semblables en souffrance est une source de stress et de peur intense. 

En plus de leur souffrance physique, ces bêtes se trouvent dans une situation de détresse psychologique que beaucoup d’entre nous ne supporteraient pas.

Certains essaient de se donner bonne conscience en consommant du poisson parce qu’ils croient  ou veulent croire  que ce dernier ne souffre pas, sans doute parce que leur souffrance n’est pas audible. 

Alors nous leurs faisons subir les pires atrocités. Brutalement tirés de leur milieu naturel, ils agonisent, privés d’air, éventrés et vidés vivant, durant d’interminables minutes. 

Saviez vous que lors de la remontée des filets, le changement soudain de pression expulse leurs yeux de leurs orbites et fait sortir leurs organes par la bouche ? 

Un véritable calvaire silencieux qui ne choque pas grand monde, car ce ne sont que des poissons.

Pourtant, un article paru dans le Daily Mail en juin dernier mettait en évidence que les poissons ressentent la douleur, sont dotés d’une bonne mémoire, utilisent des outils, développent des traditions culturelles, coopèrent, se réconcilient.

Selon le Pr. Culum Brown, spécialiste des poissons à l’Université Macquarie (Australie) 

 Nous devrions donc inclure les poissons dans notre champ de considération morale et leur procurer la protection qu’ils méritent 

Des risques pour la santé

Listeria, Ecoli, grippe aviaire, porcine, vache folle, salmonelles… 

Les scandales sanitaires ayant comme source la consommation d’animaux sont multiples. 

Et les systèmes modernes d’élevage, avec une densité importante de bêtes détenues dans un espace toujours plus restreint, sont de véritables incubateurs.

Pour qu’ils supportent l’insupportable, les animaux sont gavés d’antibiotiques parfois même quotidiennement, comme pour les poulets. 

Sans cela, ils mourraient de leurs conditions de détention. 

Seulement, ces antibiotiques se retrouvent ensuite dans la chair des animaux consommés et donc dans l’organisme des hommes qui les mangent. 

En outre, nous consommons de plus en plus de viande. 

Cette surconsommation a pour effet d’augmenter les risques de maladies et cancers divers :

Cancers du colon, de la prostate, maladies cardiovasculaires, obésité, cholestérol.

Enfin, difficile de nos jours de savoir ce que nous avalons. 

Pour preuve, le scandale de la viande de cheval ou encore le fait que le consommateur mange un animal issu d’un abattage rituel à son insu.

Des alternatives existent  

1 Le Choix végétarien 

Alors même que le consommateur connaît les méfaits de l’élevage, il continue de fermer les yeux sur ce concentré de souffrance. 

  • Est-ce de la faiblesse ?
  • De l’indifférence ?
  • De l’hypocrisie ?

 Il y’a quatre raisons pour lesquelles les gens mangent de la viande. 

L’habitude, la tradition, la facilité et le goût. 

Dès leur plus jeune âge, les enfants rechignent à manger de la viande et refusent même catégoriquement s’ils ont conscience que ce qu’ils ont dans leur assiette est un animal mort. 

Mais l’éducation qu’ils reçoivent va peu à peu les conditionner à penser différemment. 

Nous leurs apprenons que l’homme est supérieur à l’animal, que ce dernier est fait pour être mangé, et que tout cela est dans l’ordre naturel des choses. 

Mais c’est faux. L’ancêtre de l’homme, l’Australopithèque, était d’ailleurs végétarien.

Manger de la viande n’est pas vital pour l’homme et par conséquent, tuer des animaux pour manger leur chair pas nécessaires 

Qui sommes nous pour disposer de leur vie pour notre seul plaisir ? 

La plupart d’entre nous continue de manger de la viande car ce régime alimentaire est tellement ancré en eux qu’ils ne sauraient finalement pas vraiment quoi manger d’autre. 

La croyance populaire veut que l’assiette du végétarien soit ennuyeuse et peu appétante. 

Pourtant il n’en est rien. 

De nos jours, les industriels créent des substituts de viande au goût et à la texture tout à fait comparables : nuggets de faux poulets, saucisses et brochettes, escalopes, steaks, faux jambon…

La quasi totalité des produits carnés a son double végétarien, un peu plus cher, certes, mais éthique et abordable.

2 La meat reduce

Pour ma part , je respecte évidemment énormément les végétariens et les végans mais je pense personnellement ( à tort ou à raison) que l’homme est comme l’ours et quelques espèces de singes c’est à dire omnivore, et que déjà  réduire sa consommation de viande à deux fois par semaine maximum avec un minimum de viandes rouges , serait aussi un bon compromis . 

Par contre quand j’entends que certaines personnes ( pensant bien faire par contre) nourrissent leurs chats et leurs chiens uniquement avec des légumes 

Là par contre c’est néfaste au niveau de leur santé, il faut juste rappeler qu’un chien est carnivore à 70% et un chat est  carrément carnivore à 90 % car ils n’ont aucun moyen de substitution autre que la viande pour que leur corps fabrique de la taurine , nécessaire à leur survie. 

Donc à eux, donnez leur de la viande .

C’est juste un aparté important car si la conscience est très importante bien sûr et je partage tout ça , nécessité fait cependant loi , et pour nos animaux que nous aimons tant la viande fait office de nécessité.

Par contre ne pas mettre de la viande à tous les repas et à toutes les sauces nous permettrait peut être à chaque fois de nous  rendre compte qu’ à travers le  long calvaire d’un poulet,  ou bien pour qu une épaule arrivant rôtie sur la table,  devrait au moins nous amener à réduire notre consommation de chair animale. 

La plupart des français mangent de la viande à tous les repas, alors que selon les nutritionnistes, une à deux fois par semaine suffit amplement. 

Réduire sa consommation devrait déjà avoir pour effet de diminuer le nombre de bêtes dont le long calvaire d’engraissement qui s’achève par l’inacceptable égorgement à vif nous interpelle. 

Tout cela donne plus la nausée que de l’appétit. 

Ceux qui ne sont pas végétariens, savent-ils que réduire leur consommation à un jour ou deux par semaine éviterait le sacrifice de plusieurs milliers d’animaux ?

3 Consommer plus éthique ou bio.

On ne va pas se leurrer, manger bio, ça coûte plus cher. 

C’est vrai, mais manger bio, c’est aussi plus sain, d’une qualité supérieure, meilleur pour la planète, moins traumatisant pour les bêtes (bien que quelque soit la filière, toutes sont tuées dans les mêmes conditions, bio ne veut pas dire « étourdi avant abattage »

Alors ne vaut-il pas mieux privilégier la qualité à la quantité ? 

Ceux qui ne sont pas prêt à changer leur régime alimentaire peuvent tout de même consommer mieux.

 En choisissant un ou deux jours « sans viande » dans la semaine, cela permet d’acheter des produits de meilleure qualité et donc plus éthiques. 

Cela permet surtout de favoriser de meilleures conditions de vie aux animaux et de ne pas cautionner l’élevage industriel et tout ce qu’il a de plus horrible. 

Si la prise de conscience est longue, elle fait lentement son chemin. 

Aujourd’hui si les végétariens représentent moins de 5% des consommateurs, les omnivores ne veulent pas manger de viande issues de bêtes qui ont souffert durant leur élevage ou leur abattage.

Arrêter de manger de la viande, ou réduire sa consommation est à la portée de tous. 

Engagez vous en faveur de la cause animale et environnementale en réduisant votre consommation.

Vous sauverez à vous seul des centaines de vies.

Il faut évidemment s’opposer  fermement à tous les projets de fermes-usines qui voient le jour. 

Mais ceux qui peuvent réellement faire la différence, c’est vous, c’est nous , ensembles .

N’entrez pas dans le jeu de l’industrie de la viande. 

C’est le consommateur qui décide de ce qu’il veut.

A lui, à vous, à nous tous de choisir notre camp 

La rentabilité ne doit se faire sur le dos des animaux ni du consommateur.

 

 

 

 

 

Source que j’ai adapté avec ma griffe : Fondation assistance aux animaux ( qui fait un super travail)

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