Les OGM par contre constituent de réels dangers, voilà lesquels !

Inconvénients et risques des OGM.

Comme toute nouvelle technologie, les OGM présente des avantages mais  encore plus  d’inconvénients, voire même des risques

Mais, pour l’instant, nous ne possédons pas une véritable réponse globale concernant l’étude des risques des Organismes Génétiquement Modifiés.

Aujourd’hui des chercheurs font des travaux sur les impacts que pourraient avoir les OGM sur la santé.

Un risque pour l’environnement :

L’impact non-voulu sur les autres insectes:

Il se pourrait que les OGM soient toxiques envers d’autres insectes «non ciblés».

Ce sont les insectes qui ne sont pas considérés comme  » ravageurs  » et qui peuvent même être bénéfiques pour l’écosystème, voire pour tout l’environnement, d’où leur nom d’insectes  » utiles  »

Par exemple: les abeilles, les papillons, les coccinelles…..

Aux Etats-Unis une expérience a été réalisée sur le Monarque, papillon réputé d’Amérique du Nord.

On a nourrit les chenilles de ce papillon de feuilles recouvertes du pollen d’un maïs GM, le maïs Bt.

Ce maïs produit donc un insecticide pour résister à la pyrale, une chenille qui s’attaque à la tige du maïs. 

Ces chenilles de papillon ont connu une croissance plus lente que la normale et on a vu la mortalité augmenter fortement. 

Il y a donc un certain « danger » pour les papillons et donc … pourquoi pas pour d’autres insectes ?

Papillon monarque.

Ainsi, on se rend compte que l’étude des effets des organismes modifiés doit se faire au cas par cas, afin de prévenir d’éventuels dommages non prévus envers l’environnement.

Le risque de dissémination.

La loi dit que la culture d’OGM est autorisée en France dans le respect des cultures BIO, sous label

Ainsi un agriculteur OGM doit installer un périmètre d’isolement autour de ses cultures pour éviter une forte contamination des cultures voisines. 

Selon les experts, pour le maïs ce périmètre devrait être de 400m mais il n’est que de 15m en réalité.

Il y a donc un fort risque de contamination … 

Cette contamination se fait grâce aux pollens transportés soit par le vent soit pas les insectes butineurs. 

Cela remet en cause le droit des agriculteurs et des consommateurs à éviter les OGM.

Un seuil d’information européen de 0,9% a tout de même été mis en place : en dessous il n’y a pas de « contamination ». 

Au dessus , les mesures « anti-dissémination » sont à la charge du cultivateur OGM .

Une faible efficacité sur longue durée:

Comme nous l’avions vu dans le cas du maïs Bt, de nombreux insectes développent une résistance ou plus simplement une tolérance à l’insecticide produit par la plante GM. 

La capacité initiale de la plante GM n’a donc plus aucun effet : il faut donc que l’agriculteur utilise à nouveau des insecticides et cette fois-ci à dose plus importante car l’insecte est devenu plus résistant. 

L’agriculteur voit donc ses dépenses augmenter et étant dépendant de la firme, il risque de perdre tout si il ne traite pas ses cultures …

En 1947, seuls 7 insectes résistaient aux insecticides.

Actuellement il y en a plus de 600.

Risque de réduction de la biodiversité.

Certains scientifiques estiment que la diffusion de la biotechnologie conduira à un appauvrissement de la diversité génétique, en conférant un même gène à de nombreuses espèces.

De plus, comme pour le maïs transgénique, la culture OGM est souvent une monoculture et cela risque d’appauvrir les sols. 

Il y a aussi diminution des espèces cultivées.

Augmentation de l’emploi d’herbicides :

Les herbicides empoisonnent les terres puisque certaines plantes sont conçues pour résister à des désherbants totaux comme le Round-Up et ainsi l’agriculteur applique plus, voire trop, de désherbants sur ses cultures.

De plus s’il y a croisement avec un OGM, certaines espèces sauvages peuvent devenir elle-même résistantes aux herbicides.

Un risque économique et humain :

Un risque d’allergie :

La probabilité de risques d’allergie ressort comme le principal risque que pourraient engendrer les OGM. 

Aujourd’hui, 1 à 2 % des adultes et 6 à 8% des enfants sont allergiques à un des huit principaux groupes d’aliments (crustacés, noix, œufs, poissons, lait, arachide, soja, blé). 

Avec l’arrivée des OGM dans notre société, ces chiffres pourraient augmenter 

En effet, le gène introduit lors de la fabrication d’un OGM peut coder une protéine nouvelle de type allergisante. 

La seule précaution est de ne pas utiliser de plantes connues pour être allergènes.

Perturbation du fonctionnement de notre organisme:

Cela a été prouvé chez le rat et la souris par une équipe anglaise que les firmes ont même tenté de censurer. 

Les perturbations touchaient plus ou moins gravement différents organes des animaux qui avaient mangé des pommes de terre OGM.

Une dépendance des agriculteurs :

La technique la plus connue est celle que l’on nomme  » Terminator « .

 La logique est la suivante : programmer sélectivement l’ADN des plantes afin qu’elles tuent leurs propres embryons. 

Les semences sont ainsi rendues stériles. 

Les agriculteurs ne peuvent donc pas les replanter d’année en année comme auparavant et ils sont obligés de racheter de nouvelles semences tous les ans.

Il faut savoir qu’actuellement 1,5 milliard de personnes sur terre dépendent de manière vitale de la capacité à garder leurs semences pour l’année d’après.

Une autre technique appelée GURT ( genetic use restriction technologies ), consiste à activer les gènes ajoutés, à l’aide d’un produit spécifique. 

La première année, les graines modifiées poussent comme on nous le promettait mais si les agriculteurs veulent les replanter l’année suivante, ils doivent se procurer le produit servant à les réactiver, auprès de la firme productrice.

Ces deux procédés ont la même signification.

L’agriculteur est lié à la multinationale.

Il est totalement dépendant de la firme.

Ces techniques montrent bien le côté strictement économique des firmes.

Pertes d’emplois :

Les firmes ont déjà réussi à supprimer en partie, dans les pays du Sud, les cultures vivrières traditionnelles et les ont remplacé par des monocultures destinées à l’exportation.

Et qui dit monoculture, dit dépendance, perte écologique et perte d’emplois. 

Conclusion.

A travers ce TPE nous avons voulu donner un point de vue le plus objectif possible sur les OGM. 

La technique de la transgenèse est une technique encore toute récente et il reste de nombreuses questions sans réponses. 

Nous n’avons pas encore assez de recul pour dire précisément les impacts qu’auront les OGM sur l’environnement et la santé humaine dans les décennies futures.

 Les OGM peuvent apporter beaucoup d’avantages sur le plan financier et environnemental.

 Ils apportent aussi un gain considérable de temps pour les agriculteurs car les cultures GM demandent moins d’entretien.

Les OGM permettent aux plantes de résister à des herbicides, aux conditions difficiles mais elles arrivent aussi à se défendre contre les insectes et les maladies. 

Le progrès scientifique est considérable mais l’intérêt que pourraient avoir les OGM a été détourné par les grandes firmes agroalimentaires pour créer un monopole au détriment du monde agricole.

Le simple exemple de la stratégie « Terminator » montre que les firmes ne recherchent que le profit.

Il faut donc informer la population car les OGM sont partout : dans les champs, dans les aliments, dans nos médicaments. 

Le potentiel est énorme mais les risques de payer très cher des accidents ou des erreurs de jugement le sont aussi.

Il faut donc que le sujet soit étudié d’une manière beaucoup plus stricte et principalement avant la mise en circulation d’une produit à la base d’OGM.

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