Pas vraiment les attaques de requins font moins de morts que les selfies dans le monde.

Sont-ils dangereux ?

Les requins font peur au grand public. 

Même si les attaques de requins sur les baigneurs sont extrêmement rares, des films comme ‘Les dents de la mer’ ont contribué à créer autour de ce roi des mers une peur qui n’a pas faibli au fil des années.

L’immense majorité des requins ne représente aucun danger pour l’homme. 

Pourtant, les squales ne méritent pas la réputation de mangeurs d’hommes qui leur est faite.

Quelques mises en garde et une meilleure connaissance de ce poisson permettent d’éviter les risques de rencontre avec un requin dans les zones du monde où ils évoluent.

Très peu de requins sont dangereux

De plus, avec la forte augmentation et la banalisation des plongées dans les mers de l’hémisphère Sud, les touristes non chevronnés sont de plus en plus à même de pouvoir observer des requins dans leur habitat naturel.

Sur les 475 espèces de requins connues, seules cinq sont dangereuses

Il est d’ailleurs certain que c’est grâce à ce genre d’activités que les amoureux de la nature se rendent compte que le requin n’est pas la bête sanguinaire que l’on décrit, mais un poisson plutôt craintif, et qui reste en tout cas magique à observer.  

 Le requin et l’homme.

La première chose à ne pas oublier, c’est que la mer est l’habitat naturel du requin et pas celui de l’homme. 

Il ne s’agit donc pas de s’alarmer quant au risque de rencontrer un requin lors d’une baignade dans des zones où les squales évoluent. 

Une rencontre avec un squale en mer reste quelque chose qui ne se produit que très rarement. 

Les zones de baignades sont parfois celles où on peut trouver des requins. 

 « Il est rare de voir un requin, ces poissons sont très craintifs »

D’abord, si on est baigneur ou surfeur, voir un squale est quasiment impossible.

Pour les plongeurs, équipés de bouteilles ou plus simplement d’un masque et d’un tuba, il sera possible de voir un requin, bien que ce poisson ne soit pas d’un naturel curieux envers l’homme : il aura tendance à s’éloigner assez rapidement. 

Ainsi, nombre de plongeurs évoquent leurs rencontres avec des squales en décrivant les requins comme totalement indifférents à leur présence.

Considérer une rencontre avec un requin comme une chance

De plus, les requins sont des animaux qui sont actifs surtout la nuit, donc la journée, ils auront tendance à dormir cachés sur le fond où à patrouiller paisiblement en attendant que la lumière baisse. 

Ainsi, la rencontre avec un requin, pour un amateur de la nature, constitue plutôt une chance unique qu’une malédiction, et outre le fait de garder son calme, un conseil pourrait être d’en profiter pour observer ce poisson parfaitement profilé par des millions d’années d’évolution.

Que mange le requin ?

Le requin se nourrit essentiellement d’autres poissons plus petits, mais le régime alimentaire varie selon les espèces et selon leur mode de vie, solitaire ou en groupe. 

Ainsi, les requins qui vivent en groupe peuvent s’attaquer à des proies plus grosses, qu’ils harcèlent et mordent jusqu’à ce que ces dernières meurent d’une hémorragie.

Le lion de mer est la nourriture favorite du grand requin blanc. 

 Le requin a horreur de la chair humaine

Mais les requins sont majoritairement des chasseurs solitaires. 

Dotés d’une mauvaise vue, ils s’aident d’organes situés au bout de leur appendice nasal, qui détectent les champs électriques.

Pas un amateur de chair humaine

Ainsi, ils préfèrent chasser dans l’obscurité, et sont donc dangereux très tôt le matin ou à la tombée du soleil. 

Il est donc fortement recommandé aux baigneurs et aux surfeurs de ne pas aller à l’eau à ces moments de la journée.

Enfin, les spécialistes affirment que les requins n’ont aucune attirance pour la chair humaine.

Ils préfèrent les proies plus grasses, et c’est pourquoi la plupart du temps, un requin qui attaque et mord un être humain le relâche et s’enfuit. 

Certains spécialistes vont même plus loin et affirment que le requin aurait un profond rejet pour la chair humaine.

 Les attaques sur l’homme.

 Avant qu’une attaque ne puisse se produire, il faut qu’il y ait une rencontre entre un homme et un requin. 

Or, comme les ressources de poissons pélagiques s’épuisent dans les océans, les requins ont tendance à se rapprocher des côtes pour trouver de la nourriture. 

Dans le même temps les activités nautiques se développent et sont plus accessibles, donc le nombre de personnes pouvant potentiellement être en contact avec des requins, même si la population mondiale de ces derniers tend à diminuer, augmente. 

Toutefois, certains lieux présentent des caractéristiques qui augmentent la probabilité d’une rencontre avec un requin, on peut en particulier citer :

Les requins attaquent quand ils sont provoqués. 

 « Environ 50 attaques de requins par an dans le monde » mais il y a moins de morts de la part les requins que par le fait des selfies potentiellement dangereux dans le monde.

 Les récifs externes qui sont un des lieux de chasse favoris des requins, c’est également ici que se forment les vagues qui intéressent les surfeurs.

 Les eaux turpides que l’on trouve dans les ports, les estuaires, à proximité des complexes agro-alimentaires qui rejettent leurs déchets dans la mer.

Une rencontre n’implique pas une attaque : beaucoup de baigneurs ont côtoyé des requins sans s’en apercevoir et sans autre conséquence. 

Quand il y a attaque, le scénario est souvent le même. 

La victime est mordue à un membre et l’assaillant disparaît. 

Ensuite, soit la blessure infligée est bénigne, soit elle est grave, et le danger est alors lié au temps nécessaire à la victime pour regagner la plage et stopper l’hémorragie.

Selon que vous êtes baigneur, surfeur ou plongeur, quelques précautions élémentaires limiteront vos chances de rencontre avec un squale, qui sont à la base extrêmement faibles.

Ne pas paniquer en cas de rencontre.

Pour tout dire, la plupart des gens qui ont vu des requins nager à proximité en gardent un souvenir ému. 

Passée la surprise, l’observateur comprend que le requin, en pleine journée, est très calme et ne fait que passer, peu curieux envers les êtres humains.

« Souvent, lors d’une attaque, il n’y a qu’une morsure, le temps pour le requin de comprendre son erreur »

Il s’agit donc plus de garder son calme, sachant que beaucoup de requins ne dépassent pas un mètre. 

Dernière chose, voir un requin signifie en général que ce dernier ne chasse pas, car il ne faut pas oublier que ce poisson est le plus grand prédateur des mers.

 Si vous avez la possibilité de voir un squale, de petite taille bien sûr, la recommandation serait donc de l’observer avec prudence et calme, car il risque de fuir très vite dès qu’il aura remarqué votre présence. 

Requins et baigneurs.

Tout d’abord, il est important de garder en tête qu’une attaque de requin reste un événement rarissime, et la plupart des baigneurs, même ceux qui habitent toute l’année près des plages, passent leur vie sans apercevoir le moindre aileron.

 Ensuite, les recommandations sont destinées à être appliquées aux baigneurs évoluant dans des zones où la présence de requins est connue, ce qui n’est pas le cas des côtes françaises.

Cependant, quelques précautions très simples permettent de limiter encore plus les risques.

Ainsi, se baigner en pleine journée est recommandé, entre 14 et 18 heures. 

Les requins n’utilisant pas leur vue pour chasser, ils apprécient les eaux troubles et boueuses, s’abstenir de se baigner après une journée de pluie peut donc être une bonne idée.

Dans les zones à risque, éviter la baignade après de fortes pluies.

Ensuite, pour les femmes, la période menstruelle doit faire l’objet d’une attention particulière.

Toute égratignure devra aussi être soignée et prise en compte avant de se baigner.

« Les requins qui évoluent dans les mêmes zones que les baigneurs sont en majorité totalement inoffensifs »

Enfin, se baigner en groupe est conseillé, afin d’éviter l’isolement qui rend plus vulnérable.

Il s’agit donc de ne pas s’affoler, mais uniquement de vérifier le calme des requins et alors de simplement les observer passer. 

 Requins et surfeurs.

De même que pour les baigneurs, pratiquer le surf sur les côtes françaises ne présente pas de grandes chances d’être confronté à des requins.

 Vu de dessous, ce surfeur peut être pris pour une tortue ou un lion de mer. 

Mais, de part le monde, en Australie, sur les côtes d’Amérique du Nord ou du Sud, en Afrique du Sud, cette probabilité augmente, même si des systèmes comme les filets anti-requins sont mis en place pour protéger les baigneurs.

Les surfeurs victimes de la mauvaise vue des requins

Les requins d’une taille importante, supérieure à trois mètres, chassent des proies comme les otaries ou les lions de mer, qui aiment à jouer dans les vagues.

Ainsi, les attaques de surfeurs sont la plupart du temps une méprise d’un squale, qui croit chasser ses mets favoris.

Ainsi, comme pour les baigneurs, un requin qui mord un surfeur fuira tout de suite après, se rendant compte de son erreur.

 Confondus par les requins avec leurs proies habituelles, les surfers doivent être prudents. 

« Les surfers disent : si on voit un requin, il n’attaquera pas. S’il attaque, on ne le verra pas »

Il est vrai que vu de dessous, un surfeur sur sa planche peut faire penser, l’ombre aidant, à une otarie ou un lion de mer en train de s’ébrouer dans les vagues.

Il est donc prudent de surfer loin de ces animaux si des colonies sont toutes proches.

Surfer en groupe

Les recommandations pour les surfeurs seront donc les mêmes que pour les baigneurs : ne pas pratiquer quand le soleil est couché, et éviter de surfer après de grosses pluies.

Ensuite, il est préférable de pratiquer le surf en groupe, et de ne pas s’éloigner trop des autres, même si cela peut être tentant, pour pouvoir surfer tranquillement.

Enfin, il est aussi d’usage de ne pas revêtir de combinaison aux couleurs trop voyantes, pour ne pas attirer le regard de ces poissons qui distinguent mal les formes mais mieux les contrastes.

Requins et plongeurs.

Les plongeurs ont l’avantage d’être équipés de masques, ce qui leur donne la possibilité de voir autour d’eux et ainsi d’évaluer la présence potentielle de poissons et donc de requins.

De même que pour les surfeurs, il arrive que le requin confonde un plongeur avec une proie potentielle. 

 « Une qualité nécessaire pour évoluer au milieu des requins ?

Le sang froid »

Les possibilités de plonger dans des zones habitées par les requins sont de plus en plus nombreuses, la plongée avec tuba ou équipé de bouteilles est devenue une activité de masse.

Les accidents sont rares, et la majorité des plongeurs qui voient des requins au cours de leurs plongées en ressortent plus fascinés que terrifiés.

Attention à votre équipement !

Beaucoup notent également l’aspect calme et placide de ce poisson, qui est d’ailleurs son attitude naturelle, loin des films à sensation. 

Les rares attaques sur des plongeurs ont eu lieu lors de concours de pêche, et c’est le sang répandu lorsqu’un plongeur harponne un poisson qui attire et excite les squales.

Il est vrai qu’ensuite, un requin excité par du sang devient très agressif et imprévisible. 

Ainsi, quand on fait de la pêche sous-marine, il est impératif de remonter chacune de ses proies sur l’embarcation adaptée, et surtout il ne faut jamais garder de poissons morts à la ceinture.

 Non provoqués, les requins ne présentent aucun danger

Un autre conseil, pour tous les plongeurs. plongeurs, pourrait être d’éviter d’utiliser du matériel brillant, qui pourrait attirer l’attention des squales. 

On a ainsi déjà vu des requins fondre sur des plongeurs pour leur arracher leur masque en métal qui reflétait les rayons du soleil !

Dernière chose, de même que pour les surfeurs, les plongeurs font parfois des mouvements sous l’eau qui les confondent, aux yeux des requins, avec des tortues ou des otaries.

Au-delà de ça, voir un requin lors d’une plongée est rare, car ces derniers ont tendance à fuir, donc si cela se produit, profitez-en, tout en restant sur vos gardes, et en vous gardant de les exciter, en leur offrant du poisson, ou en les touchant.  

 L’attitude en cas de rencontre.

Quand vous vous trouvez à proximité d’un requin, que vous soyez baigneur, plongeur ou surfeur, la première chose à faire est de garder son calme.

La plupart du temps, les squales sont complètement indifférents aux plongeurs. 

 Les requins perçoivent les vibrations électriques, et savent si les êtres vivants qui les entourent sont effrayés ou pas.

Ensuite, dans la même veine, ne vous agitez pas dans l’eau inutilement, cela pourrait être perçu par le requin comme de la panique et le troubler ou l’énerver.

Observer l’attitude du squale

Dans un second temps, il est important d’observer l’attitude du squale et sa taille.

Il est presque certain que si vous voyez un squale, celui-ci ne dépassera pas votre taille. Il faut alors regarder si il nage de façon rectiligne et à vitesse réduite. 

Si c’est le cas, il patrouille, et va passer son chemin, probablement sans vous prêter la moindre attention.

Si sa nage est nerveuse et irrégulière, alors le requin est stressé, peut être pas par votre présence, mais il vaudra mieux vous éloigner de lui, calmement, en gardant un oeil sur son comportement.

Quand un groupe de requins apparaît, mieux vaut les admirer en restant immobile. 

 Essayer de se fondre dans le décor

Dans la plupart des cas, les requins que l’on peut observer sur les sites de plongée sont calmes, et ne s’intéressent même pas aux poissons qui passent à portée de leur gueule.

Profitez-en alors pour les observer, en vous fondant dans le décor, mais en prenant garde à ne surtout pas intervenir ou agir d’une façon brusque.

Si un requin s’approche un peu trop près, éloignez-vous lentement.

Pour aller observer des requins, mieux vaut être au moins deux, pour avoir une vision complète des alentours, et muni d’un objet de cinquante centimètre de long, qui suffira à écarter les requins trop curieux. 

Mais il faut garder à l’esprit que les requins ne chassent pas en journée, ils se contentent souvent de patrouiller, au ralenti. Sans provocation, le risque est donc minime. 

Le calme des requins peut même parfois pousser les touristes à tenter de les exciter un peu, ce qui est vivement déconseillé.

 L’un d’eux a tiré la queue d’un requin d’un mètre, un jour, et s’est fait mordre quelques secondes plus tard. 

Le requin est un poisson comme les autres : si on le provoque, il réagit. 

  Le grand requin blanc.

Le grand requin blanc est une espèce particulière chez les requins. 

C’est le plus grand prédateur du monde aquatique, sa taille, environ six mètres, lui permettant même de s’attaquer à d’autres requins.

Les touristes peuvent descendre en cage observer ces merveilles de la nature. 

 « Le plus grand prédateur marin »

Diabolisé dans de nombreux films, le grand requin blanc a même été chassé à une époque, car on lui attribuait n’importe quelle attaque survenue sur un nageur.

Il reste peu de spécimens de ce magnifique squale, qui est aujourd’hui une espèce protégée.

Les baigneurs, les surfeurs et les plongeurs imaginent que s’ils rencontrent un requin, ce sera un grand requin blanc de six mètres.

Le grand blanc, magnifique mais menacé

Cela est quasiment impossible.

 Ces requins évoluent en général loin des côtes, et leur quantité est tellement faible qu’il n’y a plus beaucoup d’endroits dans le monde où il est possible de les observer, mis à part peut être en Afrique du Sud et en Australie, en descendant dans des cages.

 Il est donc préférable d’admirer ce poisson plutôt que de la craindre, car faire sa rencontre est quasiment impossible, et il n’est pas exclu qu’il ait totalement disparu dans une décennie.

Le grand requin blanc sort souvent la tête de l’eau pour voir les alentours. 

 « Une femelle de sept mètre s’est entichée d’un pêcheur australien »

Un poisson très intelligent

En outre, on sait que ce requin fait partie, à l’instar des orques et des dauphins, des seuls animaux aquatiques capables de sortir leur tête de l’eau pour observer les alentours. 

Le grand requin blanc est mal connu, car très difficile à suivre.

Mais une histoire vraie arrivée l’année dernière, a surpris beaucoup de spécialistes.

En Australie, un pêcheur a un jour sauvé une femelle grand requin blanc de la mort en l’extirpant de filets dérivants. 

Depuis ce moment, la femelle retrouve le bateau de ce pêcheur quand il sort en mer, et vient se mettre sur le dos le long du bateau, attendant que le pêcheur lui caresse le ventre. 

Après avoir reçu ses caresses, elle bat alors des nageoires et fait des bonds hors de l’eau pour signifier sa joie.

Cette histoire unique a été relayée par les médias australiens, et montre que quand on approche un requin sans l’exciter avec du sang et des abats, ce dernier garde un comportement tout à fait pacifique.

Enfin, un plongeur a plongé sans protection et a nagé pendant près d’une heure avec deux grands requins blancs, sans que ces derniers ne montrent de signes d’énervement particuliers. 

 En savoir plus.

    Les requins sont intensivement pêchés, parfois pour leur viande mais le plus souvent, uniquement, pour leurs ailerons qui constituent l’ingrédient principal de mets appréciés en Asie.

Le requin baleine, le plus gros de tous les poissons, atteint 18 mètres pour un poids de 15 tonnes.

 Le nombre de requins tués annuellement dans le monde a été évalué dans les années 1980 à au moins 100 millions d’individus. 

Toutefois, l’intensification de la pêche et l’augmentation de la demande pour les ailerons de requin laissent à penser que ce nombre est fortement sous-évalué aujourd’hui.

Beaucoup d’espèces sont menacées.

Une maturité sexuelle tardive et une durée particulièrement longue de la gestation , ainsi qu’une faible production d’embryons rendent les requins particulièrement vulnérables à la surexploitation.

Les causes principales de la disparition progressive des requins, outre la surexploitation à but culinaire, sont les suivantes:

  • – Les prises accidentelles ( pêche à la palangre ou au filet)
  • – La surpêche induite par le développement et l’utilisation des chaluts.
  • _La pollution.
  • _La dégradation de leurs habitats.

 

 

 

 

 

Source: l’internaute.com

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