Une belle diversité.

La faune malienne se caractérise par une diversité des espèces et le nombre réduit des effectifs. 

On y compte pas moins de 138 espèces de mammifères (UICN 1989) dont 70 espèces de grands mammifères. 

42 espèces vivent dans les savanes soudaniennes occidentales et dans la zone sahélienne.

Certaines de ces espèces sont actuellement en régression. 

C’est le cas des espèces comme le damalisque, l’élan de Derby ( voir photo) , la girafe et la gazelle dama notamment.

On dénombre au moins 640 espèces d’oiseaux dont 15 sont considérées comme rares.

Les oiseaux migrateurs paléarctiques passent 75% de l’année dans le Delta centra du Niger où ils viennent se protéger des rigueurs de l’hiver et s’engraisser pour affronter le voyage vers l’Europe. 

Ils profitent de l’alimentation abondante et se reproduisent entre deux migrations.

 Malgré l’absence de données récentes, on peut retenir que les cours d’eau du pays sont riches de près de 143 espèces de poissons appartenant à 67 genres et 26 familles.

 Le cheptel malien se compose quant à lui de différentes races et sous-races de bovins, d’ovins, de caprins, de chameaux, d’ânes, de chevaux et de porcs.

 Au sujet de la flore, on répertorie à ce jour près de 1739 espèces spontanées ligneuses réparties en 687 genres provenant de 155 familles.

 Huit espèces de plantes sont considérées comme endémiques : Maerua de waillyi, Elatine fauquei, Pteleopsis habeensis, Hibiscus pseudohirtus, Acridocarpus monodii, Gilletiodendron glandulosum, Brachystelma mdesanthemum, Pandanus raynalii.

 Certaines plantes cultivées ou spontanées entrant dans l’alimentation des populations de l’Empire du Mali au XIIème siècle ont été rapportées par ’Ibn Faed Allah Al Omari de son séjour au Caire 1343 à 1346.

 Il cite le riz, le sorgho, le blé, le haricot, le gombo, l’oignon, l’aubergine, les et les choux.

 Le Mali compte cinq communautés écologiques :

 Le Delta intérieur du fleuve Niger, plus grande plaine inondée en Afrique de l’Ouest et une des plus importantes de toute l’Afrique.

 L’Adrar des Ifoghas qui présente une communauté biotique de plus haute altitude avec des liens au Sahara et au Sahel.

 Le gourma ou vit le dernier troupeau sahélien d’éléphant.

 Les savanes arborées soudaniennes au sud-ouest abritant des primates et des ongulés.

  Les forêts sèches soudaniennes des plateaux de grès occidentaux comprenant de forêts reliques uniques et relativement non affectées par les années d’influence humaine.

 Zones sous protection :

Les habitats de l’Elan de Derby et du Chimpanzé (réserve de faune du Bafing et les zones adjacentes)

  • Les massifs de Ségué et de Samory dans le Séno 
  • Les forêts de Grigalé (Koulikoro) 
  • L’hippopotame à Sanancoro (Koulikoro) et à Gao 
  • Le lamantin à Kayo (Koulikoro) et à Gao
  • Les forêts classées Zindiga et Monzonga (Mopti)
  • 34 sites de conservation de forêt 
  • Aires protégées dans la région de Kayes 
  • Forêts classées (Kangaba, Guinina, Bossofala, Néguéla, Tienfala, Didiéni, Kenenkoun et Nyamina)
  •  8 forêts classées de Cercle de Youwarou

 Le lac Magui

La forêt classée de Koulouba et ses grottes

Les berges de la rivière de Woyowayanko (de la cascade à l’embouchure) et son site archéologique (Bamako) ; et certaines formations naturelles dans les communes rurales 

Les réserves de biosphère du complexe de la Boucle du Baoulé

Les réserves partielles des éléphants du Gourma et des girafes d’Ansongo/Menaka

 

Poster un commentaire