Une belle diversité.

Faune et flore

La flore et la faune camerounaises comptent parmi les pays les plus riches d’Afrique en termes de biodiversité.

Le Cameroun abrite plus de 900 espèces d’oiseaux, plus de 300 mammifères et de nombreuses autres créatures étonnantes.

La diversité des paysages et des climats du Cameroun a évidemment des conséquences directes sur la flore.

Le Cameroun possède à la fois des forêts tropicales humides denses et des forêts subtropicales.

La région du Sud est dominée par les forêts pluviales qui représentent un tiers de la superficie totale du pays, malgré parfois une forte déforestation, en particulier dans la région du Sud-Ouest (la région la plus densément peuplée).

Cette vaste zone forestière est bordée à l’ouest par l’océan Atlantique et par la végétation de mangrove qui pousse dans les zones marécageuses.

En remontant vers le nord, nous nous dirigeons progressivement vers un climat tropical, où la forêt cède la place à la savane.

La plaine du Massif dans la région de l’Adamawa, où l’on trouve un climat plus tempéré, alternant paysages de forêts et de prairies propices au pâturage.

En continuant vers le Grand Nord, on peut trouver une forêt tropicale sèche de type sahélien et des paysages de terres semi-désertiques.

Flore

Forêt camerounaise

On estime que la forêt camerounaise occupe 45% de l’ensemble du territoire.

Les mesures varient selon les experts, mais nous comprenons que cette proportion a toujours compliqué la tâche de l’agriculture et de l’industrialisation ainsi que l’établissement d’un réseau de communication efficace.

Cependant, après quarante ans, la plupart ont été défrichés pour promouvoir un développement agricole adapté au sol et au climat.

De nombreux villages se consacrent aux travaux agricoles et à la culture de grandes plantations.

On estime qu’au cours des vingt dernières années, environ 10% de la forêt camerounaise a disparu au profit des cultures.

La déforestation de ces dernières décennies est l’un des problèmes les plus importants en Afrique, et les spécialistes ont souligné que les 90% restants, soit environ un cinquième de la forêt, ont été fortement dégradés par les activités humaines.

Mais cette forêt est l’une des six zones de la forêt du Bassin du Congo qui couvre au total 660 000 km² (plus que le territoire français) et est la deuxième plus grande réserve d’oxygène au monde après l’Amazonie.

La richesse de cette forêt, qui profite à l’industrie du bois, mais son revers au pays qui reste sous-développé et moins bien doté en ressources naturelles que certains de ses voisins africains (Nigeria, Tchad, Gabon, Congo, Guinée équatoriale et République démocratique du Congo).

Depuis plusieurs années, la surexploitation préoccupe de plus en plus les observateurs de l’environnement (rappelons qu’au cours des quinze dernières années, la production de bois du Cameroun a triplé).

D’autres pays ont connu dans le passé une vaste déforestation qui les a finalement privés de leurs ressources forestières.

Les industries occidentales et asiatiques ont en effet tourné leur regard et leurs équipements vers la manne qui n’est malheureusement pas inépuisable.

L’Europe est activement impliquée dans cette exploitation, et la Suisse, par exemple, dont l’attitude à l’égard de l’environnement est souvent montrée comme un exemple dont le Cameroun a fait son deuxième fournisseur.

Le secteur forestier emploie plus de 30 000 personnes, fournit près de 40 % du revenu d’exploitation (si l’on exclut les produits pétroliers), et le principal client du Cameroun est désormais le continent asiatique.

 Les Français, qui ont aussi largement contribué aux efforts de développement du Cameroun dans les années 1950, notamment en ce qui concerne l’aménagement des voies de communication et le développement de l’industrie pétrolière, sont également très actifs dans ce domaine et 3 grandes entreprises (Thanry, Ballore, Rougier) partagent environ 30% des réserves forestières.

Malgré de fréquentes mises en garde sur la protection de l’environnement et la politique camerounaise de protection des forêts, il semble inconcevable que l’exploitation des forêts du Cameroun ralentisse dans les années à venir.

Notons cependant que, grâce à l’orientation et au soutien de la coopération internationale, plusieurs régions ont été classées et protégées au Cameroun il y a quelques années (la conférence sur la conservation de la faune et de la flore africaines tenue à Londres en 1933 devait sans doute déclencher cette prise de conscience), comme réserves naturelles (Dja, Douala-Edea ou celle de Faro notamment), ou comme parcs nationaux (Waza, Benue, Bouba Ndjida, Kalamaloué, Korup, Campo Ma’an, Mbam et Djérem’).

Savane camerounaise

La savane est la transition entre la forêt et la steppe, les arbres sont rares et surtout plus petits, étant donné les conditions climatiques difficiles.

Elle est dominée par des herbes hautes plus résistantes à la sécheresse.

Il s’agit cependant encore de forêts tropicales autour des grands fleuves.

Dans le reste de la savane, les herbes sont des reines, avec des hauteurs importantes (souvent plus de 1m).

Quand l’humidité le permet, ces herbes peuvent atteindre 3m de haut.

La taille diminue la quantité d’herbes vers le nord et les zones plus sèches pour céder la place à l’herbe plus résistante.

Ces savanes sont parsemées de petits arbres, généralement de la taille d’acacias épineux (girafes populaires).

Ces arbres, que l’on trouve également plus au nord dans les steppes, sont spécialement adaptés au climat aride avec un vaste réseau de racines et enfouis profondément dans le sol.

L’arbre le plus traditionnellement associé à la savane reste cependant le baobab, plus impressionnant par son diamètre en hauteur (rarement supérieur à 20 m) et son bois gorgé d’eau, lui permettant de survivre aux périodes de sécheresse.

 Forêt tropicale du Cameroun

Le Cameroun offre un magnifique exemple de forêt tropicale dans la partie sud : outre la richesse de la faune sauvage, le document identifie plusieurs centaines d’espèces différentes d’arbres formant un vaste océan aux différentes nuances de vert, organisé en plusieurs niveaux presque imperceptibles en raison de l’abondance de la végétation et de son enchevêtrement.

Les plus grands arbres de la forêt tropicale peuvent atteindre 60 m de haut.

Ils forment un dôme de plantes primaire qui est complété au rez-de-chaussée par des arbres plus petits (jusqu’à 10 m de haut).

Compte tenu de leur taille, ces arbres sont basés sur des troncs généralement impressionnants par leur taille, allant jusqu’à former une sorte de contrefort.

Faune

La faune camerounaise est l’une des plus riches en termes de biodiversité en Afrique.

Le Cameroun abrite plus de 900 espèces d’oiseaux, plus de 300 mammifères et de nombreuses autres créatures étonnantes.

Alors que la faune sauvage au Cameroun n’est pas aussi riche et diversifiée qu’en Afrique de l’Est ou en Afrique australe, mais la plupart des grands animaux de la savane et des forêts tropicales peuvent être observés ici : lions , guépards, éléphants, girafes, rhinocéros, hippopotames, buffles, antilopes, gazelles, pangolins, phacochères, bubales, bubales, lamantins et de nombreuses espèces de singes (certains gorilles du sanctuaire de Mengeme, sud-est du pays), reptiles (tortues, crocodiles, serpents), oiseaux, poissons et insectes.

 Quelques types de faune camerounaise

Des oiseaux :

Le Cameroun possède une grande variété d’oiseaux tropicaux.

Il y a actuellement plus de 900 espèces vivant dans le pays, ce qui ravira sûrement tous les ornithologues, professionnels ou novices.

Une telle profusion d’oiseaux a cependant ses inconvénients si l’on peut parler d’inconvénients  car il est très difficile pour les scientifiques d’établir un inventaire et une mise à jour détaillés de la population des différentes espèces et de tout étudier.

Parmi eux (dont la plupart sont protégés), on peut citer : l’autruche, le plus grand oiseau du monde, qui trouve refuge principalement dans le Parc National de Waza, le Turaco, qui ressemble à un grand faisan aux plumes colorées et à son cri très reconnaissable, les lampes à plusieurs reprises évoquent un petit coq, moins strident, mais la sauvagine, une petite civette polychrome, le héron des marais, le grand abyssin, le canot perroquet, la grouse, les francolins.

Poissons :

L’Océan est plein de poissons au large des côtes camerounaises, et si la pêche n’est pas très développée, cette abondance fait souvent le bonheur des touristes qui viennent dans certaines régions pour la pêche sportive dans le Golfe de Guinée (les bateaux proposent des excursions depuis la marina ou de Kribi à Douala).

De décembre à mai, on peut trouver marlin, espadon, dorade, barracuda (également très présent en novembre), tarpon et en novembre, sont les grands barracudas qui partent souvent.

Les rivières et les lacs (en particulier le lac Tchad) abritent également de nombreuses espèces, et un voyage de pêche en pirogue traditionnelle permet de voir souvent de plus près dans ces rivières : les hippopotames.

Des éléphants :

L’animal mythique de la savane africaine est présent au Cameroun, notamment dans le parc national de Waza où il n’est pas rare de voir de grands troupeaux.

En fait, les éléphants vivent en petits groupes familiaux de 10 à 20 personnes en général, qui se rassemblent régulièrement autour des points d’eau (comme l’étang des éléphants dans le parc de Waza) ou des aires d’alimentation pour ensuite former des troupeaux beaucoup plus importants.

La société dans laquelle vivent les éléphants est matriarcale, et ce sont toujours les femmes âgées qui dominent le troupeau.

Un éléphant a une espérance de vie de 60 à 70 ans, pèse entre 5 et 6,5 tonnes et consomme en moyenne 250 kg de nourriture par jour.

L’éléphant est une espèce protégée au Cameroun, comme ailleurs, mais il est malheureusement poursuivi par des braconniers qui veulent toujours son ivoire.

Il faut dire que la législation a fait preuve de laxisme à l’égard des chasseurs en interdisant uniquement la chasse à l’arme à feu, mais qu’elle a souvent continué à tolérer la pratique traditionnelle  lance, arc et flèche  pour les chasseurs locaux.

Au Cameroun, il y a l’éléphant de savane dans le parc du parc national de Waza, mieux connu des visiteurs, et l’éléphant de forêt dans le parc national de Lobéké, qui a fait ses débuts sur la carte touristique.

Girafe :

Ce mammifère au long cou et à l’élégance décontractée est un animal timide et paisible que l’on peut admirer dans la savane et les steppes du nord du Cameroun.

Il se nourrit des feuilles d’acacia, ces arbres épineux que vous ne manquerez pas de voir si vous traversez le parc Waza.

Une girafe adulte mesure en moyenne 5 m de haut et pèse entre 900 et 1 400 kg. Il tire son nom de l’arabe xirapha, qui signifie « celui qui travaille vite ».

Hippo :

C’est un grand mammifère amphibie de plus de 2 tonnes que l’on peut observer dans plusieurs rivières et étangs du pays, dont la Benue, le Noun et la Sanaga.

D’apparence paisible, il est capable de fulminer de façon impressionnante lorsqu’il s’agit de conquérir une femme ou de montrer son autorité. C’est aussi étonnant de voir à quelle vitesse il peut courir sur la terre ferme.

Soyez très prudent si vous entrez en contact avec un hippopotame hors de l’eau, il peut rapidement devenir très agressif et se charger, surtout s’il s’aperçoit que vous avez coupé sa retraite dans l’eau : plusieurs attaques d’hippopotames, parfois mortelles, sont signalées chaque année.

Lamantin :

Un grand mammifère herbivore, parfois appelé vache marine, que l’on peut observer à proximité du lac Ossa, y compris flottant autour duquel, en raison de sa taille et de son apparence un peu effrayant de quitter l’eau, certaines légendes étranges.

Elle porte aussi le nom de Mamy water, la « mère de l’eau ».

Lion (voir photo) :

Ce gros chat, souvent considéré comme le roi de la jungle, est en fait un habitué de la savane et des steppes où il donne parfois l’impression  fausse  de ne faire que de longues siestes à l’ombre.

Il s’agit bien sûr d’une attraction touristique majeure dans les grands parcs du nord : Parc national de Waza, parc national de Benoue, réserve de Faro et parc national de Bouba Ndjida.

Un lion adulte pèse en moyenne 240 kg alors qu’une lionne adulte ne pèse que 160 kg.

Le lion passe une grande partie de la nuit à chasser, à jouer et à faire des rondes sur son territoire.

Ils vivent en troupeaux qui peuvent compter une trentaine d’individus, dont 4 à 12 lionnes qui restent dans le groupe toute leur vie.

Les lions protègent les femelles contre les mâles des autres clans et sont très attachés à leur territoire et à leur élevage, dont la superficie varie entre 50 et 400 km², les défendant avec acharnement.

A l’âge de 2 ou 3 ans, les jeunes lions sont chassés du troupeau, ce qui marque le début d’une vie nomade qui se termine généralement vers l’âge de 5 ans, quand ils sont capables de diriger leur propre clan.

Des serpents :

Il existe de nombreuses espèces de serpents au Cameroun, dont certaines sont très toxiques.

L’effet Centre Pasteur estime à 600 le nombre de décès par an dus aux morsures de serpents (5% des morsures), et sont notamment la petite vipère sahélienne qui est très présente dans la province du Grand Nord du pays.

Les plus dangereuses parmi les espèces sont : la vipère du Gabon, le mamba vert (serpent arboricole dont le venin est écrasant) et le cobra cracheur (présent dans la savane sèche et capable de projeter son venin jusqu’à 3m de ses agresseurs, provoquant cécité temporaire et douleur intense).

Ces serpents évitent les contacts humains et mordent pour se défendre.

Ils vivent dans la forêt ou dans les buissons, mais on peut aussi les trouver sur des terres plus ouvertes, surtout après la pluie.

Une mesure de prudence : il est conseillé d’être extrêmement prudent lorsque vous partez à l’aventure dans ce type d’environnement.

Cayor (ver) : Parasite vicieux qui se développe sous la peau de ceux qui portaient des vêtements là où la mouche a déposé ses larves (généralement un tissu de coton humide).

Les manifestations sont des furoncles cutanés marqués par un point noir qui causent plus de démangeaisons que de douleurs.

Scorpion :

Les scorpions sortent la nuit en général, il est donc fortement conseillé de porter des chaussures fermées après le coucher du soleil et de vérifier le matin avant de les réutiliser, pour s’assurer qu’on ne s’y est pas glissé.

La piqûre du scorpion est douloureuse, mais non mortelle au Cameroun (en Afrique tropicale en général), sauf chez les nourrissons.

Les moustiques :

Il n’est pas nécessaire de les présenter. Les moustiques sont bien sûr très répandus au Cameroun, en particulier dans le sud du pays, chaud et humide et certains d’entre eux peuvent transmettre le paludisme.

Il est donc nécessaire de se protéger avec des moustiquaires la nuit ou d’autres produits anti-moustiques, et de prendre les traitements nécessaires pour réduire le risque d’attirer le paludisme.

Questions environnementales

Les principaux problèmes environnementaux du Cameroun sont les suivants :

 Les maladies d’origine hydrique sont la prévalence : Il est sensible à l’activité volcanique avec des rejets périodiques de gaz toxiques des volcans du lac Nyos et du lac Monoun.

Dans tout le pays, il y a des sources thermales et des indices d’activité volcanique actuelle ou antérieure.

Le Mont Cameroun, la plus haute montagne d’Afrique de l’Ouest subsaharienne, est un volcan actif.

– Déforestation

– Surpâturage

– Désertification

– Braconnage

– Surpêche

– Dégradation des sols

– Érosion du sol

 

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